Tout sur ma mère

Mots clés  : vivre positif avec le VIH

qui dans ce forum mene la meme vie positive qu'avant d'etre VIH  ?

en 2017, il est dejà difficile pour un sero negatif de vivre positivement vu la conjoncture , je me pose la question de savoir comment font les VIH pour avoir une vie positive 

apres,  c'est quoi la vie VIH  positive ? bosser, fonder une famille, faire des projets à long terme, croire que la maladie est chronique , en parler à tout le monde comme on parle de la pluie et du beau temps dans son cercle social/amis(e) , etc... etc...

chanceux les VIH qui menent cette vie , SVP,  filez moi le mode d'emploi 

Commentaires

Portrait de lericou06

ça fait plus de 20 ans que je suis vih ,donc ma vie d'avant ................................................................................par contre je me suis souvent posé la question de comment aurais etais ma vie si je ne l'avais pas etais........................mais bon j'essaie de rester positif...,aprés tout ce temps le vih est loin derriere et n'est plus qu'un point parmis tant d'autres

Portrait de elmitchou

Moi aussi je positive , c'est pas par ce que je suis positif que je dois arrêter de travailler et d'avoir des ambitions.

Niveau boulot je postule à un poste supérieur , je ne veux pas laisser mon virus me foutre ma vie en l'air , même si ...

Niveau perso , nous avons le désir de construction ( bien sur ....rien ne sera dit pour la + au niveau bancaire !!!)

Oui c'est vrai le jour ou ......j'ai perdu tous espoirs , tous désirs , mais bon j'ai bien rebondi et il faut dire que nous sommes deux , et à nous deux on positive un max .

Le seul moment qui nous fait pensé que nous somme positif , c'est la prise de notre traitement , sinon on vit comme des séro- .

Portrait de didfie

Bonjour

Je suis séropo depuis juin 2013. Je suis marié j'ai 4enfants et une petite fille.

Je suis gay hors couple c'est à dire que je n'aime que les hommes.

Avoir le vih ne m'empêche pas de vivre . Oui je sais cela ne fait que 4 ans que je suis sous traitement et les traitements d'aujourd'hui sont différents d'il y a 20 ou 30 ans.

Je m'éclate en faisant du théâtre et du cabaret dans une petite troupe. Prochain thème de cabaret : les différentes orientations sexuelles.

De plus j'ai un amant depuis mars 2016 qui vit avec un homme . Je lui ai annoncé 2 mois après notre rencontre ma séropositivité. Il a souhaité faire un break de 2 semaines pendant lesquelles il s'est renseigné sur le vih. Et après notre relation amoureuse est repartie. Depuis je vis avec lui une relation d'une intensité amoureuse dingue. Pas un jour sans sms. Pas une semaine sans visite .Nos relations sexuelles sont protégées.

Je le dis franchement je vis normalement avec le VIH. Mais peut-être ai-je de la chance? Ma femme l'a accepté et j'ai trouvé l'amour auprès d'un homme qui lui aussi l'a accepté. Mais quel bonheur.

Didier

Portrait de jean-rene

J'étais marié et père de 2 enfants quand j'ai goûté à l'homosexualité à partir de 1980 et ai attrapé le VIH en 1983.

Détecté séropo en 1985, sous traitement depuis 1986, j'ai quasiment connu tous les ARV, mais ai eu la chance de n'avoir presque pas d'effets secondaires, à part quelques diarrhées, au début, et une hépatite médicamenteuse, en 1999, due à un ARV.

Du fait que mon VIH est résistant à pas mal d'ARV, je suis, actuellement, sous pentathérapie boostée au NORVIR, mais je gère mes prises de médocs sans problème comme je les ai toujours gérées.

J'ai attendu 11 ans que mon épouse me demande quelle maladie j'avais, pour lui dire que j'étais séropo au VIH. Mes enfants, qui avaient alors environ 25 ans, s'en doutaient depuis longtemps. A part mon épouse et mes enfants, je n'ai jamais informé personne de ma famille de ma séropsitivité, pas même mes parents ni mes cousins.

J'ai le même infectiologue depuis 30 ans et c'est quasiment, pour moi, un ami. De plus, grâce à AIDES, j'ai trouvé des amis séropos qui m'ont permis d'exprimer mes inquiétudes. Beaucoup de mes amis sont actuellement séropos et ce lien qui nous attache les uns aux autres, est très fort.

Mon entreprise a découvert ma séropositivité grâce à un test masqué avant que je ne l'apprenne, et cette découverte l'a conduite à me mettre progressivement sur une voie de garage mais je n'ai pas perdu mon travail.

Je n'ai rien perdu, du fait de mon VIH, de mon goût à m'investir dans des activités extra-professionnelles; au contraire.

Le VIH est pour moi une EPREUVE POSITIVE qui a fait de moi un être plus fort.

Portrait de jl06

bizare et temps mieux mieux  pour vous , à vous lire on à l,impressions que d,etre séro et juste une étape ,

je pousse le bouchon à mon habitude ....(provoc)

ça ferait meme tendance ....je suis pas aussi sur que pour beaucoup cela passe aussi bien qu,on peut le lire 

NON etre séro et pas une sinécure !

Portrait de jean-rene

JLB, relisez le post de Unepersonne.

Unepersonne demande des témoignages de "chanceux" qui "mènent une vie VIH positive", il ne demande pas des témoignages de séropos dont le VIH a détruit la vie comme c'est, malheureusement, le cas pour lui.

Bien sûr que pour beaucoup cela ne se passe aussi bien qu'on peut le lire dans mon témoignage. J'en suis parfaitement conscient et vous dispense de votre ironie sur ce que ma vie aurait de "'tendance". J'ai 76 ans et j'ai passé l'âge des attitudes, si j'en ai, d'ailleurs, jamais eues.

Unepersone demande qu'on lui remonte le moral en lui exposant des cas, exceptionnels, où le VIH peut être vécu de façon pas totalement négative; et vous, tout ce que vous trouvez à lui dire, c'est que mon témoignage vous paraît "bizarre" et, en somme, peu crédible !

Bravo pour la psychologie !

Portrait de Claudine

Bonjour à "Une personne" et à vous tous !

Contaminée depuis 1988 j'ai eu la chance, je dis bien la chance de ne jamais avoir eu de maladie opportuniste si ce n'est des problèmes de baisse de plaquettes au début mais avec l'arrivée des trithérapies tout est revenu à la normale.

C'est vrai que l'annonce a été un vrai tsunami surtout pour la natalité qui pour moi était à l'époque terminée avec cette annonce.

J'ai toujours été d'un naturel optimiste et je me suis dis que je continuerai à vivre comme avant tant que je le pourrais et c'est ce que j'ai pu faire.

A l'époque j'étais en couple, mon ami a aussi appris sa S+ qui l'a été le premier ? La question ne s'est pas posée. je suis restée avec lui pendant presque 20 ans et j'ai eu l'immense bonheur d'avoir un enfant en parfaite santé, non contaminé puisque j'étais sous trithérapie avec une charge virale indétecable pendant ma grossesse. Puis mon ami et moi nous nous sommes séparés et j'ai donc entamé la dure réalité de la recherche d'un binome en étant S+. C'est vrai que ce n'est plus pareil car j'ai toujours eu peur de rencontrer un S- et devoir lui annoncer ma S+ , peur de sa réaction surtout car j'ai eu au début de ma contamination beaucoup de personnes qui m'ont rejetées même dans ma famille.

J'ai donc cmmencé la recherche dans des sites comme celui-ci mais jusqu'à présent j'ai rencontré des personnes mais pas LA personne. Après ce n'est pas forcément à cause du virus même en étant S- on a du mal à trouver celui qui nous correspond et avec l'âge aussi on devient moins tolérant.

Tout ca pour dire à "Une personne" que je pense qu'il faut être déjà positif dans sa tête (pas de rapport avec le virus!) et cela est valable pour tout un chacun. J'ai aussi  eu des problèmes de lipodistrophie, en 1999 j'ai du faire une lipostructure du visage pour me réinjecter de la graisse du ventre dans les joues, je prends surtout au niveau abdominal et comme vous le dites pour une femme c'est encore plus dure. Quand je vois mes photos de jeunesse en maillot de bain....au début j'ai eu beaucoup de mal et de complexes mais je me suis fait une raison, j'ai fait aussi une liposuccion abdominale prise en charge par la SS.

Une personne, j'ai lu tes articles dans ton blog et je remarque que tu as l'air plein de rancoeur envers les médecins et les femmes. Moi aussi quand je parle à mon médecin de mes problèmes de lipodistrophies, il me répète en boucle, "oui mais sans ces traitements que vous avez pris à l'époque vous ne seriez plus là" et j'ai vraiment le sentiment que ce n'est pas son problème que seul la charge virale et les T4 lui importent. Il faut essayer, je dis bien essayer de prendre tout cela plus légèrement, ne pas ressasser. Pour les femmes c'est pareil, tu es surement tombés sur les mauvaises, nous ne sommes pas toutes ainsi. Moi aussi j'ai rencontré des salauds mais je ne géneralise pas, il y a tant d'hommes et de femmes sur cette terre ce n'est pas possible d'être tous semblables.

Je devance JLB06, non etre S+'est pas un long fleuve tranquille, il y a les ocnultations, les examens, les comprimés à prendre qui te le rappelle tout le temps, mais je dis qu'on peut quand même bien vivre avec même si tu n'es pas de cet avis, car c'est ce que je vis.

Une personne, je suis en région parisienne et je serais heureuse qu'on puisse communiquer tous les 2.

Bonne journée à vous tous

Claudine

Portrait de unepersonne

... qui a connu les ravages de la maladie durant les années 80

de 86 à 96 où les tritherapies sont apparues  , ce fut une hecatombe , vivre positivement sa vie apres ça demande des capacités/ ressources mentales pour rebondir sur un nouveau depart

prendre un nouveau depart avec un tel secret à porter seul  plus une epée de damocles au dessus de la tete risquait de  brider/ternir ma personnalité/caractere voire de me nuire dans mes relations sociales/professionnelles/amicales/amoureuses vu l'image que ce virus vehicule , j'ai preferé ne pas vivre plutot que vivre echecs sur echecs ( suppositions/convictions ) 

pour moi, ce virus est incompatible avec une vie normale voire positive , prendre un ttt tous les jours est dejà pas une vie normale, voir son physique se modifier  ( lipo) n'est pas une vie normale, aller chezz l'infectio tous les 6 mois n'est pas une vie normale  etc...  apres chacun a sa propre vision d'une vie normale et positive , chacun sent, vit sa vie selon sa personnalité/caractere  

 

Portrait de bonheur9

bonjour à tous , je viens de lire les témoignages de personne  qui ont comme moi le vih , moi cela fais 9 ans que j ai le vih et bientot 4 ans de tritérapie et je me dis nous avons de la chance d etre en France  , nous avons les traitements  efficace sans effets  secondaire  et pas de lipodistrophie  avec les nouveaux médicaments , et je peut dire qu"ils sont efficace  les médicaments  vive la science  et je suis sur que les chercheurs vont trouver un vaccin contre ce virus , je suis très optimiste , par contre  lorsque nous avons le vih , il  y a  plein de chose que l 'ont peut  plus faire comme  travailler  dans certaine  entreprise  comme  la  SNCF et  autres  grande société  nationale  ou les tests  de  VIH sont effectuer à l embauche , d ailleurs je trouve cela choquant  mais bon  c est la loi  en France  , donc  beaucoup d entreprise en France  font des tests VIH à leur personnel comme  la  SNCF  et  Air France  , par  exemple aussi  si vous voulez vous  expatriez  impossible  quand on le  VIH car  comment faire pour avoir son traitement  donc  avoir le VIH c est  faire son deuil  sur certain projet  , par contre quand on est  indétectable  on peut  avoir des enfants  avec une femme  comme  tout le monde  et  la  femme  et les enfants  seront jamais  contaminéé  donc la  Science   à  fait de super progrès 

Ensuite  en France beaucoup  de gens ont peur du VIH biensur je les comprends  mais qjuand les gens sont indétectable ils sont inoffensif  et les  femmes  séronégative peuvent se marier  avec un mec  séropo  sans  crainte et avoir des enfants  normalement , car  plein de  mec  séropo qui veulent  des entants pensent  qu ils sont le  vih  qu ils peuvent pas se marié  et avoir des enfants mais  les  tritérapies  ont tout changer  ,  certain medecin pas très cool  aiment pas le dire  que les gens indétectable  peuvent faire des enfants  comme  avec femme  séronégative  sans problème et se marié  comme tout le monde

si on veut un monde  sans  vih il faut  dire  aux  hommes  hétéros  et  femmes  hétéros  que les gens indétectable peuvent faire des enfants  comme tout le monde  c est important de faire passer  le  message  car beaucoup de mec   séropo hétéro  se prive de se marié  à cause de ça  , alors que si isl sont indétectable ils peuvent se marié et faire des petits  loup  sans problème 

En faite quand on prends ces  cachets  tous les jours  il faut se dire  que vous prenez  vos vitamines  , je me suis dis cela dès le début  et en plus j en prends  des vitamines  tous les matins  et aussi  il faut décoller  l adhésif du flacon  comme ca  cela vous donne  un flacon neutre  sans marque extérieur  , et aussi  rappeller  l importance  de manger  beaucoup d agrumes  et  d  Ail et  du curcuma  pour les gens qui sont séropositifs  , je me  répète mais le citron  et  l ail  et le curcuma  +poivre noir dans un yaourt  super important  de prendre cela  souvent  le soir  ,  l ail  rose  Français  de LAUTREC   il est super fort  et donc super pour les bronchites

Portrait de Claudine

bonheur9 je souhaite rebondir sur ton message.

Comme je l'ai dis, j'ai eu une grossesse en étant S+.  Contaminée en 1988, dès le début dans le milieu médical on m'a dit que je devais faire le deuil d'enfant à moins d'être une criminelle en mettant au monde un enfant contaminé ou de laisser un orphelin si jamais je venais à mourrir. Ces paroles ont raisonné dans ma tête pendant bien longtemps. Puis les trithérapies sont arrivées en 1996, au bout d'une année mes résultats étant très bons, mon médecin m'a indiqué à ma demande la maternité de l'hôtel Dieu à Paris qui avait un service spécialisé pour les grossesses de femmes S+. Il est vrai qu'au début j'avais peur que mon enfant rencontre des problèmes soit de malformation ou autres à cause de la trithérapie qu'il faut continuer à prendre pendant la grossesse. Pendant 3 années de suite je suis tombée enceinte mais j'ai fait ce qui s'appelle 'un oeuf clair" c'est à dire une grossesse qui s'arrête toute seule très rapidement. cela n'a rien à voir avec le VIH mais plutôt avec mon âge à l'époque (37/38/39 ans). Puis l'année d'après miracle la grossesse arrive à son terme à 40 ans, une grossesse que je souhaite à toutes les femmes car paradisiaque : aucun symptôme habituel (nausée, fatigue....) aucune douleur, aucun problème et au contraire une pêche et un moral d'acier. C'était peut-être du au bonheur d'avoir pu donner la vie malgré le virus et ce que m'on m'avait dit.

Tout ca pour confirmer que pour les S+ grâce aux tritherapies nous pouvons avoir des enfants non contaminés et en parfaite santé.

Et Par une personne, c'est dommage que tu te sois toi même, comme tu le dis privé de vivre. J'ai connu les débuts du VIH avant la tri, comme je l'ai dis j'ai été rejeté même par ma mère et d'autres très proches, à mon travail on ne me disait plus bonjour de peur d'être contaminé en me faisant la bise et quand je passais dans les couloirs les gens se taisaient et on me dévisageait. J'ai décidé de ne plus rien dire à personne sauf obligation médicale. Avec la tri, mon corps, mon visage se sont transformés et je ne me reconnaissais plus, impossible de me voir en photo ou video, j'avais l'impression que mon visage était déformé. Malgrè tout cela et plus encore j'ai toujours su et pu garder le moral. Je travaille et j'ai toujours pu travailler en temps plein même si certaines périodes ont été très difficiles moralement et physiquement.

Je pense que comme tu le dis chacun vit sa maladie à sa façon et cela dépend de son caractère et de sa personalité. tu voulais savoir comment font les personnes vivant avec le VIH pour avoir une vie positive, je t'ai parlé de mon expérience. Après tout n'est pas rose loin de là comme dit bonheur9 il y a plein de choses qu'on ne peut plus envisager mais il y a aussi des choses normales qu'on peut faire, tout dépend de ses projets et de sa façon de vivre.

Il n'y a pas de mode d'emploi, non, désolée. Si dès le départ on décide que le VIH nous pourrira la vie, il nous la pourrira, mais si on décide du contraire on pourra essayer de vivre comme tout un chacun. je suis persuadée que dans toute maladie le pshychique joue un rôle important.

bien amicalement

Claudine

Portrait de ballif

oui aujourd'hui la mère prend un traitement HIV et le bébé est protégé  a sa naissane lui aussi sera sous traitement pendant 1 an

bonne vie

Portrait de Claudine

bonjour,

Petit rectificatif au message de ballif :

Non mon bébé n'a pas reçu de traitement, il a juste été surveillé pendant 18 mois avec 1 prise de sang a effectuer tous les 6 mois pour vérifier son statut. Si a 18 mois les résultats sont toujours négatifs il n'y a alors plus aucune surveillance. Mon fils a aujourd'hui 15 ans et il se porte à merveille.

Portrait de Giancarlo

bonheur9 wrote:
il  y a plein de choses que l'on ne peut plus faire comme  travailler dans certaines entreprises comme la  SNCF et autres grandes sociétés  nationales où les tests de VIH sont effectués à l embauche, d'ailleurs je trouve cela choquant  mais bon c'est la loi en France, donc beaucoup d'entreprises en France font des tests VIH à leur personnel comme la SNCF et Air France

D'où tiens-tu ces informations au sujet de la SNCF et d'Air France ?

Je veux bien croire que certaines entreprises incluent des dépistages VIH dans leur visite médicale d'embauche, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'une personne qui se révèle séropositive ne sera pas embauchée. Un refus d'embauche pour cause de séropositivité est en effet illégal. Pour qu'un tel refus d'embauche soit possible, il faut que la médecine du travail déclare que la séropositivité entraîne une inaptitude à occuper le poste convoité, ce qui est maintenant difficile à justifier  lorsque les séropositifs sont suivis médicalement et en bonne santé. D'ailleurs, c'est a priori ce qui se passe chez Air France depuis plusieurs années : lien.

Pour la SNCF, je ne trouve aucune information en ligne sur de tels dépistages VIH.

Inutile de répandre de fausses rumeurs. En agissant ainsi, les séropositifs se créent eux-mêmes des limitations qui n'existent pas. On peut tout à fait travailler chez Air France ou à la SNCF en étant séropositif.

bonheur9 wrote:
Par  exemple aussi  si vous voulez vous expatrier impossible quand on a le VIH car comment faire pour avoir son traitement donc avoir le VIH ? C'est faire son deuil  sur certain projet.

Là encore, il faut être un peu plus nuancé. Déjà, si on s'expatrie dans un pays où, comme en France, le VIH est pris en charge à 100%, et que l'on a un contrat de travail local, alors on est affilié au régimé de sécurité social local et on bénéficie donc de ce 100%. Cela concerne de nombreux pays d'Europe. Ensuite, si on est véritablement "expatrié", c'est-à-dire envoyé à l'étranger par son entreprise française, alors en principe cette entreprise garantit que l'on puisse conserver une couverture sociale équivalant à celle dont on jouit en France, donc il est également possible d'être soigné gratuitement pour le VIH.

Après, oui, il y a certains cas de figures où ça peut être plus compliqué de conserver une couverture médicale satisfaisante quand on part à l'étranger, mais c'est une problématique qui n'est pas spécifique au VIH. Il n'y a pas que les séropositifs qui ont des soucis de santé.

Aussi, je vois ici plusieurs intervenants se plainde de ne pas pouvoir mener une "vie normale", une vie "comme tout le monde", qui serait définie par : une vie sans problèmes de santé, sans problèmes relationnels, sans problèmes professionnels, etc. Bref, une vie parfaite. Attention à ne pas pas confondre "vie normale" et "vie parfaite". Avoir une vie sans aucun problème n'a rien de normal !

Portrait de Claudine

Bonjour,

je suis d'accord avec Giancarlo sur ce qui concerne les tests qui seraient pratiqués par la SNCf ou AF, sincèrement je n'en suis pas du tout certaine et comme tu le dis, il serait parfaitement interdit de refuser d'embaucher une personne car il est S+.

Je travaille dans un établissement public depuis bientôt 9 ans je ne suis pas fonctionnaire mais contractuelle. A l'embauche on m'a demandé mon extrait de casier judiciaire mais rien du côté santé, et de plus, il y a maintenant 5 ans je me suis fait reconnaitre travailleur handicapé par la MDPH et ma direction générale est au courant de ma séropositivité car je les ai informé, ce souhait venait de moi on ne m'a rien demandé c'est jsute que je me sentais en confiance et j'ai bien fait. Je ne recommande absolument pas de faire la même chose, c'est à dire d'informer votre employeur de votre S+ car il y a encore des sociétés et des personnes surtout pour lesquelles cette maladie est encore mal vue car mal connue. Chez mon employeur précédent où je suis restée 10 ans je n'ai jamais rien dit à personne car je sentais que le climat n'était pas favorable.

Giancarlo wrote:

Aussi, je vois ici plusieurs intervenants se plainde de ne pas pouvoir mener une "vie normale", une vie "comme tout le monde", qui serait définie par : une vie sans problèmes de santé, sans problèmes relationnels, sans problèmes professionnels, etc. Bref, une vie parfaite. Attention à ne pas pas confondre "vie normale" et "vie parfaite". Avoir une vie sans aucun problème n'a rien de normal !

Tout à fait d'accord aussi sur ce que tu as dis;

"Une personne" qui a commencé ce forum voulait des avis de personne essayant de mener une vie normale mais comme tu le dis attention à la différence, les gens qui ont une vie normale ont aussi des problèmes de toutes sortes.

Portrait de basique

Vivre positivement le VIH, c'est possible : voici le mode d'emploi pour chaque problème

- lorsqu'on veut acheter une maison ?-> on paye cher l'assurance ou on reste locataire

- lorsqu'on doit voyager à l'étranger ? -> on va là ou c'est possible et on cache ses médocs

- lorsqu'on cherche un dentiste ? -> on se brosse bien les dents comme ca on a pas besoin d'y aller

- lorsqu'on est gené, à la pharmacie, au labo....? -> on met un chapeau et des lunettes de soleil

- lorsqu'on est fatigué ?-> on se couche comme les poules (mais pas avec)

- lorsqu'on doit toujours penser à prendre ce fichu traitement ?-> on charge une appli sur son portable

- lorsqu'on vit avec les effets secondaires ? -> Génial :on pète, on chie, on gonfle, on dégonfle, on fait des cauchemars, bref on s'éclate....

- lorsque vos amis s'éloignent ? -> on se dit que ca éloigne aussi les cons

- lorsqu'on veut se projeter dans une relation amoureuse? -> on choisit la branlette, ou la poupée gonflable.. ou on prend le risque de se faire jeter

- lorsqu'on à un désir d'enfant? -> on hésite, on se renseigne... on ose ou on ose pas

- lorsqu'on doit taire sa fatigue au travail ?-> on raconte qu'on a travaillé tard sur un dossier (on peut même avoir une promotion si on le fais souvent !)

- lorsqu'on se demande comment on va vieillir ? -> on s'en fout on sera peut-etre mort avant

Ben voilà!! c'est pas compliqué... il faut se marrer :-)

Portrait de jean-rene

Tu sais, Basique, qu' Unepersonne est particulièrement dépressif du fait de son VIH, et qu'il demande qu'on lui indique s'il y a une petite lueur d'espoir de vivre positivement  malgré notre virus.

Et toi, tout ce que tu trouves à faire, c'est à l'enfoncer dans sa déprime avec ton ironie mordante caractéristique de ce que fut, et est encore parfois hélas, le site.

Merci pour lui.

Portrait de positive76

Quand on est bien dans sa tête, on est bien dans son corps (séropositif ou pas ...).

Il n'y a pas de mode d'emploi : être positif est un état d'esprit.

Quand on aime la vie, quand on sait donner, quand on sait se poser les bonnes questions, quand on sait lâcher prise, quand on sait faire ce qui nous fait vibrer, quand on sait s'émerveiller, quand on sait rebondir toujours et encore ...

Ce n'est pas "avoir" mais "être" ...

Voici donc quelques petites pistes de réflexion.Smile

Portrait de Cenestpasquelesautres

Bonjour tout le monde

J'ai bien lu les messages précédent et ils m'aident beaucoup à avoir un peu d'espoir.

Je viens d'apprendre ma seropositivite et certainement je ne vous apprend rien quant à l'angoisse que cela génère. Le jour où j'ai eu mon premier résultat j'ai pas pu y croire malgré que je savais que scientifiquement le résultat western blot ne peut que confirmer. Chose faite. Le premier soir j'ai pas pu fermer l'oeil et je pouvais entendre mon coeur à travers le matelas.

Depuis les événements se sont enchaînés tests, analyses (c'est un parcours du combattant dans mon pays) et rencontre avec l'infectiologue.

Mes journées sont ponctuées par des pensées pessimistes et des espoirs fous allant jusqu'à penser que je serai un des chanceux qui résistent la maladie ou que d'ici un an nous découvrirons la cure. J'ai la chance d'avoir frère et un cousin médecins auxquels j'ai pu annoncé la nouvelle. Évidemment mon partenaire également des le premier jour. Ceci étant je me réveille chaque jour avec une angoisse et la question perpétuelle est ce que ma vie est foutue? J'ai eu jusque là une très bonne carrière et je me demande si cela pourra continuer. Depuis l'annonce je suis entre deux mondes. Depuis ce jour j'evite d'etre tout seul et j'ai perdu l'intérêt de tout. Je ne lis plus, je ne peints plus etc. Ma journee se limite en un soucis : etre avev les autres pour ne pas penser. Je ne vais pas vous mentir j'arrive à oublier et à profiter de mon quotidien certains moments de courte durée. Pour faire face je consulte un psychiatre mais j'ai refusé d'avoir un antidépresseur.

Malgré que déjà 4 personnes connaissent mon statut sérologique je me sens seul. J'ai peur de la solitude. J'ai peur pour mon avenir. J'ai peur de la suite. Le médicament en lui même (demain je serai fixé) me fait peur. Cette restriction de boire sa ou ses pilules à heure exacte me fait peur (ridicule :je m'entraîne depuis 3 semaines).

À part ce sentiment je suis engagé contre moi-même,  contre la personne qui me l'a transmis et contre tout. Parfois je suis même engagé contre la communauté scientifique qui n'a toujours pas trouvé de cure et je suis certain que si les moyens ont été mis depuis le départ aujourd'hui le vih serait l'équivalent de la grippe. 

Je m'excuse d'avoir déversé tout ici. Je suis désolé que ce soit si négatif. Et je m'excuse de la qualité de la rédaction et orthographe également. Je sais Molière ne doit pas être très content.

Portrait de balwin

 

Jean rené nous manque toujours beaucoup. Il avait eu une vie riche et savait instruire, apprendre, transmettre surtout. 

Je ne dois pas être seul à regretter sa présence bienveillante. Il y a des hommes dont l'érudition, le savoir rassurent

quand ailleurs ils écrasent leur interlocuteur.

Il est bien difficile pour de jeunes gens de penser les années 80 voire 90, bientôt 2000.

Peut-on leur imposer un devoir de mémoire ?

"Vous savez mon amie ce qu'il reste d'un texte après une ou deux traductions (...)"