Tout sur ma mère

Anne Bouferguène :- ancienne étudiante séropositive- diplômée en commerce et expert comptable- ancienne Directrice Générale de Jet Tours- ancienne directrice Générale Déléguée de Thomas Cook- ancienne directrice d'Activité Europe-Afrique du Nord-Proche Orient de Voyageurs du Monde- présidente-propriétaire de Camelio Conseil- ancienne championne de France d'escrime en équipe- marathonienne "Témoignage de Anne" : https://www.youtube.com/watch?v=B6tZEYYfvIM "Stade 2 : Anne Bouferguène, survivante" : https://www.youtube.com/watch?v=-pENosLfuNU "JMS 2012 : Anne Bouferguène" : https://www.youtube.com/watch?v=ccKx7joLtIo "Anne Bouferguène : du déni à l'acceptation" : https://www.youtube.com/watch?v=lP2RsgWFyL0 "Anne Bouferguène, séropositive : Les gens ont bien réagi - RTL" : https://www.youtube.com/watch?v=vbzvDkzE2yQ "On rentre dans le couloir de la mort quand on vous apprend que vous êtes séropositif" : https://www.youtube.com/watch?v=zMKmFnlg2Rk "Un mal qui ne se dit pas" : https://www.youtube.com/watch?v=N3xIWFUiL4w "Hondelatte Raconte : Anne… envers et contre le sida (Récit intégral)" : https://www.youtube.com/watch?v=je675jfVIN4

Patrick Cohen, chirurgien orthopédiste : "Je suis chirurgien, j'ai le sida. Les risques du métier" : https://www.ina.fr/video/CPB96003029

Hommage à Patrick Cohen (1940-2006)
Le docteur Patrick Cohen est décédé le 31 août 2006, à l'âge de 66 ans. Ancien interne des Hôpitaux de Paris, chirurgien orthopédique, membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique, après avoir été interne, puis assistant du service d'orthopédie du centre hospitalier de Saint-Germain-en-Laye, il a été nommé chef de service en 1987.  Victime du SIDA, contracté en 1983, alors qu'il avait 43 ans, au cours d'une intervention sur une patiente contaminée, sa maladie n'a été reconnue qu'en 1993 après la survenue de complications infectieuses graves qui l'ont forcé à abandonner son activité professionnelle.

Patrick Cohen était un chirurgien de grande qualité, très aimé de ses patients auxquels il consacrait sa peine et son temps sans compter.  Esprit curieux, intelligent, inventif, son nom doit rester attaché à l'ostéotomie sphérique dont il est l'inventeur, utilisée à Saint-Germain à plusieurs reprises pour les cals vicieux des fractures intertrochantériennes, de l'extrémité supérieure du tibia et du calcanéum et au transplant libre « os-tendon rotulien-os » pour le remplacement du ligament croisé antérieur du genou. Il a, parmi d'autres, apporté sa marque à cette technique sous la forme, d'une part, de la longueur de la baguette rotulienne de 4 cm de long, autobloquante dans le tunnel fémoral, et tibiale de 3 à 4 cm de long, coulissante dans le tunnel tibial ; d'autre part, de la très bonne tension assurée par un fil métallique fixé sur la baguette tibiale et enroulé sur une vis perforée corticale transversale. Cette technique a été utilisée par Patrick Cohen dès 1979, puis appliquée au ligament croisé postérieur dès 1981.

Après avoir été forcé d'abandonner la pratique chirurgicale, Patrick Cohen s'est dépensé sans compter pour que ces contaminations peropératoires soient admises dans le cadre des maladies professionnelles et c'est en grande partie grâce à lui que les chirurgiens bénéficient de cette reconnaissance. De plus, il n'a pas ménagé ses efforts pour informer les chirurgiens et leurs aides des risques que faisaient courir cette contamination.  Les dernières années de sa vie ont été un calvaire pour lui, son épouse et ses quatre enfants. Il a résisté pendant 23 ans avec un courage et un calme qui forcent l'admiration et le respect.
Source : https://www.em-consulte.com/en/article/131922

PROFESSIONNEL DE SANTÉ. UN COMBAT JUSQU'AU BOUT DE LA VIE

En 1983, le chirurgien Patrick Cohen est contaminé par le VIH lors d'une opération. Il ne cesse, depuis, d'alerter sur les risques de sa profession.

" Je voudrais d'abord dire que ça m'aurait embêté de mourir avant que le problème ne soit exposé au grand jour. " C'est par ces mots que le docteur Patrick Cohen débutait l'interview accordée à l'Humanité le 20 novembre 2002, à l'occasion de l'affaire de la clinique Jacques-Cartier de Massy, dans l'Essonne. Plus de 900 patients venaient d'être invités à faire un test de dépistage du virus du sida après la découverte de la séropositivité d'un soignant de l'hôpital. L'occasion pour le docteur Cohen de se faire entendre plus largement, lui qui, pendant des années, s'était battu tout seul pour se faire reconnaître comme accidenté du travail.

Tout débute par " une minuscule piqûre à l'index ", le 20 mai 1983. Le docteur Cohen, spécialiste de chirurgie orthopédique à l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), mentionne l'incident dans le compte rendu opératoire. Quelques semaines plus tard, il est atteint d'" une mononucléose infectieuse ". Il vivra ensuite normalement jusqu'en 1992, date à laquelle, après une infection pulmonaire, il ressent une intense fatigue. Il passe entre les mains de psychiatres, de neurologues. Jusqu'à tomber dans le coma. Sa femme finira par réclamer un test pour le VIH. Résultat : positif. Par miracle, son épouse et sa fille, née après sa contamination, sont épargnées.

Ses esprits recouvrés, il décide d'alerter la DGS et la direction de l'hôpital. Il est traîné de commission en commission qui concluent toutes que son accident est sans rapport avec son activité professionnelle. Excédé, il alerte la presse et un premier article paraît dans le Monde le 20 octobre 1995. " Vous imaginez, j'avais opéré entre 6 000 et 7 000 personnes ! Les gens affolés se précipitaient à l'hôpital. " Sur les mille personnes testées, une femme de soixante-quinze ans est diagnostiquée positive. Probablement contaminée en 1993, comme le signalait le compte rendu du docteur Cohen. Ce dernier la rencontre plusieurs fois, l'aide à obtenir une indemnisation des assurances. Supportant mal son traitement qu'elle néglige de prendre, elle décède en 2001. Le docteur Cohen, sous trithérapie depuis 1994, poursuit son combat pour que des histoires comme la sienne ne se reproduisent plus.

Source : https://www.humanite.fr/node/304588

Santé Un chirurgien qui a contracté le VIH appelle au test systématique de ses collègues

Une journée nationale de dépistage, un appel du monde du show-biz et de la mode, ces derniers jours, la mobilisation contre le sida est revenue sur le devant de la scène. Pourtant des tabous demeurent. Le cas de Patrick Cohen (lire ci-dessous) a démontré dès 1993 que des médecins contractent, voire transmettent, le virus. D’autres affaires du même type ont eu lieu ces dernières années à Bordeaux, Caen, Noisy-le-Sec ou Massy. Aujourd’hui, 150 000 accidents d’exposition au sang sont déclarés chaque année en milieu hospitalier. Les statistiques évaluent le risque de blessure pour les chirurgiens à une piqûre toutes les 125 heures d’opération. La question d’un dépistage du personnel de santé se pose donc.

En décembre, le Conseil national du sida a tranché : un dépistage obligatoire chez les personnels de santé ne « protège pas les patients du risque » et « peut avoir des conséquences négatives en termes de prévention ». Le Conseil national de l’ordre des médecins juge, lui, qu’un dépistage généralisé des professionnels est « peu pertinent », « fort coûteux » et d’une « efficacité douteuse ». Il préconise plutôt des contrôles « relevant d’une démarche volontaire ». L’ordre rappelle qu’une « obligation morale » de se soumettre aux dépistages sérologiques s’impose aux disciplines les plus exposées et aux praticiens appartenant à des populations à risques. Et que le dépistage de l’hépatite B est obligatoire.

Une loi de mars 2002 oblige un professionnel à signaler à son administration un accident médical. Mais la profession reconnaît que les accidents d’exposition au sang ne sont pas tous déclarés. « Cette loi n’est tout simplement pas appliquée, assure Patrick Cohen, les chirurgiens ne se testent pas et les patients sont donc toujours soumis au bon vouloir des personnels de santé. Idem pour l’hépatite C. »

Source : https://www.20minutes.fr/france/45526-20050209-france-sante-un-chirurgie...

Bernard, ingénieur électrique et séropositif :

"Combat d'un séropositif" : https://www.youtube.com/watch?v=BmeTxbDRG0I

"VIVRE - Bernard" : https://www.youtube.com/watch?v=hF9OR_DcJVM

hellow wrote:

 

à la fin de l'émission , sur la question de la sexualité avec le vih , le Médecin n'aura pas réussi à faire passer un message d'importance " un séropositif sous traitement avec CV indétectable n'est plus contaminant "    https://youtu.be/hRjjl9p9fzA?t=393

La vidéo date du 29 mars 2012. A l'époque, il n'y avait pas encore beaucoup d'étude de très grandes envergures pour confirmer qu'une charge virale indétectable signifiait qu'on ne pouvait plus contaminer autrui.