Euthanasie : 156 députés appellent à légiférer

7 Mars 2018
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Plus du quart des député-e-s, pour la plupart de la majorité LREM-MoDem, ont demandé le 1er mars de légiférer en faveur de l'euthanasie en 2018 afin de "donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps". Cet appel a fait l’objet d’une tribune publiée dans "Le Monde". "Le choix de la personne doit pouvoir être respecté, quand il est libre, éclairé, soumis à nulle contrainte ou dépression, exprimé de façon réitérée, et que des médecins ont confirmé l'impasse thérapeutique", indiquent les député-e-s dans cette tribune dont le député Jean-Louis Touraine (LREM) est "à l'initiative". Les premiers signataires rassemblent notamment la présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM), le chef de file des députés PS Olivier Faure, l'ex-Premier ministre Manuel Valls ou encore le vice-président de l'Assemblée Yves Jégo (UDI/Agir). Les signataires, note l’AFP, appellent à "sortir de l'hypocrisie". Ils rappellent que "89 % des Français considèrent important de légaliser l'euthanasie". "De nombreux Français en phase avancée d'une maladie incurable vont également chercher — et obtenir  — la délivrance dans l'un ou l'autre des pays ayant déjà légiféré sur cette possibilité", disent-ils. "Un malade en fin de vie, dans une impasse thérapeutique, peut obtenir une aide à mourir dans les hôpitaux français", affirment-ils. "Ces euthanasies sont pratiquées en toute illégalité. D'après l'Ined [Institut national d’études démographiques, ndlr], entre 2 000 et 4 000 personnes reçoivent cette aide chaque année dans notre pays", écrivent-ils. "Il en va aujourd'hui de cette question comme il en allait de l'IVG au début des années 1970", ajoutent-ils, appelant à "sortir de l'hypocrisie qui prive certains d'une aide souhaitée et qui impose à tous une agonie pénible". "C'est pourquoi nous, député-e-s issus d'horizons différents, proposons de légiférer en ce sens au cours de l'année 2018", concluent les signataires de la tribune.

 

Commentaires

Portrait de ballif

quand nous ne verrons plus des mourants au pouvoir  nous pourrons peut être parler de la fin de vie  tenir en vie artificielle des personnes de plus de 99 ans est une stupidité française  en anglettaire ces personnes sont chez eux  et partent en douceur entourés de leurs proches  pas dans un hôpital dans une chambre seul