Monkeypox rebaptisé Mpox

3 Décembre 2022
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Un changement de nom pour commencer. La variole du singe — Monkeypox en anglais — s’appellera désormais Mpox, y compris dans les autres langues, a annoncé, lundi 28 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les deux noms cohabiteront pendant une période d’un an avant que le terme Monkeypox ne soit abandonné, même s’il pourra toujours être recherché dans le classement international des maladies, a précisé l’OMS. Lorsque la flambée des cas de variole du singe a fait son apparition à partir du printemps 2022 « des propos racistes et stigmatisants en ligne, dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », poussant un certain nombre de pays et d’individus ou organisations à demander un changement de nom, rappelle l’organisation. Où en est l’épidémie à l’heure actuelle ? Le nombre de cas positifs recensés chaque jour est désormais quasiment nul en France et en Europe. Au 15 novembre 2022, Santé publique France recensait 4 104 cas confirmés d’infection par le virus MPox en France, soit 7 cas supplémentaires depuis le bilan du 1er novembre. Au niveau mondial, le site Monkeypoxtally recensait 81 107 cas dans 110 pays, dont 55 décès en date du 27 novembre 2022. L’épidémie est-elle en voie d’extinction ? Plusieurs scénarios d’évolution de la situation en France sont explorés dans le deuxième avis du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), rendu ce 28 novembre, rapporte le Quotidien du Médecin : « Le plus probable » à court terme, a expliqué lors d’un point presse Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du Covars, est une circulation « à bas bruit » du virus. La chute des cas dans le monde et en France est un élément « encourageant », juge-t-il. La réduction des comportements à risque des populations les plus exposées a « sans doute » joué un rôle « déterminant » dans la décrue rapide de cette épidémie qui « a trouvé une niche » pour se diffuser parmi les hommes ayant des relations homosexuelles (HSH) avec plusieurs partenaires, qui représentent la grande majorité des cas. Il y a donc la possibilité de reprises épidémiques chez les HSH. En revanche, en population générale, « l’impact de l’épidémie reste limité dans tous les scénarios considérés », estime le Covars. Parmi ces recommandations, le Comité préconise de continuer d'encourager la vaccination des personnes les plus exposées, avec au moins deux doses, en l'élargissant pourquoi pas à « l’ensemble des personnes ayant un risque potentiel d’infection sexuellement transmissible ». Interrogée par le Quotidien du Médecin, la présidente du Covars, la Pre Brigitte Autran confirme la crainte d’une reprise de l’épidémie : « La maladie n'a pas disparu. Il faut mieux comprendre pourquoi la population des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes a été particulièrement touchée. S'il y a une future épidémie, rien ne nous dit que ce sera cette population qui sera touchée et pas une autre. Il est aussi nécessaire d'insérer la prévention et la lutte contre le Monkeypox dans la lutte contre les infections sexuellement transmissibles ». L’avis de 38 pages est consultable sur le site du ministère de la Santé et la Prévention.

Commentaires

Portrait de jl06

Rien n,est réglé ...............pour les H+H , faut regarder et pas touchhhhh ......Tongue Out