Drogues : l’Europe plaide pour des peines alternatives

19 Avril 2018
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Le Conseil européen  a adopté, fin mars, des conclusions sur les alternatives aux peines coercitives pour les personnes ayant commis des infractions liées à l’usage de drogues, indique un communiqué de l’EMCDDA (European Monitoring Centre on Drugs and Drug Addiction). Cet accord politique appelle les Etats Membres de l’Union européenne à mettre efficacement en œuvre des mesures alternatives et à contrôler et évaluer leur mise en œuvre. Il les invente aussi à développer et à partager les meilleures pratiques dans le domaine et accroître la sensibilisation. Pour cette instance, il faut que les systèmes légaux des 28 pays de l’Union Européenne mettent en place ces mesures pour prévenir la criminalité, réduire la récidive, renforcer l’efficacité du système judiciaire tout réduisant les risques pour la santé et les risques sociaux. En fait, il s’agit de créer un équilibre, rarement atteint dans les législations actuelles. Sont notamment mentionnées comme mesures alternatives : l’éducation, la suspension d’enquête ou de poursuite, la suspension de sanctions avec obligation de traitement, le soin, la réintégration sociale. Cette stratégie a été lancée en 2017 lors de la présidence maltaise du Conseil de l’Europe, puis promue par la présidence estonienne qui a pris la suite, puis la présidence bulgare.

 

Commentaires

Portrait de IMIM

les lois qui sont votées en France pour la pénalisation des drogues, ne servent qu'à renflouer les caisses de l'Etat, pendant qu'il en est temps......le grattage jusqu'au boutisme........

Tous savent que la criminalisation des drogués est la politique du pire.......
C exactement le mm principe qu'à l'époque de la prohébition aux EU