Les archives communautaires

C'est reparti alors que le risque est nul... 

 

http://www.20minutes.fr/societe/2123823-20170830-virus-sida-thanatopract...

Commentaires

Portrait de Saamred

S'ils savaient déjà que les séropositifs traités sont quasi si ce n'est tous indétéctable et qui dit indétéctable = NON CONTAMINANT les gens continuent à avoir peur des séro,à confondre vih et sida,alors qu'ils n'y a aucunes raisons ils feraient mieux d'avoir peur de pas se protéger avec des inconnus,les séropos traité sont tellement suivi régulierement qu'on devrait justement ne pas s'y méfier du tout.

Portrait de juliette06000

entierement d'accord avec toi  demain un quidam meurt  sans avoir meme ete detecté seropo   on l'enterre comment  on lui fait avant des analyses vih?? je ne pense pas  

 demain je meurt  et franchement je m'en fous du maquillage  et autres  choses  je  veux  juste etre incinere ou enterre dans la dignité  et le respect pour les miens !!!! c'est n'importe quoi  de ne pas vouloir enterrer les personnes dignement !!!

je me demande  si je suis musulman comment ca se passe  "on refuse  ma preparation  avec  mon depart pour par exemple le maroc  ou alors carrement on  me refuse  l'enterrement  la bas?  les juifs eux ils font comment  !!!! moi je suis chretienne alors serais je moins  bien traitée ??

Portrait de franckysud

attention, il ne s'agit pas de refus d'inhumer,  il refusent de pratiquer une opération d'embaumement qui nécessite d'injecter un produit "conservateur" dans le corps (donc risques de piqûres).

ça ne concerne pas la majorité des gens, mais c'est un détail, l'argument reste quant même foireux, et la démarche de la pétiton infecte

par contre, j'aimerai savoir comment ils seraient au courant de notre satut sérologique....qui leur communique ? (..jusqu'à preuve du contraire, le sercet médical ça existe).

Portrait de jean-rene

juliette06000 wrote:

 demain je meurt  et franchement je m'en fous du maquillage  et autres  choses  je  veux  juste etre incinere ou enterre dans la dignité  et le respect pour les miens !

Tout à fait d'accord, Juliette, mais "les tiens" peuvent souhaiter se recueillir sur ta dépouille avant qu'on ne referme le cercueil; or cela peut légalement encore avoir lieu une semaine après ta mort. Il faut donc que les thanatopracteurs injectent un liquide dans ta dépouille, pour que tu restes reconnaissable pendant une semaine.

Portrait de Exit

La France est le seul pays au monde à appliquer la loi de refus de soins pour les personnes séropositives. 

 

D'abord le vih ne peut pas vivre plus de quelques secondes à l'air libre !! Sans oublier que les personnes séropositives sous traitement n'ont quasiment plus voir plus de vih dans le sang puisqu'elles peuvent avoir des rapports sans préservatif avec leur partenaire. Voir l'étude Partner. Et qu'il faut entre 7 et 21 jours chez les personnes sous traitement et indétectable afin que la virémie ressurgissent (chez les personnes vivantes).

 

Et pour les personnes décédées et sans traitement qu'en est-il ?

Le VIH est un virus vivant. Hors un virus ne peut pas continuer à vivre dans un corps mort, dans un sang et des cellules mortes. On sait que le VIH ne peut pas survivre plus de quelques secondes à l'air libre. Quand on meurt, les cellules éclatent après 4 minutes, les gaz et les bactéries prennent le contrôle, le sang devient directement acide qui fait que le VIH ne peut pas y vivre (explication par la suite). La décomposition des tissus humains comprend deux processus distincts: l’autolyse et la putréfaction. L’autolyse –ou autodigestion– débute environ 4 minutes après le décès: les cellules, privées d’oxygène et d’apport nutritif, meurent, détruites par leurs propres enzymes.

http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2009/10/27/post-mortem-vie-tour...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Autolyse

C'est pour ceci que le VIH se retrouve à l'air libre puisqu'il ne peut pas rester dans le sang et la machine du corps qui est morte fait que l'air extérieur y est présent. Hors une fois que l'on est mort, il faut environ 2 heures pour que le corps devienne froid. Qui veut dire 2 heures maximum pour que l'air devienne totalement libre. De ce fait je ne vois pas comment en 2 heures de temps après la mort du sujet, le VIH ait le temps d'infecter du personnel sanctuaire qui ne pourra de toute manière rien faire avant plusieurs heures (au delà de 2 heures)...

C'est un peu comme si sur cette planète, il venait à ne plus avoir d'oxygène, combien de temps pourrions nous vivre ? Et dans quel état serions nous ? Aurions nous aussi la force de nous déplacer ? Ainsi quand on meurt  le VIH est très affaibli et il n'est pas possible pour lui de se déplacer dans du sang sans vie et sans aucun  mouvement car c'est le coeur qui sert de pompe au sang.

Donc le virus ne peut pas se déplacer dans le sang. Et ne peut pas survivre au delà de deux heures.... Donc comment peut il continuer à infecter du personnel ? 

Petit lien qui explique ceci : http://www.intox.tv/5-choses-etranges-qui-se-produisent-apres-la-mort/

Second point : Aussi quand on meurt le sang devient donc acide, et le vih meurt à l'acidité du sang :

D'abord un chercheur au début des années 2000 avait dit qu'une dose importante de citron était non seulement un moyen contraceptif mais que ça pouvait aussi empêcher le VIH de se reproduire dans le sang à cause d'une trop forte dose d'acidité.

Mais ceci n'avait à l'époque pas été prouvé scientifiquement. http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=200...

Pourquoi le moustique ne peut il pas transmettre le VIH ?

Même si le VIH pourrait survivre quelques secondes dans le corps du moustique, à cause du PH bien plus acide du système digestif du moustique, le virus ne peut pas survivre.

http://www.myrmecofourmis.fr/Pourquoi-les-moustiques-ne-transmettent-pas...

Une étude du CNRS de 2007 disait déjà que l'acidité tuait le virus, (sans doute ont ils fait d'autres recherches entre 2002 et 2007 prouvant les dire du professeur avec sa théorie sur le citron) que le VIH ne pouvait pas survivre dans un sang au PH trop élevé. Les chercheurs se sont demandés pourquoi le virus pouvait continuer à vivre dans certaines cellules comme les macrophages (que l'on appelle aussi (à tort) les réservoirs) et qui sont des cellules qui appartiennent aux globules blancs https://fr.wikipedia.org/wiki/Macrophage qui ont normalement un PH élevé et sont donc acides.

Les chercheurs se rendus comptent que le VIH lorsqu'il rentre dans le corps, il commence par s'en prendre en premier lieu aux macrophages  et aux CD4 et donc par infecter les macrophages, une fois infecté les macrophages présentent un défaut d'acidité,  et donc le VIH peut s'y accumuler à l'intérieur et gérer sans peine cette acidité.

On voit bien d'après la photo de l'article que le VIH (en points noirs) s'accumulent d'avantage dans les macrophages (en clair essentiellement sur la gauche de la photo). 

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1163.htm

Ces macrophages sont d'ailleurs les réservoirs du VIH et ce sont ces macrophages qui s'infiltrent dans les tissus du corps (tissus graisseux, cerveau etc...) https://fr.wikipedia.org/wiki/Tissu_biologique et ce sont aussi ces macrophages que la trithérapie ne peut pas combattre et qui sont en même  temps utiles pour l'organisme car les macrophages appartiennent aux globules blancs et combatent les agents infectieux comme les bactéries, les vers, parasites etc... Donc il ne faut surtout pas les tuer.

Comme je l'ai dit plus haut (référencé par un article), lorsque l'on meurt,  les cellules éclatent dans les 4 minutes, et le sang devient acide dû à l'éclatement des cellules, or les macrophages ce sont justement des cellules et donc elles éclatent, le VIH se retrouve donc sans protection dans un sang au PH devenu très acide et il ne peut en aucun cas survivre à ceci. Ce qui veut dire que le vih ne meurt non pas en moins de 2 heures mais après 4 minutes après la mort, lorsque les cellules éclatent.

L'étude du CNRS montre que Le VIH ne peut pas vivre dans un sang acide, le lien sur les moustiques montre que le  VIH ne peut pas non plus vivre plus de quelques secondes en dehors des cellules, le premier lien explique clairement que les cellules éclatent  après la mort (4 minutes) et que le sang devient acide, ainsi même si l'air n'y serait pas libre, le VIH ne pourrait de toute manière pas y survivre. 

Je n'ai jamais entendu de thanatopracteurs dire qu'ils avaient été infectés par le VIH, d'ailleurs il y a beaucoup de personnes séropositives dont vous avez affaire chaque jour dans votre métier sans le savoir. Beaucoup de personnes ne sont pas au courant de leur statut et comme vous le savez les autopsies sont de moins en moins pratiquées et si le "sang" dépourvu de globules rouges venait à être analyser il ne révellerait pas le VIH de la personne, le sang analysé informerait seulement au niveau toxicologique (présence de médicaments par exemple), donc au pire seules les personnes infectées par le VIH et sous traitement pourraient être connues suite à une autopsie. Pour les autres, à moins de morts du à des maladies du SIDA qui révèlent certaines choses, l'autopsie se révélera incertaine. 

D'ailleurs les personnes séropositives qui décèdent du SIDA redeviennent séronégatives.

 

Je vous parlais de l'acidité du sang dans mon commentaire qui joue un rôle important puisque le VIH ne peut pas vivre dans un sang trop acide. Il faut savoir aussi que les golules rouges sont composés d'anhydrase carbonique. L'anhydrase carbonique permet de réguler le ph dans les globules rouges. A la mort, les cellules éclatent après 4 minutes, les globules rouges étant des cellules viennent également à éclater. Ainsi l'anhydrase carbonique n'est plus présent, ne peut donc plus réguler le ph ce qui permet au sang de s'acidifier. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anhydrase_carbonique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Érythrocyte

 

Enfin, que ce soit VIH, ou hépatites, ce sont des virus, et ces virus sont directement liés aux cellules. Les virus des hépathites s'en prennent aux hépatocytes qui sont aussi des cellules.... Ainsi lorsque l'on meurt ces cellules éclatent aussi après 4 minutes ce qui entrainent la mort inévitable des virus. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hépatocyte

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hépatite_virale

 

J'avais lu un commentaire ou vous disiez que :

Concernant la résistance du virus à l'air libre : 

Le VIH ne résiste que quelques minutes

Le VHC peut survivre environ 72h

Le VHB peut survivre pendant au moins 7 jours

 

Tout ceci est vrai quand l'environnement s'y apprête, dans un corps mort, ceci est totalement différent. Un virus comme le VIH, hépatite B ou C a besoin d'une cellule pour vivre, même à l'air libre ! Quand un corps est décédé, il n'y a plus d'attaches, plus de cellules. Par exemple une personne vivante qui a le VHC se coupe, le VHC sera présent dans le sang et peut vous infecter si vous avez une plaie et qu'il y a contact sang à sang. Dans le cas d'un décès, le VHC n'est plus présent dans les cellules puisqu'elles ont éclatées. Il en est de même pour l'hépatite B qui se transmet par le sang, le sang étant composé de cellules. Sans cellule, il n'y a plus de contaminations possibles. Les virus cités ont des hôtes et leurs hôtes sont des cellules, ils vivent par ces cellules comme nous nous vivons par l'oxygène présent sur terre.

 

Portrait de frabro

"D'ailleurs les personnes séropositives qui décèdent du SIDA redeviennent séronégatives."

 Merci Exit pour cette révélation.

Laughing



Portrait de Exit

Le risque dont les tanatopracteurs sont exposés est à mon avis faible pour les hépatites B et C mais pas complètement nul.

Contrairement à l'hépatite C, l'hépatite B se transmet aussi par des liquides et sécrétions biologiques. Ce sont les cellules qui produisent des sécrétions. Comme il n'y a plus de cellules chez une personne décédée après 4 minutes, il ne peut donc plus y avoir de sécrétions envoyées par les cellules dans le milieu extracellulaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sécrétion

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_extracellulaire

 

Cependant le VHB peut survivre au moins pendant 7 jours. Donc il faudrait que les sécrétions aient été produites avant le décès de la personne pour contaminer la personne et que ces sécrétions se retrouvent sur le corps. Dans ce cas là c'est possible, cependant les tanatopracteurs ont l'obligation de se faire vacciner contre l'hépatite B et ne peuvent donc pas être infectées. 

Pour l'hépatite C, je dirais que c'est la même chose, le risque pour les tanatopracteurs est le sang séché produit avant le décès qui pourrait être sur le corps de la personne décédée. L'hépatite C dans du sang séché reste présent entre 16 heures et 4 jours.

http://www.saraandjosh.com/combien-de-temps-est-l-hepatite-c-dans-le-san...

Donc oui il y a un risque pour l'hépatite C, même si il est faible. 

 

Portrait de Sealiah

Le code du travail prévoit un "droit de retrait" pour tout salarié qui estime être en danger lors de l'exercice de ses fonctions.C'est un droit que peu de personnes connait. Pour l'avoir utilisé à plusieurs reprises lors de mon activité professionnelle (utilisation de pesticides insécure et travaux de vitrage horticole périlleux) il est incontestable.

Les thanatopracteurs feront jouer ce droit.J'ai bien peur que malgré ta superbe argumentation ils aient gain de cause.Le risque zèro n'existant pas , l'affaire est plaidée d'avance.

En 1986 et 1988 personne ne s'est opposé à cet interdiction.La plupart d'entre nous ignorait son existence.Quelles étaient les motivations du législateur de l'époque? La peur sans nul doute et la méconnaissance du VIH.

Malheureusement le VIH 2017 fait toujours peur.La raison scientifique n'arrive pas à faire taire cette peur.Nous avons beaucoup de difficultés malgré la connaissance approfondie de notre pathologie à convaincre l'autre de ne pas nous considérer comme des "pestiférés".

Pour ma part je me passerai de ces soins funéraires.Je n'y verrai ni indécence ni sérophobie.Je n'imposerai pas la vision de mon cadavre à mon entourage, je déteste ce genre de tradition stupide.Mon entourage intime connait mes dernières volontés: incinération, pas de fleurs ni de pleurs et mes cendres à la Garonne.En disparaissant vous disparraissez.

Cette polémique va créer encore des dissensions entre nous ( le genre humain ).Vivre est déjà un problème.Mourrir le devient.

Portrait de frabro

La crainte de la contamination est un prétexte utilisé par la profession pour cacher ce qui les dérange vraiment : l'obligation de pratiquer leur métier avec des précautions universelles qui les oblige à s'équiper et à utiliser du matériel différent, avec du personnel formé, en particulier lorsque les soins se font au domicile et non dans des espaces professionnels bien équipés. Tout cette polémique n'est finalement q'une hstoire de fric.

J'espère que le gouvernement tiendra là où tous ses prédecesseurs ont cédé...

Pas pour moi, je suis opposé à ce type de pratique sur moi. Je pense qu'il faut raccourcir le temps entre le décès et les funérailles, et de toutes façons au bout du compte ça se terminera de la même façon : en poussière.

Et puis franchement, hein, être considéré comme redevenu séronégatif après ma mort (voir plus haut) ça me fera une belle jambe (en décomposition) !

Portrait de Exit

frabro wrote:

Je pense qu'il faut raccourcir le temps entre le décès et les funérailles


Mort le jeudi, enterré le vendredi. Merci à la famille lointaine qui n'aura pas l'occasion d'être présent aux funérailles ! 

Portrait de fil

Suite de la pétition contre la levée des soins pour les défunts porteurs du VIH

Chers confrères,

Je reviens vers vous concernant la pétition lancée la semaine dernière par le SPTIS. J’avoue être fortement étonnée du peu de réaction que cela a engendré jusqu’à présent.

Je tiens d’ailleurs à préciser suite aux nombreux amalgames faits, que cette pétition n’a rien à voir avec une quelconque prise de position contre la communauté gay.
Communauté qui à elle seule a porté la lutte contre le sida en France depuis le début des années 80 et durant de nombreuses années.

Le ministère a décidé de la levée des soins pour les défunts porteurs du VIH et d’hépatites mais que cela implique-t-il vraiment ?

A partir de janvier 2018, les thanatopracteurs seront dans l’obligation de réaliser des soins de conservations et toilettes mortuaires sur des défunts potentiellement contaminés par le VHB VHC ou le VIH.

Pour ceux dont les chiffres parlent davantage que les mots en voici quelques-uns.1

150000 personnes en France sont atteintes aujourd’hui par le VIH 400000 personnes en France sont atteintes aujourd’hui par le VHC 300000 personnes sont atteintes aujourd’hui par le VHB

Le risque de contamination lors d’un accident d’exposition au sang d’une personne infectée est de 0,3% pour le VIH, 3% pour le VHC et 30% pour le VHB

Concernant la résistance du virus à l’air libre :
Le VIH ne résiste que quelques minutes
Le VHC peut survivre environ 72h
Le VHB peut survivre pendant au moins 7 jours

Actuellement la polémique tourne autour du VIH mais dans notre profession je pense que la dangerosité vient surtout du VHC car :

– Son mode principal de transmission est par le sang (seule une petite quantité est nécessaire) – Il s’agit d’un virus très contagieux (10 fois plus que le VIH)
– Il est extrêmement résistant
– Il n’existe pour le moment aucun vaccin pour s’en protéger.

1 Ces chiffres ont été trouvé sur les sites de l’OMS, sida info service et SOS hépatite.

Voici une citation tirée de la nouvelle campagne d’incitation au dépistage de « SOS hépatites » :

« Le VHC peut se transmettre à l’occasion de la réutilisation d’instruments qui ont pu être en contact avec le sang d’une personne infectée par le VHC et qui n’auraient pas été correctement stérilisés.
Pour éviter ces risques de transmission, l’application de nombreuses mesures a été imposée aux professionnels concernés parmi lesquelles : le respect des précautions d’hygiène, la désinfection et la stérilisation adaptées, l’utilisation de matériel à usage unique »
.

Un parallèle doit être fait avec notre profession.
En effet un des principaux arguments des personnes favorables à la levée de l’interdiction est que le personnel soignant traite les personnes infectées mais que nous refusons de le faire.

Sérieusement, travaillons-nous dans les mêmes conditions ?

  • –  Le matériel piquant /coupant/tranchant utilisé est il jetable ?
  • –  Est-il à usage unique ?
  • –  Est-il désinfecté entre chaque soin ?
  • –  Les locaux sont ils toujours adaptés ?
  • –  Portons-nous la totalité de nos EPI 2?

En cas d’AES 3, le protocole est-il respecté ?

  • –  Qui d’entre nous va consulter le médecin du centre hospitalier le plus proche pour bénéficier d’une trithérapie immédiate ?
  • –  Qui contrôle son statut sérologique ? Et celui du patient ? La plupart du temps, nous pratiquons la technique de l’autruche et nous nous en remettons…A notre bonne étoile ! Certains d’entre nous seront contaminés, c’est statistiquement inévitable, en espérant que cela ne concerne que l’hépatite C et donc avec une bonne chance de guérison !

    Il existe clairement un fossé entre ce qu’imaginent nos élus concernant nos conditions de travail et nos pratiques et la réalité de notre quotidien.

    La théorie ne s’accorde pas avec la pratique.

    2 Équipements de Protection Individuel 3 Accident d’Exposition au Sang

La demande des associations de lutte contre le sida est néanmoins compréhensible :
Concernant actuellement les défunts infectieux, la mise en bière est immédiate rendant donc impossible un dernier adieu. Mais 
des alternatives existent :

  • –  Il est par exemple tout à fait possible de pratiquer une toilette mortuaire avec utilisation de la colle pour la fermeture de bouche.
  • –  Une conservation du corps par le froid. Ceci permettrait aux proches de se recueillir comme cela se pratique encore ou se pratiquait avant l’avènement des soins de conservation qui ne sont populaires et majoritairement pratiqués que depuis une dizaine d’années, tout au plus quinze sur l’ensemble du territoire. Nous devons réfléchir ensemble à des alternatives, il est de notre devoir de nous informer davantage, d’expliquer aux personnes à quel point cette décision est dangereuse pour nous, travailleurs du funéraire. De plus, il est nécessaire «d’éduquer» nos élus qui ne connaissent même pas le mot « thanatopraxie » pour la plupart et ce que ce néologisme revêt comme activité et surtout en quoi consiste l’opération post-mortem que nous pratiquons sur environ 50 % des décès, guère plus. Rappelons à cet effet que j’ai proposé à Monsieur Jean-Luc Romero de me suivre lors d’un soin de conservation afin qu’il se rende compte de la réalité du terrain et des différentes étapes du protocole de soin…Il a refusé !

    Il pousse des cris d’orfraie et crie à la discrimination sans savoir de quoi retourne véritablement l’acte qu’il prône sans réserve, un peu irresponsable et démagogique n’est-ce pas ?
    Là où ce Monsieur de la 
    « discrimination » nous y voyons de la prudence et là où ce Monsieur voit de la « honte », nous y voyons un acte responsable et engagé pour les professionnels que nous représentons.

    Ensemble nous devons nous mobiliser aujourd’hui pour suspendre la levée de l’interdiction des soins pour les défunts porteurs du VIH et d’hépatites, tant que nos ministères de tutelle ne seront pas en mesure de nous apporter des données scientifiques probantes quant à l’innocuité d’une telle pratique.

    Dans l’attente de vos signatures et/ou réactions je vous laisse mes chers confrères avec cette citation :

« Together we stand, divided we fall 4»

Ensemble nous restons debout, divisés nous chutons.

Helène Tiprez Secrétaire Générale du SPTIS

https://www.funeraire-info.fr/suite-de-la-petition-contre-la-levee-des-s...



Portrait de Cmoi

Pour la majorité des défunts qui, de leur vivant, n'ont subi aucun dépistage d'aucune pathologies ? Très régulièrement vous devez "travailler" sur des corps qui étaient contaminés, mais vous ne le savez pas. 

Portrait de jl06

Je me demande si d,entres vous avez deja acompagné une fin de vie d,un mort du Sida ? 

perso oui .... on sens tape du decor, du maquillage ...vite le couvercle !

pour te receuillir ...ta mémoire te quite pas jour et nuit pas d,inquiétude ....bien suffisant !

et pour les angoissées ...UBER arrive ....

  • L'appli funéraire - Russie

Avec Umer (“Il est mort”, en russe), les funérailles sont ubérisées. L'utilisateur indique le nom du défunt, la date de son décès, sa religion et son adresse, l'appli lui présente un choix de cimetières, de pompes funèbres et de tarifs. Une fois cette sélection effectuée, le système, actuellement en phase de test à Moscou, le met en contact avec un opérateur qui finalise l'opération. De quoi donner des idées à OGF et Funecap, les leaders du secteur ? umer.mobi

 Innocent

Portrait de Exit

JLB06 wrote:

Je me demande si d,entres vous avez deja acompagné une fin de vie d,un mort du Sida ? 

perso oui .... on sens tape du decor, du maquillage ...vite le couvercle !

Les morts du Sida c'est un tout autre sujet, là on parle des morts qui ont été infectés par le vih ou une hépatite.

Pour les morts du Sida, je peux comprendre que l'on ait envie de refermer le couvercle, car c'est certainement pas la plus belle chose  que de voir un corps meurtrit par le sida.

Portrait de Sealiah

De quelle autorité un mort du SIDA n'aurait pas droit aux soins funéraires?Ton argumentations est donc illusoire.

Tout mort à droit à ce respect.Ta réponse Exit laisse entendre que non.Tu quotionnes donc la pétition de ces professionnels.

Portrait de jl06

tout n,est qu'illusion ...

cette discution me remue je coupe le fil pour un moment ....

bises 

Portrait de franckysud

... j'aimerai bien un réponse, comment les pompes funèbres sont au courant du statut sérologique du corps, vu qu'a prioris ce dernier est soumis au secret médical, non ?

Portrait de Sealiah

Le secret médical doit être renforcé.

Portrait de Exit

Sealiah wrote:

De quelle autorité un mort du SIDA n'aurait pas droit aux soins funéraires?Ton argumentations est donc illusoire.

Tout mort à droit à ce respect.Ta réponse Exit laisse entendre que non.Tu quotionnes donc la pétition de ces professionnels.

Tu fais une mauvaise interprétation de ce que je dis. Évidemment si la famille d'un mort du sida souhaite qu'il bénéficie de soins funéraires alors je suis pour qu'il en bénéficie comme tout le monde. Je répondais juste à Jlb en disant que oui c'est pas forcément la meilleure chose à voire.

Portrait de Exit

franckysud wrote:

... j'aimerai bien un réponse, comment les pompes funèbres sont au courant du statut sérologique du corps, vu qu'a prioris ce dernier est soumis au secret médical, non ?

Le secret médical est en principe tenu secret au sein d'une même structure. Cependant dès lors que notre santé risque de mettre en danger d'autres professionnels de la santé, notre médecin est tenu de les informer. C'est le cas des maladies contagieuses. 

Selon la loi :

  •  le secret s'impose même devant le juge ;
  •  le secret s'impose à l'égard d'autres médecins dès lors qu'ils ne concourent pas à un acte de soins. 
  • Donc :
  • Des lors ou un acte de soin est fait,il n'y a plus de secret tenu.
Portrait de franckysud

Exit wrote:

Le secret médical est en principe tenu secret au sein d'une même structure. Cependant dès lors que notre santé risque de mettre en danger d'autres professionnels de la santé, notre médecin est tenu de les informer. C'est le cas des maladies contagieuses. 

Selon la loi :

  •  le secret s'impose même devant le juge ;
  •  le secret s'impose à l'égard d'autres médecins dès lors qu'ils ne concourent pas à un acte de soins. 
  • Donc :
  • Des lors ou un acte de soin est fait,il n'y a plus de secret tenu.

alors, je vois bien le principe, et je peut comprendre que dans le cas d'une fin à l'hôpital dans un service spécialisé l'info passe aux pompes funèbres.

mais il y a des milliers d'autres façon de mourrir.....(le plus tard possible ...), et si je ne m'abuse, le certificat de décés n'indique pas ce genre d'informations , non ? (surtout que ce n'est pas forcément ton médecin traitant qui le délivre).

..bon, je ne me faisait pas vraiment d'illussions sur la mentalité de ce type de commerce....leur déclaration est ridicule car en réalité je pense que beaucoup de seropositif passe dans leur mains et ils ne le savent même pas. 

Portrait de basique

aucun cas de contamination post mortem n a ete constate chez un tanathopratcteur

donc le risque theorique qu ils evoquent n est pas constitue.. 

en revanche la betise semble etre plus contaminante