La fleur de mon secret

Voila après 7 ans de séropositivité et malgré ce que beaucoup d'associations prétendent de faire et de dire pour moi la disance, c'est à dire : dire que l'on est s+ est une épine et un véritable calvaire pour moi.

Qu'en pensez-vous? Pourquoi les association de lutte contre le VIH sont pour la disance?  C'est facile quand les militants ne sont pas concernés par la maladie!

Pourtant par honneteté, sincérité, amitié et pas que dans ma sexualité j'ai révélé souvent depuis 2011 ce secret dont la confidentialité n'est plus maitrisée...

Mais ma question est : Pourquoi parler de sa santé lorsque ce n'est pas nécessaire, lorsqu'il existe aussi une homophobie et une sérophobie rampante, quand la séropositivité et les traitements éloignent assurément des gens, des activités sociales et sportives et du monde du travail.

La discrimination ou la stigmatisation est aussi sociale lorsque nous ne travaillons plus et les associations ne résolvent rien car depuis les trithérapies les séropositifs sont invisibles, exclus et peu présents dans les associations de lutte contre le VIH.  

Il est évident par contre qu'actuellement je suis plus à l'aise quand cela concerne des soins ou mes partenaires dans ma sexualité.

En bref j'attends un échange la dessus car j'ai peu de débats aussi autour de moi. La pensée est-elle unique? 

Commentaires

Portrait de fighter48

Salut

c'est surprenant ton post car j'en ai fait un pour savoir s'il fallait le dire à ses enfants Père séropositif le dire ou pas ?

Déja mon moi est trés à l'aise avec le VIH, je le vis "bien"( ça me prend pas la tête)

Je vais te donner mon point de vue actuel

Pour mon ex femme, c'etait vital il fallait savoir si elle était malade. Elle a rien heureusement.

Pour mes futurs compagnons, je le disais que quand je sentais qu il pouvais y avoir une complicité ( generalement que du dialogue et jamais de plan cul ).
A mon homme aprés 1 mois de dialogue et le soir de notre 1 er rencontre je lui ai dis, il s'en doutais, mais s'en foutais il avait déja vécu avec un seropositif, et le comble il voyait le vih comme un côté positif dans le fait de savoir que je l'avais, que je prenais un traitement et que j'allais pas y refiller comme un seroneg butineur qui connais pas son statut aprés chaque plan cul et qui pourrais lui refiller. ( attention il ne disais pas que c'etait positif d avoir le vih mais préferé y voir un côté positif dans notre relation).
Pour les plans culs jamais, je le disais jamais car indetectable, je faisais avec preservatif bien sûr et une seule fois j'ai eu un doute que le preservatif soit partis, je l'ai dis c'etait necesaire meme en etant indetectable, j'avais fait mon job !!!
Pour mes enfants ??? je dis pas que je leur dirais pas un jour ( s'ils ont un doute ou des questionnement, je ne pense pas leur mentir à ce moment là, mais il faudra etre pedagoque)  mais je pense les protéger en leur disant pas, mais je suis pas à l'abri que leur mère crache le morceau.
Pour mes parents: non
Pour les medecins : oui , quand on doit m'administer des nouveaux traitements, que je les connais pas etc.
Pour les amis : non
Pour le dentiste : non je l'ai jamais fait car y suis aller que quand j'etais indetectable. Je trouve absurde de le dire, Aprés tout il doit faire son boulot et tout désinfecter.

Tu dis : "Pourquoi parler de sa santé lorsque ce n'est pas nécessaire," pour moi la réponse est dans ta question et on pourrait dire aussi : " Lorsque c'est nécessaire j'en parle ". Mais c'est subjectif pour chaque personne, ce qui est necessaire pour moi n'est peu etre pas necessaire pour d'autres

J'en ai eu parler à mon avocat pour le divorce car c'etait necessaire qu'il sache ( culpabilité, il comprenais pas pourquoi je voulais me demunir autant)
J'en ai parler à tous les psy qui m on suivi.
J'en ai eu parler à mon conseiller en patrimoine car c'etait necessaire qu' il sache, pour les meme raisons que l'avocat.
J'en ai eu parler à 1 ami quelques  jours apres  (ou j'ai apris à mon ex que j'avais le vih)  lors d'un repas car il voyait que çà aller pas entre mon ex et moi, j'etais saoul et il m'a fait cracher le morceau ( comme quoi l'alcool c'est pas bon ) je regrette, meme si je pense qu il gardera le secret.
Et mon ex l'a dis a une amie infirmière le jour de l'annonce car elle etait désemparé et ne savais pas ce qui lui avait explosé à la figure.

Pour moi l'homosexualité commence juste à rentrer dans la tête des gens car dans les familles il y a un fils, un père, un cousin , un oncle, un grand père qui est homosexuel ( on peut mettre tout ça au feminin bien sûr ) et qui l'assume. Il y a eu des homosexuel de tout temps et on voit ou la pensée en est vis à vis de l'homosexualité actuellement dans notre pays et dans le monde il y a encore du chemin à faire dans certains pays. Alors le vih lui il en est à la préhistoire !!!!
C'est le serpent qui se mort la queue, moi j'ai peur de dire que j'ai le vih par peur du  rejet des gens, comme tu dis la serophobie rampante. Mais en même temps si on en parle pas !!!  Il est de notre devoir de dire (au gens receptif) qu'un seropositif qui suis sont traitement et qui n'a pas de prise de risques au niveau sexuel n'ai pas contaminant c'est une certitude maintenant d'aprés tout ce que j'ai lu sur ce site, il est de notre devoir en temps que seropositif de ne pas transmettre ce virus à d'autre. ( certains professionnel de santé sont même pas au courant, alors le cytoyens lambda !!! )

Enfin je m'egare peut etre, en gros, pour moi la disance, Oui et Non c'est au cas par cas, mais je ne suis pas pour le crier sur tout les toits. Au pouvoir public et au associations de faire un travail d'education aux gens aussi.

Portrait de zombi

cas par cas

Portrait de frabro

.Je déteste toujours autant ce mot de disance mais bon... Ce n'est pas le sujet Laughing

Il y a un juste milieu entre "le crier sur les toits" et s'enfermer dans le secret le plus absolu.

Pour avoir des rapports francs avec les personnes qui ont de l'importance pour moi je le dis toujours. Après, s'ils se barrent, c'est leur problème, pas le mien.

Dans ma famille et mes amis tout le monde le sait.

Dans les milieux médicaux, je dis systématiquement.

Dans mon milieu professionnel, mes employeurs et mes principaux collègues ont toujours été informés.

Ayant depuis longtemps abandonné le vagabondage sexuel, je n'ai plus ce problème. Du temps ou je l'avais, je ne disais que lorsque l'on passait d'un plan Q à une esquisse de relation. Les personnes qui ont compté dans ma vie sur ce plan là ont toujours été informées par moi presque au début de la relation.

C'est évidement un choix personnel : tout dépend du milieu dans lequel on vit, et je peux comprendre que certains préfèrent de ce fait garder le secret. Mais je crois que le secret absolu, dans la durée, est invivable et fait vivre dans une angoisse permanente qui n'est pas compatible avec la force nécessaire pour lutter contre la maladie.

Portrait de Exit

L'annoncer ou le garder pour soi, c'est un choix purement personnel, rien ne nous oblige à le dire. L'important est de bien vivre sa propre situation et de ne pas se torturer pour ceci. 

Lorsqu'on l'annonce, l'information ne nous appartient plus, et que la personne qui dispose de cette information est en droit de le dire à qui elle veut. Il faut donc en le disant à une ou plusieurs personnes s'attendre fortement qu'elles le disent à d'autres personnes qui ne vont certainement pas venir vers vous pour vous le dire et qui continueront à en parler à d'autres, une fin sans suite... Plus on le dit, plus l'information circulera, même si on vous dit qu'on va garder le secret, la nature humaine aime discuter.... 

Donc psychologiquement, il faut être prêt à surmonter celà, est-ce votre cas ?

C'est à vous seul de le savoir.