Un compagnon de longue date

Mots clés  : charge virale indétectable

Bonjour à tous, j’ai appris récemment qu’une personne avec qui j’entretenais Une relation depuis un mois était séropositive mais avec une charge indétectable depuis 7 mois, nous avons toujours utilisé un préservatif sauf une fois ou je l’ai pénétré une fois rapidement avant de se Reprendre rapidement et de mettre un preservatif directement. Je voulais savoir si il y avait un risque possible de contamination, merci d’avance. 

Commentaires

Portrait de passeigdegracia

En précisant que la charge virale est indétectable, vous connaissez sans doute  la réponse!!!

Elle se trouve sur Google et ailleurs.

Le risque zéro n'existe pas, que ce soit biologique (apparition de résistance si la personne traitée ne prend plus correctement son traitement)  ou bien le risque que cette personne vous ait menti en se disant indétectable.

Mais au lieu d'appeler les lecteurs du forum à faire des conjectures sur une éventuelle contamination, pourquoi n'achetez vous pas le test vih à 10€ à la pharmacie?

Portrait de Ronnie

Ce qui revient à préconiser le port systématique du préservatif, eh oui, même pour les couples qui se promettent la fidélité (un écart est si vite arrivé), de même qu'il est imprudent de prendre l'avion (conduire une voiture, n'en parlons pas) ou de traverser la rue.

Portrait de Ronnie

Si la charge virale est indétectable, autant dire que le risque est négligeable. Tu pourrais demander à voir le dernier bilan sanguin de ton partenaire, au moins pour t'assurer de sa bonne foi. 

Si même il ne prenait pas de traitement, le fait d'avoir eu le rôle d'actif pendant un court moment ne représentait pas un grand risque. 

Portrait de yan31

La Tasp marche (toujours)

Zéro transmission signifie zéro risque. La transmission anale du VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) ayant une charge virale supprimée était moins documentée que chez les hétéros. Dans la suite de l’étude Partner de 2014,  les résultats finaux de cette étude multicentrique à travers quinze pays ont été livrés ce lundi matin concernant les HSH. Elle concernait 976 couples gays séro-différents, étudiés pendant près de dix ans. Les couples avaient des rapports sexuels sans préservatif, et ne rapportaient pas utiliser une prophylaxie post-exposition (traitement d’urgence), ni la Prep pour le partenaire séronégatif. 20 % des couples, dépistés au moins tous les ans, ont été positifs pour une autre IST que le VIH. Mais sur les 77 000 rapports sans préservatif dans ces couples, il n’y a eu aucune nouvelle infection. Les quinze contaminations qui se sont produites étaient liées à un autre partenaire que le compagnon. Cela a été prouvé grâce à des analyses génétiques des souches concernées. Le risque est si proche de zéro qu’il faudrait "coucher 420 ans sans préservatif avec un partenaire indétectable pour voir une contamination", rapporte Alison Rodger, rapporteure de l’étude Partner en conférence de presse. Pas de contamination directement liée aux couples, c’est la plus grande preuve de l’efficacité du traitement comme prévention et une nouvelle pierre en faveur de la campagne U=U.