Bercoff et Didier Maïsto: ( directeur de sud radio ) débat autour du droit d'informer dans les manifs.

Publié par avenger le 15.12.2019
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sud radio.

André Bercoff et Didier Maïsto - Toute vérité est bonne à dire invitent des journalistes, des web-vidéastes et des forces de l'ordre pour débattre sur le droit d'informer au sein des manifestations des Gilets Jaunes.

https://www.youtube.com/watch?v=BspUEmLnmQk

 

Commentaires

Portrait de jl06

 J,ai encore vu personne détenteur de la vérité ....et encore moins des journalistes ,

A qui ils leur faut un os à ronger chaque jours .... leur gagne pain , je parle en conséquence de chose que je connais pour avoir était un jour leur proie...

 

j,ai une haine particuliere pour cette proféssion  , au passage eux aussi profite du systéme , avec des abattement non négligables ! 

Aors la vérité chercher la ailleur tu gagnera du temps  Wink 

 

Portrait de jl06

Elysée, Matignon, ministères, Parlement: la vérité sur les chauffeurs de la République

ENQUETE - Dans les ministères ou au Parlement, élus et hauts-fonctionnaires abusent des véhicules avec chauffeurs. Un privilège typiquement français.

Véhicules dans la cour de l’Elysée

Quelque 36 conducteurs y sont employés, dont 30 en pool à disposition des cadres et conseillers. Ils sont 12 de moins qu’en 2012.

IP3 PRESS/MAXPPP L’opération avait fait un joli buzz. En juillet, François Ruffin, député de La France insoumise, avait posté une vidéo dans laquelle il interpellait, dans la cour de l’Assemblée nationale, les ministres attendus par leurs chauffeurs, moteur allumé pour bénéficier de la climatisation, en pleine canicule. Alors que les ministères se situent, pour la plupart, à quelques centaines de mètres. "Pourquoi vous ne venez pas en métro, il y en a pour quelques minutes", avait-il lancé à Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement. "Arrêtez de faire de la démagogie", avait rétorqué le ministre des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, au trublion de l’Assemblée. Jean-Michel Blanquer, dont le ministère de l’Education est à deux pas, visiblement gêné, avait tout de même admis : "Il faut faire des efforts."Attribut du pouvoir

Démago, Ruffin ? En tout cas, il a inspiré des candidats aux municipales, notamment à Paris. Pierre-Yves Bournazel (groupe Agir) a sorti une proposition choc : supprimer la centaine de voitures avec chauffeur (la ville affirme avoir réduit le parc à 41 véhicules), y compris celle attribuée au maire. "On ne peut pas souhaiter que les Parisiens renoncent à leur véhicule personnel et se déplacer en voiture avec chauffeur, critique-t-il. Paris n’est pas très étendu. On peut s’y déplacer à vélo ou en métro."

Une exception française. Vu de l’étranger, les bataillons de chauffeurs dans les ministères, au Parlement ou dans les grandes villes sont un révélateur de nos mœurs politiques. "C’est une illustration des privilèges accordés au sommet de l’Etat, souligne le politologue américain Ezra Suleiman, de l’université de Princeton, qui collabore à l’Institut Montaigne. En France, cela fait partie du statut et beaucoup de personnalités que j’ai rencontrées étaient fières d’avoir un chauffeur. Aux Etats-Unis, seuls quelques ministres en disposent, pour des raisons de sécurité. L’Allemagne est beaucoup moins généreuse que la France et les pays scandinaves, eux, ont supprimé cet avantage."

Un témoignage confirmé par l’ex-député René Dosière, inlassable contrôleur de la gestion de l’argent public : "Il y a une culture du chauffeur en France", lâche-t-il. Preuve récente :