Peut-être ne l'avez pas remarqué, mais on parle de la 8eme marche des fiertés. 8eme ? Ce qui voudrait dire que cette marche n'existe que depuis 8 ans ?
Déja, il n'y a qu'en France que l'on ne nomme pas cette marche Gaypride ou Christopher Street.... quelle solidarité internationale !!!!! France : moins two points.
Les assocs organisatrices commencent à être vraiment ridicules.... Tellement qu'il n'y avait aucun char commercial, ni bars ni boites présents ( par choix pour ces dernières, par refus des organisteurs pour les sponsors) Et après ces assocs viennent nous faire la morale de la diversité.
Bon, j'étais dans les coulisses lors de la bataille assocs/commerces et c'est vrai qu'une entreprise avait deposé le mot Gaypride et se permettait d'en régir son utilisation. Pourquoi ne pas avoir choisi Christopher Street alors ? qui a l'avantage de rappeler la naissance de la gaypride. Ah vi, par assez Français comme appellation...
A un moment, le chauvinisme a ses limites car la "marche des fiertés" est juste en train de devenir une seconde Technoparade. Réveillez-vous les assocs ! Vous êtes en train de perdre une bataille.
- Blog de romainparis
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 3140 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
700 000 personnes
Comme toujours,
les chiffres portent à la polémique ! Ils ne sont qu'un outil politique au final. Si les assocs continuent à traiter la gaypride comme un évenement franco-français, la bataille de la solidarité internationale ne se fera pas.
Devons-nous ne penser qu'à notre gueule tout en sachant que nous vivons dans un monde globalisé ?
Ce n'est pas Liza minelli qui faut convaincre à venir au défilé, c'est le prix nobel de la paix par exemple !!!
Les gaypride ne doivent avoir un impact uniquement dans leur pays réciproques mais doivent devenir un événement mondial. Alors, commençons déja par harmoniser son appellation et faisons comme dans le reste du monde : nommons-la gaypride ou christopher Street. Que les assocs cessent leur gueguerre avec les commerces.
La liberté de descendre dans la rue, il faut la conquerir pour tous les jours et non une fois dans l'année, car une fois sorti de l'anonymat de la foule, la réalité devient bien differente...
Les gays font de plus en plus d'enfants, n'est-ce pas un devoir collectif de les protèger ?
la terminologie gay pride à la française
hello Romainparis, en France le terme "gay pride" fut racheté à la fin des années90 par une strucuture financière ''la Sofiged'' suite à une crise financière de l'organisation gay pride qui était en dépot de bilan après avoir organisée la soirée de la gay pride dans la grande salle omnisport de bercy, cette soirée fut un flop donc ...
bon enfin un flop avec l'aide des etablissements gays qui ont fait une contre pub desastreuse aux organisateurs !
Bars, boites, et même act up a l'époque étaient opposés au fait que les organisateurs fassent une grande soirée festive LGBT après la marche car du coup les bars et discothèques n'en profitaient pas...la mane financière et oui encore et toujours !!!
du coup depuis nous n'avons plus le choix à Paris que de sortir nous serrer dans des rues bondées du marais, avec des bières à 5 euros, des barmans qui font la gueule, et juste rien d'autre a faire que de déambuller dans les rues sans trop savoir pourquoi....un peu comme l'été dans les villes portuaires ou tout le monde vient regarder les bâteaux et le port !
voilà donc l'histoire et le pourquoi du comment cela se nomme depuis "marche des fiertés"....... car GAY PRIDE est une marque déposée !
c'est triste mais c'est comme ça !
vincent58
"Jouir sans entrave"
Raccourci
Tes raccourcis te font raconter un peu n'importe quoi.
D'abord le dépôt du nom date de 91, il a été transféré par la LGP en 95 suite à l'échec de leur soirée à la sofiged dans un montage à but lucratif :
D'après Jean-Sébastien Thirard de la LGP :
"Mais, face à la catastrophe financière de la soirée que n’avait pas compensé l’octroi lors de la marche (sorte de quête où chaque marcheur est appelé à donner quelques sous), il fallut réagir pour ne pas compromettre tout ce qui vait été fait. L’appel aux dons que nous avons lancé n’a que très peu rapporté. Germa alors l’idée de créer une société anonyme qui gèrerait les marques Lesbian & Gay Pride et EuroPride en contrepartie d’une aide financière. Un partage des métiers en quelque sorte. Cette solution se révéla efficace et permit à la LGP, organisation politique, de ne pas disparaître pour une cause financière.
Dans les premiers temps, le travail en commun fut difficile, notamment parce que le directeur de l’époque (1996-1997) de la Sofiged (la SA créée) confondit intérêts communs et carrière personnelle. Cependant il faut ici remercier les entreprises et les personnes qui ont investi dans la société, car elles ont permis de sauver la LGP et l’événement politique. La Sofiged a, par la suite et encore aujourd’hui, parfaitement rempli sa mission en respectant la séparation des rôles : à la LGP et son Conseil interassociatif le travail d’organisation de la marche et le politique, à la société les aspects financiers qui en découlent. De plus cette séparation du politique et du financier était nécessaire (une association de militants ne peut pas gérer un budget de 4 millions de francs - 610 000 euros - et prendre en charge tous les événements connexes de la marche). Cette cohabitation, faite aujourd’hui du respect de la tâche de chacun, a fini par faire taire les Cassandre qui, à l’époque, nous accusaient d’avoir vendu notre âme au diable. Notre âme n’était pas à vendre et le diable n’était pas celui qu’on aurait pu croire."
Et d'ailleurs plusieurs marches ont continuées à être organisées par eux par la suite dont l'Europride où il y a eu une énorme soirée en plein air en 1997.
Quant à Act Up, l'association n'a rien à voir avec ça (après il était évidemment facile pour la LGBT d'accuser le monde entier de l'échec de sa soirée). Act Up comme d'autres reprochaient simplement à l'époque à la LGP le fait qu'elle AIT FAIT DE LA FIERTE UNE MARQUE DEPOSEE. En effet, à l'époque, le journal Têtu voulait prendre le mot Pride pour titre.
Dénigrement quand tu nous tiens...
Fuck me safe or go and fuck yourself
j'avais sans doute de mauvaises infos
Oui c'était ma période militante actupienne et j'avais probablement entendu des mauvaises langues à l'interieur de l'association se réjouir d'avoir participé à cet échec .!!!
j'étais aussi présent dns les réunions de préparation de la gay pride cat cela m'interessait....
suite à l'échec de la soirée à Bercy de 96
c'est génial internet on reouve vraiment l'histoire ! (extraits)
L'Aquaboulevard étant trop petit, il fallait trouver un autre lieu. Mais les portes se fermaient les unes après les autres (les locaux étant souvent de près ou de loin liés à la mairie de Paris). Malgré le succès de la marche, notre principale mission, Act-Up et radio FG nous sommèrent de trouver un lieu plus grand. Et nous tombâmes dans le panneau! Après un bras de fer médiatique nous obtîmmes Bercy, mais seulement quinze jours avant l'événement. Ce cadeau empoisonné de la mairie (la pelouse de Boulogne nous auraient coûté beaucoup moins cher) ajouté aux fêtes organisées par les associations citées plus haut et l'autorisation d'ouverture de nuit des bars gais obtenue par le SNEG savonnèrent la planche, alors que l'organisation de la fête avait été décidée démocratiquement lors d'un Conseil. Le bilan fut rude. Nous perdîmes plus d'un million de francs (152 000 euros). Il est clair que notre principale erreur fut d'écouter les sirènes des donneurs de leçon!
(autre extrait)
Dans les premiers temps, le travail en commun fut difficile, notamment parce que le directeur de l'époque (1996-1997) de la Sofiged (la SA créée) confondit intérêts communs et carrière personnelle.
l'historique de 91 a 99 (sans les ragots de ceux qui l'ont vécus bien sur !)
http://www.2004.gaypride.fr/pages/histoire/histoire-2.php
sans rancune
vincent58
"Jouir sans entrave"
tu veux dire
Par ceux qui l'ont vendu...
Vu que tu étais présent dans l'organisation, alors c'est toi qui plaidait pour une plus grande salle ????
Si tes bruits de couloir tiennent lieu de position associative on est bien barré, et comme je précisais: "après il était évidemment facile pour la LGBT d'accuser le monde entier de l'échec de sa soirée".
Fuck me safe or go and fuck yourself
il faut parfois savoir dire que l'on s'est trompé !
comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avois, donc oui j'admet m'être trompé et dans ma vie, dans mon engagement associatif
et donc au moment ou on s'en aperçoit on la quitte et on rejoint ceux qui partagent les mêmes idées ;o)
vincent58
"Jouir sans entrave"