L’homophobie en Pologne ne passe plus

8 Décembre 2020
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Tacle officiel. « Les représentants des pouvoirs publics et les leaders d’opinion doivent cesser de favoriser un climat de haine et d’intolérance à l’égard des personnes LGBTI, et renforcer au contraire le respect de leurs droits. La stigmatisation et le discours de haine créent un véritable risque de légitimation de la violence. Le sigle LGBTI ne désigne pas une idéologie, mais des personnes » a déclaré Dunja Mijatović, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, dans un mémorandum publié le 3 décembre. La commissaire y appelle les autorités polonaises à mettre un terme aux « dérives actuelles visant les militants et les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) du pays ». Cette condamnation officielle et publique s’appuie sur le travail mené par la Commissaire pour protéger les droits fondamentaux des personnes LGBTI en Europe et fait suite à des consultations en ligne avec les autorités polonaises, les structures nationales des droits humains et des organisations non gouvernementales œuvrant à la protection des droits des personnes LGBTI en Pologne. Un travail qui a été réalisé en octobre dernier. La Commissaire européenne s’est dite « vivement préoccupée » par l’augmentation tangible des propos haineux et la propagation de discours homophobes par des représentants des pouvoirs publics et d’autres instances et personnalités influentes de la société polonaise. « La haine et la déshumanisation ont un impact négatif non seulement sur les victimes, mais aussi sur le bien-être de la société. Elles signalent l’exclusion et menacent la cohésion sociale », a souligné » la Commissaire. Dunja Mijatović demande à la Pologne de veiller à ce que « le discours de haine et les infractions inspirées par la haine fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et les caractéristiques sexuelles soient dûment sanctionnés en droit et dans la pratique, notamment en reconnaissant les préjugés à cet égard comme une circonstance aggravante des infractions motivées par la haine ». Sont notamment visées les « chartes » anti-LGBT adoptées dans de nombreuses collectivités locales et municipalités polonaises : les fameuses « zones sans LGBT ». La commissaire en demande le retrait. Elle appelle également à rejeter plusieurs projets de loi visant les personnes LGBTI en cours d’examen par le Parlement polonais. 

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Portrait de jl06

Une nouvelle "lockdown partouze" interrompue par la police en Flandre Une semaine après la "lockdown partouze" de Bruxelles et son eurodéputé hongrois Jozsef Szajer qui a tenté de s'évader par une gouttière, la police de Beringen/Ham/Tessenderlo a mis fin à une nouvelle soirée sexuelle illégale à Paal, en Flandre, ce vendredi soir. Les dix personnes, cinq hommes et cinq femmes, présents dans cette "lockdown partouze" ont reçu une amende "corona", indiquent nos confrères du Nieuwsblad.

Aux alentours de 21h30 ce vendredi, la police locale a été informée qu’une fête illégale se déroulait dans une maison à Paal-Beringen, en Flandre.

Selon 'het Nieuwsblad', plusieurs véhicules étaient garés devant la maison où avait lieu la soirée clandestine.

Les équipes de police ont très vite compris qu’il s’agissait d’une nouvelle soirée sexuelle illégale en apercevant par la fenêtre plusieurs hommes et femmes à peine vêtus.

Mais ils n'ont pas réussi à s'introduire dans la maison pour stopper la fête clandestine car malgré des sonneries répétées, personne ne leur ouvrait la porte. 

Les policiers ont donc dû attendre l’arrivée des pompiers pour pouvoir pénétrer dans l’habitat, où ils n'ont trouvé que six personnes. Après avoir fouillé la maison, ils ont trouvé deux autre personnes cachées au sous-sol et deux autres à l'étage... dans un placard! 

Les policiers ont ensuite mis fin à cette nouvelle "lockdown partouze", une semaine seulement après celle de Bruxelles qui a beaucoup fait parler d'elle.

Tous les participants ont été verbalisés pour ne pas avoir respectés les mesures corona. Et une femme s'est même faite arrêter parce qu’elle refusait de coopérer avec la police.