Covid-19 : point infos !

Publié par jfl-seronet le 21.12.2021
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ThérapeutiqueCovid-19

Les nouvelles sur le champ de la Covid-19 n’en finissent pas, à l’instar des vagues qui se succèdent. En ce moment, à l’approche des fêtes de fin d’année, on parle beaucoup des rappels vaccinaux, de la crainte des conséquences, de plus en plus nettes, de la nouvelle vague en cours en Europe. On apprend que les faux pass sanitaires ont du succès en France et l’on se fait encore du souci à propos d’un accès universel à la vaccination anti-Covid.

Plus de 110 000 faux pass sanitaires

Il circulerait en France quelque 110 000 faux pass sanitaires anti-Covid, a avancé l’AFP (16 décembre) citant une source dans l’entourage du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Il y a eu plus d’une centaine d’interpellations sur les 400 enquêtes qui ont commencé à être ouvertes » depuis l’instauration, à l’été, du pass obligatoire dans certains lieux, a indiqué Gérald Darmanin lors d’une interview sur France 2. Ces interpellations visent à la fois des usagers-ères et des réseaux de trafiquants-es, précise son entourage. « Le problème des faux pass sanitaires, c’est que c’est souvent en complicité avec de vrais médecins ou de vraies infirmières », a expliqué le ministre, selon qui « c’est très difficile à prouver ». Des condamnations à de la prison avec sursis « et parfois de la prison ferme » ont déjà été prononcées, « notamment pour des utilisateurs de pass », a rappelé le ministre qui souligne que la peine encourue peut aller jusqu’à cinq ans de détention.

Vaccination obligatoire en France ?

Le président Emmanuel Macron n'a pas exclu d'avoir un jour recours à la vaccination obligatoire contre la Covid-19, tout en laissant entendre que cette mesure n'était pas la priorité pour le moment en raison de la forte couverture vaccinale existante en France et de la priorité donnée au rappel du vaccin pour endiguer la vague actuelle d’infections. Dans un entretien pré-enregistré diffusé (15 décembre) par TF1 et LCI, le chef de l'État rappelle que plus de neuf Français-es sur dix éligibles à la vaccination ont déjà un schéma vaccinal complet. « Vous savez, nous y sommes quasiment à l'obligation vaccinale quand vous avez plus de 90 % de ceux et celles qui doivent se faire vacciner » qui le sont, a souligné Emmanuel Macron. « Cette hypothèse existe bien sûr ! », a prévenu le président en réponse à une question des journalistes sur l'hypothèse que la vaccination contre la Covid-19 puisse devenir obligatoire, comme celles contre le tétanos ou la diphtérie. « Le plus important, c'est que tous nos compatriotes qui ont déjà eu une dose et une infection ou deux doses aillent vers ce rappel », a insisté Emmanuel Macron. Interrogé sur la vaccination des enfants âgés-es de 5 à 11 ans, il a réitéré son opposition au caractère obligatoire de la vaccination tout en appelant les parents à agir en responsabilité.

Omicron : la vaccination ne suffira pas

Une « action forte » est « urgente » face à la progression rapide du variant Omicron car « la vaccination seule ne suffira pas », a mis en garde (15 décembre) l’agence européenne chargée des épidémies (ECDC). « Dans la situation actuelle, la vaccination seule ne nous permettra pas d’empêcher l’impact du variant Omicron, car il n’y a pas le temps pour combler les déficits de vaccination toujours existants », a expliqué Andrea Ammon, directrice de l’ECDC. L’agence sanitaire de l’Union européenne a également relevé d’un cran, à « très élevée », son évaluation des risques du nouveau variant pour la santé publique, en recommandant une série de mesures dont le retour au télétravail et une prudence accrue lors des célébrations et voyages de fin d’année. Selon elle, il est « très probable » que le nouveau variant provoque des hospitalisations et des décès en plus de ceux déjà prévus par les précédentes prévisions centrées sur le variant Delta, jusqu’ici dominant. « Il est urgent qu’une action forte soit mise en place pour réduire la transmission, alléger le lourd fardeau sur les systèmes de santé et protéger les plus vulnérables au cours des prochains mois », ajoute l’agence, qui recouvre les 27 pays de l’UE, la Norvège et l’Islande. Le variant Omicron se propage « à un rythme que nous n’avons jamais vu avec aucun autre variant », a déjà averti (14 décembre) l’Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant à utiliser tous les outils anti-Covid pour éviter que les systèmes de santé ne soient rapidement submergés à l’approche des fêtes de fin d’année.

Johnson & Johnson pour le  rappel

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué (14 décembre)  que le vaccin de Johnson & Johnson pouvait être utilisé pour des doses de rappel au moins deux mois après la première dose chez les personnes de 18 ans et plus, indique l’AFP. « La recommandation fait suite aux données montrant qu’une dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 Janssen administrée au moins deux mois après la première dose chez les adultes a entraîné une augmentation des anticorps contre le Sars-CoV-2 », a indiqué l’Ema dans un communiqué. « Le risque de thrombose en association avec une thrombocytopénie (STT) ou d’autres effets indésirables très rares après un rappel n’est pas connu et fait l’objet d’un suivi attentif ». Il s’agit du troisième vaccin - après ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna- à pouvoir être utilisé dans l’UE pour un rappel chez les adultes.

Pilule anti-Covid de Pfizer

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré (16 décembre) avoir approuvé l’utilisation en cas d’urgence dans l’Union européenne de la pilule anti-Covid de Pfizer, qui n’a pas encore reçu une autorisation complète de mise sur le marché (AMM). « Le médicament, qui n’est pas encore autorisé dans l’UE, peut être utilisé pour traiter les adultes atteints de la Covid-19 qui n’ont pas besoin d’oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru de développer une forme sévère de la maladie », a précisé l’EMA dans un communiqué. « L’EMA a émis cet avis pour soutenir les autorités nationales qui peuvent décider d’une éventuelle utilisation précoce du médicament » alors que le continent fait face à une flambée de l’épidémie. Le géant pharmaceutique a annoncé que sa pilule anti-Covid réduisait de près de 90 % les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque prise dans les premiers jours après l’apparition des symptômes. Ce dernier, nommé Paxlovid, devrait rester efficace contre Omicron selon des tests réalisés en laboratoire, a également annoncé Pfizer. La recommandation de l’Ema se base sur des résultats intermédiaires de l’étude principale chez des patients-es non hospitalisés-es et non vaccinés-es qui présentaient une maladie symptomatique et qui risquaient de développer une forme sévère de la maladie. 

Omicron : le G7 appelle à coopérer

Les ministres de la Santé des pays du G7 ont appelé (16 décembre) à la coopération face au variant Omicron du coronavirus, qu’ils ont qualifié de « plus grande menace actuelle pour la santé publique mondiale », indique l’AFP. À l’issue de leur dernière réunion sous la présidence britannique du G7, les ministres du Royaume-Uni, des États-Unis, de France, du Canada, d’Allemagne, d’Italie et du Japon se sont dits « profondément préoccupés par l’augmentation du nombre de cas » du variant. Ils ont jugé dans un communiqué « plus important que jamais de coopérer étroitement », ainsi que de « surveiller et partager les données ». « Ce sera la clé », face à une « situation qui évolue rapidement ». Les ministres de la Santé des grandes puissances du G7 ont « réitéré leur engagement » pour « lutter contre la pandémie en cours et bâtir les défenses pour l’avenir ». Ils ont insisté sur l’importance d’un « accès équitable aux diagnostics, au séquençage de génome », ainsi qu’aux vaccins et aux traitements.

70 % de vaccinés-es mi-2022 ?

L'objectif de vacciner 70 % de la population mondiale contre la Covid-19 d'ici le milieu de l'année prochaine pourrait ne pas être atteint, a indiqué (16 décembre) une responsable de la Banque mondiale. « À ce stade, il n'est pas évident que cet objectif sera atteint », a affirmé Mamta Murthi, vice-présidente du développement humain à la Banque mondiale. « Bien sûr, l'achat et le déploiement de vaccins pourraient s'accélérer d'ici le milieu de l'année prochaine », a-t-elle ajouté. Actuellement, un peu moins de la moitié de la population mondiale (44,95 %) est vaccinée, selon les données compilées et publiées par les organisations internationales. Les inégalités sont grandes, avec 67,45 % de vaccinés-es dans les pays riches, contre seulement 4,36 % dans les pays pauvres, notamment en Afrique. La barre des 70 % est considérée comme essentielle pour contrôler la pandémie. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déploré que ce seuil puisse n'être seulement atteint qu'en 2024 en Afrique, au rythme actuel des vaccinations. La Banque mondiale consacre actuellement 20 milliards de dollars à aider les pays en développement à financer l'achat de vaccins et à renforcer leurs systèmes de santé, après une première enveloppe de dix milliards, qui avait été déployée au tout début de la pandémie.

Un pass vaccinal d’ici fin janvier

Le gouvernement français espère une adoption du pass vaccinal, qui doit remplacer le pass sanitaire, d’ici fin janvier pour une entrée en vigueur « dans la foulée », a indiqué (19 décembre) son porte-parole Gabriel Attal, sur LCI. L’exécutif ne cache pas sa volonté de mettre la pression sur les non-vaccinés-es dans une « course contre la montre » face à la cinquième vague de la Covid-19 et l’arrivée du variant Omicron en France. Les services de réanimation, où le nombre de patients-es atteints-es de la Covid-19 est reparti à la hausse fin novembre, approchent des 3 000 patients-es (au 20 décembre), alors que les contaminations dépassent les 50 000 cas par jour, selon les chiffres publiés le 19 décembre par Santé publique France. Si l’exécutif veut éviter de nouvelles mesures de confinement comme aux Pays-Bas, le Premier ministre Jean Castex a annoncé plusieurs nouvelles mesures, dont cette transformation du pass sanitaire en pass vaccinal. Concrètement, pour entrer dans les lieux soumis à ce pass (restaurants, lieux de culture, de loisirs...), un test négatif ne suffira plus : il faudra forcément avoir été vacciné (ou guéri de la Covid-19 et avoir un certificat en attestant) et avoir reçu une dose de rappel. « Ce week-end », soit depuis cette annonce, « on a vu une augmentation des rendez-vous pris pour une première injection », s’est félicité Gabriel Attal, évoquant le chiffre de 16 000 rendez-vous de primo-vaccination pris samedi. Il reste autour de 5 millions de Français-es éligibles qui n’ont reçu aucune injection, a-t-il indiqué. « C’est eux qu’il faut aller convaincre encore une fois, en prenant des mesures, comme on le fait avec le pass vaccinal mais aussi en utilisant la pédagogie », a-t-il ajouté. Selon les chiffres de Santé publique France dimanche, 52,5 millions de personnes ont reçu au moins une injection, soit près de 78 % de la population totale, et 51,4 ont désormais un schéma vaccinal complet.

Plus d’une contamination sur trois liée à Omicron

« Plus d’une contamination sur trois (à la Covid-19) semble liée au variant Omicron » à Paris au vu des criblages réalisés, a indiqué (21 décembre) le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, cité par l’AFP. S’il représentait « 10 % des contaminations ce week-end, nous sommes probablement au-delà aujourd’hui et très au-delà dans certaines régions, notamment en Île-de-France, en particulier à Paris », a déclaré Gabriel Attal. Le taux d’incidence de la Covid-19 atteint « une nouvelle fois un record » en France, à 537 cas pour 100 000 habitants-es, a-t-il précisé. Alors que le gouvernement avait initialement prévu de valider un projet de loi sur le pass vaccinal le 5 janvier pour une « adoption définitive avant la fin du mois de janvier », « un conseil des ministres extraordinaire se tiendra lundi 27 décembre dans lequel le projet de loi sera présenté », a annoncé le porte-parole. Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé qu’un projet de loi serait présenté « début janvier » pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, un test négatif ne suffisant plus pour entrer dans les lieux soumis au pass (restaurants, musées, cinéma, etc.). Les services de soins critiques accueillent en France plus de 3 000 patients-es atteints-es de la Covid-19 pour la première fois depuis mai, selon les chiffres des autorités sanitaires.

Neuf mois pour le certificat vaccinal

La Commission européenne a fixé à neuf mois, après une première vaccination complète, la durée de validité du certificat vaccinal contre la Covid-19 pour les voyages au sein de l’Union, afin d’encourager les rappels, selon un communiqué publié le 21 décembre, indique l’AFP.  Cette mesure, qui aura une valeur contraignante pour les Vingt-Sept États membres, entrera en vigueur le 1er février, sauf objection d’une majorité qualifiée d’Éats membres ou d’une majorité d’eurodéputés-es. La Commission, qui a mené des consultations au préalable, se montre confiante sur une approbation.  La durée de validité des certificats vaccinaux, fixée à 270 jours, « donnera aux citoyens et aux entreprises la certitude dont ils ont besoin pour planifier leurs voyages en toute confiance », a estimé le commissaire européen Didier Reynders, chargé du dossier. « Il appartient maintenant aux États membres de veiller à ce que les rappels soient effectués rapidement afin de protéger notre santé et de garantir la sécurité des voyages », a-t-il ajouté. Si l’UE règlemente l’usage de ce certificat vaccinal dans le cadre des voyages intra-européens, son utilisation par les États membres à d’autres fins (accès aux restaurants, aux concerts ou autres événements) relève des législations nationales.

Moderna optimiste contre Omicron

L'entreprise américaine de biotechnologie Moderna s'est montrée rassurante (20 décembre) sur le niveau de protection conféré par une dose de rappel de son vaccin contre le variant Omicron, après l'annonce de résultats en laboratoire qualifiés « d’encourageants », indique l’AFP. « Nous allons pouvoir nous reposer sur ce vaccin pour affronter la poussée de cas liés à Omicron à moyen terme », a déclaré Stephen Hoge, le président du laboratoire pharmaceutique Moderna.  Les essais ont montré qu'après les deux premières doses seules, les niveaux d'anticorps contre Omicron étaient « substantiellement plus bas » que contre la souche initiale du virus, aa averti Moderna.  Un dosage plus élevé que celui actuellement autorisé pour les doses de rappel a permis d'augmenter encore davantage les niveaux d'anticorps contre Omicron. Moderna a indiqué que ces données devront encore être confirmées dans le monde réel en étudiant l'efficacité du rappel pour prévenir les hospitalisations, notamment. Moderna a indiqué qu’il continue à travailler sur un rappel spécifique à Omicron. Les essais cliniques de ce nouveau vaccin devraient débuter début 2022.  Moderna envisage de développer un rappel de vaccin intégrant des variations contre plusieurs variants préoccupants à la fois, afin d'élargir l'immunité conférée.

Vaccin adapté à Omicron : un inconnu

Il n’y a « pas encore de réponse » à la question de savoir si le variant Omicron du coronavirus qui déferle sur les États-Unis et l’Europe nécessite un vaccin adapté, a indiqué (21 décembre) la directrice de l’Agence européenne des médicaments (EMA), explique l’AFP. « Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il n’y a pas encore de réponse à la question de savoir si nous aurons besoin d’un vaccin adapté, avec une composition différente, pour lutter contre ce variant ou tout autre », a souligné Emer Cooke lors d’une conférence de presse. « Nous avons besoin d’avoir plus de données quant à l’impact du variant sur l’efficacité des vaccins approuvés, et de rassembler des preuves supplémentaires » de l’action des vaccins actuels, pour prévenir les formes graves ou plus légères de la maladie ainsi que les hospitalisations et les décès, a-t-elle ajouté. Emer Cooke a voulu rassurer en expliquant qu’avec cinq vaccins et six médicaments contre la Covid-19, « nous sommes dans une position beaucoup plus solide que l’année dernière ». « Nous avons beaucoup d’outils supplémentaires à notre disposition », a-t-elle ajouté, alors que l’Union européenne a autorisé (20 décembre) l’utilisation d’un cinquième vaccin contre la Covid, celui du laboratoire pharmaceutique Américain Novavax dans la foulée du feu vert donné par l’EMA.

OMS : mettre fin à la pandémie en 2022

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lancé un appel (20 décembre) à ce que 2022 soit l'année « où nous mettrons fin à la pandémie », appelant à lutter contre l'iniquité vaccinale et invitant à la prudence pendant les fêtes de fin d’année. Le chef de la toute puissante agence onusienne a recommandé aux familles et aux personnes qui souhaitent passer du temps ensemble en cette fin d'année d'y réfléchir à deux fois : « Un événement annulé vaut mieux qu'une vie de moins ». Pour protéger ses proches et soi-même, mieux vaut annuler un événement, a-t-il dit.  Pour sa part, « dans l'année à venir, l'OMS s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la pandémie », a-t-il dit. « 2022 doit être l'année où nous mettrons fin à la pandémie », a défendu Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il a, une fois de plus, plaidé en faveur d'un meilleur accès aux vaccins dans les pays défavorisés. « Si nous voulons mettre fin à la pandémie dans l'année qui vient, nous devons mettre fin à l'iniquité (vaccinale) en veillant à ce que 70 % de la population de chaque pays soit vaccinée d'ici au milieu de l'année prochaine ». Tedros Adhanom Ghebreyesus a répété que l'OMS n'était pas opposée aux doses de rappel, mais a souligné qu'elles devaient être réservées aux personnes à risque ou ayant plus de 65 ans.  Le chef de l'OMS a ainsi estimé que les pays qui administrent des doses de rappel à des adultes ou des enfants en parfaite santé feraient mieux d'essayer de partager ces doses ou de convaincre les personnes non vaccinées de sauter le pas.

Commentaires

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NON nous ensommes à 180 000 faux pass  pour le moment ............... imaginé les arriver à l,hosto les toubibs ne savent plus comment soignée les malades  avec les faux pass ,vaccinées ou pas !  , comment si la situation n'était pas assez dramatique ! 

derniere nouveauté  . CAS CONTACT OMICRON ISOLEMENT 17 JOURS  .......

Portrait de jl06

Covid-19 : sûrement plus de 100.000 contaminations par jour d'ici fin décembre, prévient Véran

Selon le ministre de la Santé, Omicron «se multiplie à une vitesse telle qu'il arrive en même temps partout sur la planète».

Le nombre de contaminations devrait dépasser les 100.000 par jour en France d'ici à la fin décembre du fait de la très forte contagiosité du nouveau variant Omicron, a prévenu mercredi 22 décembre le ministre de la Santé Olivier Véran. «On dépassera très vraisemblablement les 100.000 contaminations par jour d'ici à la fin du mois. C'est ce qui est attendu par les modélisations», a déclaré le ministre lors d'une interview sur BFMTV-RMC.

la France incapable de repérer des milliers de cas du variant Omicron

Avant chaque vague épidémique, la France reproduit les mêmes erreurs. Comme si, en deux ans de pandémie, le pays n’arrivait pas à s’adapter pour améliorer son système de surveillance de l’épidémie. Alors que la vague Omicron s’apprête à déferler sur le pays, nous ne disposons toujours pas des indicateurs pour jauger la force de la marée à venir. Les données officielles de Santé publique France s’en tenaient à 347 cas d’Omicron identifiés le 17 décembre grâce du séquençage (analyse génétique complète du génome du virus) de certains tests PCR. Le dernier bulletin de suivi épidémiologique date, lui, du 16 décembre et fait écho de 310 cas sur des données qui datent de la semaine précédente. Notons que depuis le 22 octobre les points épidémiologiques de Santé publique France ne sont plus hebdomadaires, mais organisés toutes les deux semaines. Un rythme qui n’a pas changé malgré la menace Omicron identifiée depuis fin novembre en Afrique du Sud

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N’appelons plus « vaccin » une injection qui ne protège pas contre l’infection et sa transmission, mais qui a pour seul effet de réduire l’intensité des conséquences sur l’organisme ! C’est une tromperie sémantique! C’est une manipulation ! 

un truc qui tourne pas rond là... pourtant  j,assume je suis pour les vaccins ,mais la farçe deviens amére ....

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Attendons d'en savoir plus sur ce variant avant de tirer des conclusions hâtives et définitives sur lui, tout comme sur les nombreux rappels de vaccin prédits par les catastrophistes de toutes espèces Laughing

Il semble que le variant omicron se transmette très facilement mais donne moins de forme symptomatiques et/ou sévères, et que la vague disparaisse aussi vite qu'elle est apparue ; c'est en tous cas ce que disent les sud-africains.

Je suis assez d'accord avec le point de vue de l'OMS : tant que les pays dits "défavorisés" ne pratiqueront pas la vaccination en masse, nous seront nous aussi confrontés à des vagues successives de variants. Pas une raison pour faire des rappels sans arrêt !

Ceratins "médecins médiatiques" disent aussi que nous ne serons tranquilles que quand tout le monde aura eu au moins une fois le covid19...

Bref, tout, son contraire, et le reste...Laughing

Pour le moment je m'en tiens pour ma part au rappel et j'attends de voir.

 

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Omicron: l'efficacité d'une troisième dose Pfizer déclinerait à 45% dès dix semaines, selon l'agence sanitaire britannique
 

Le Royaume-Uni tente d'accélérer sa campagne vaccinale face à la propagation du variant Omicron. NIKLAS HALLE'N / AFP

Une étude de l'UK Health Security Agency rapporte que l'efficacité de la dose de rappel du laboratoire déclinerait pour les formes symptomatiques.

Le variant Omicron, qui se propage à une vitesse galopante, met à mal l'efficacité des vaccins. C'est en tout cas le constat qui se dégage de plusieurs études réalisées notamment en Afrique du Sud et au Royaume-Uni. En fin de semaine dernière, l'agence sanitaire britannique (UK Health Security Agency) a ainsi indiqué dans une analyse - qui se veut prudente - que l'efficacité de la troisième dose (ou booster) décline près de dix semaines après l'injection.

Dans le détail, l'étude britannique suggère qu'un schéma vaccinal à trois doses réalisé uniquement avec des doses Pfizer-BioNTech confère une protection de 70% contre les formes symptomatiques du coronavirus liées au variant Omicron. Mais cette immunité décline rapidement par la suite. Ainsi, cette protection n'est plus que de 45% au bout de dix semaines, selon les données de l'étude.

La donne est différente pour les patients qui ont reçu des doses provenant d'autres laboratoires, ou un «mélange». Pour les patients qui ont d'abord eu un vaccin AstraZeneca, puis un rappel Moderna ou Pfizer-BioNTech, la protection au bout de dix semaines serait respectivement de 45% et de 35%.

Évolution de l'efficacité vaccinale avec un schéma composé de deux doses de vaccin Moderna UK Health Security Agency

Dernier cas de figure: les patients qui ont d'abord reçu deux doses de vaccin Pfizer-BioNTech avant d'obtenir un rappel avec une dose du laboratoire Moderna. En France, ce schéma concerne seulement les personnes âgées de plus de trente ans. Ils semblent être les plus durablement protégés, puisque l'efficacité du vaccin se maintiendrait entre 70 et 75% au bout de dix semaines.Évolution de l'efficacité vaccinale avec un schéma composé de deux doses de vaccin Pfizer-BioNtech, et alternativement d'un rappel Pfzer-BioNTech ou Moderna.

 

JE SOULIGNE QUE MEME LE DIRECTEUR DE L,OMS NE PARLE PLUS DE VACCIN .................. mais de doses de rappel  !!!!

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COVID-19: ATTEINT D'UNE TUMEUR AU CERVEAU, SON OPÉRATION EST DÉPROGRAMMÉE POUR LA TROISIÈME FOISSalomé Robles - Le 28/12/2021 à 22:12

Face à l'actuelle vague de Covid-19 et à la saturation des lits de réanimation, l'opération de Tristan Raymond, 21 ans, atteint d'une tumeur du cerveau radio-induite, doit encore attendre.

"Je ne suis en colère contre personne". Tristan Raymond, 21 ans, atteint d'une tumeur du cerveau radio-induite, a vu son opération être déprogrammée pour la troisième fois. En cause, la cinquième vague de Covid-19 qui a poussé à déclencher le plan blanc dans les hôpitaux. Face à l'afflux de patients dans les services, il est alors possible de déprogrammer des interventions non urgentes.

Alors prévue le 14 décembre, Tristan a appris quatre jours avant que son opération aura finalement lieu le 11 février prochain, aux Hospices Civils de Lyon. "On m'a annoncé la nouvelle le 10 décembre, m'expliquant qu'il n'y aurait pas de créneaux avant", explique-t-il au micro de BFMTV.

En effet, face à la recrudescence des cas de Covid-19 sur le territoire, les places en réanimation se font rares et, dans le cas où Tristan aurait besoin d'un lit après son opération, cette dernière n'est plus envisageable. Mais le jeune homme entend rester calme et serein."Il faut que les gens prennent conscience de ce qu'implique leur choix"

"Je ne suis en colère contre personne, certainement pas contre les soignants en tout cas. On est toujours en colère quand on nous annonce ce genre de choses mais c'est plutôt une colère contre les événements que contre des personnes", explique Tristan Raymond.

Tristan ne veut accuser personne et ne rentrer dans aucune polémique. Toutefois, la majorité des personnes qui occupent les lits de réanimations de nombreux hôpitaux sont des personnes non-vaccinées. "Il faut que les gens prennent conscience de ce qu'implique leur choix et de quel impact ça a sur l'hôpital français", regrette le jeune homme de 21 ans.

"Il veut juste sa place à lui"

Face à l'arrivée fulgurante du contagieux variant Omicron, difficile pour Tristan et sa famille d'être serein pour le maintien de son opération en février, qui pourrait donc connaître une quatrième déprogrammation. "J'essaie de rester le plus serein possible mais je suis forcément un petit peu déçu et j'ai un peu peur que ça soit encore déprogrammé", reconnaît-il.

En attendant, le jeune homme continuera à passer des IRM de contrôle. "Il y a toujours une petite peur à l'intérieur [que sa santé se dégrade] mais selon mon neurochirurgien, au vu de l'évolution de la tumeur, il n'y a a priori pas plus de risques que si j'avais été opéré le 14 décembre", relativise Tristan Raymond.

"Il ne veut pas prendre la place de quelqu'un il veut juste sa place à lui", conclut Cathy Raymond Donguy, la mère de Tristan, interrogée au micro de RMC. "Tristan a juste envie de reprendre sa vie, il a envie qu'on l'opère (...). Il est très fatigué, moralement il tient, mais physiquement c'est beaucoup plus compliqué".

Portrait de frabro

Tristan a été interwievé pour la télévision, j'ai vu à midi son témoignage, sobre et digne. Il dit n'en vouloir à personne, et ne pas être en colère. Pour ma part je suis révolté par l'inconscience des antivax qui met en danger la vie d'autres personnes responsables qui ont fait de leur côté la démarche vaccinale.

Un autre cas emblématique est celui de Grishka Bogdanof. Il semble désormais avéré qu'il n'était pas vacciné et est décédé des suites du covid. Ses proches laissent désormais entendre qu'il avait des raisons médicales pour ne pas recevoir le vaccin. C'est possible. Il n'en reste pas moins que c'est une preuve de plus que le covid n'épargne personne et qu'il nous appartient d'être tous responsables les uns des autres.

Rappellons que les non vaccinés représentent moins de 10 % de la population adulte, et près de 80 % des hospitalisations...