Salpêtrière : blessures et reconnaissances...

Publié par micheltlse le 01.09.2008
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Au détour d'un échange de message, j'apprends que l'hôpital de la Salpêtrière à Paris serait donc encore et toujours à la pointe de tout, et tout et tout !

On y ferait donc un test novateur sur les antioxydatifs... bravo sincère mais j'espère du moins que ce "test" ne deviendra pas un jour un protocole hospitalier par un simple jeu d'écriture... Entre les discours dans les conférences, les articles dans la presse et mon resenti personnel, il y a en effet comme un blème, cette blessure salpêtrienne qui ne s'est jamais vraiment refermée. Au point que l'évocation du mot Salpé me fait encore blêmir.

Souvenir d'une période difficile de mon histoire ? Peut-être mais pas que, me semble-t-il...

Le service de pyschiatrie du même hopital reste en comparaison, et dans mes pires souvenirs pathologiques, comme un exemple d'excellence. Professeur Jouvent, comment vous oublier ? Je pense aussi beaucoup à Nicole, bien sûr...  

C'est par cohortes que les patients fuyaient donc l'hopîtal pour se réfugier ailleurs au début des années 2000 et ce, malgré le travail magnifique de Aides au sein des usagers du service.

Depuis que j'ai quitté la Salpé pour le SMIT de Toulouse, ma qualité de vie en tant que malade s'est démultipliée comme vous ne pouvez pas l'imaginez ! En tous cas pour le VIH.

Si donc, au-delà de ses études pour évaluer le stress oxydatif, le service parisien a aussi tiré les conclusions du stress qu'il générait lui-même, tant mieux, et si je suis seul à garder encore de la Salpé un souvenir aussi négatif, tant mieux aussi !

Merci donc de me rassurer un peu en me donnant de bonnes nouvelles de la Salpê...

Cela dit et écrit avec tout mon respect et mon admiration pour les qualités humaines du professeur Gentilini que je ne mets absolument pas en cause dans le resenti évoqué dans ce billet. Je me souviens encore qu'après le refus d'une infirmière de m'appeler un taxi à l'accueil, je l'avais croisé en marchant péniblement dans les allées vers la borne d'appel extérieure. Je venais de passer trois bonnes heures à l'hôpital de jour, le médecin et l'accueil se rejetant aufinal la responsabilité de n'avoir pas signalé ma présence... J'ai alors "osé" lui demander de l'aide sur "notre" chemin, me sentant presque coupable. Il m'a raccompagné au pavillon en me tenant la main, en pleine chaleur, et notamment dans ce fichu escalier qui menait à l'hosto de jour (dernier étage- existe-t-il encore cet escalier de merde ?) et a demandé lui-même un taxi...

Il y a des choses, en effet, qu'on ne peut oublier...

Commentaires

Portrait de Merlin

Oui il existe toujours cette étage ,aujourdhui il y l'acenceur j'écris ici a ce jour parce que grace a la salle P...je suis la.Equipe super et directeur a L'écoute Merci au Docteur Vanina Meyssonier et au professeur Bricard et docteur Valentin Cloein d'oeil a Françoise 

Souvenir douleureux pour moi égalemnt il y a un an mes merveilleux a cejour

Merlin

Portrait de micheltlse

Ainsi donc, alors que l'on nous a dit pendant des années et des années que c'était techniquement impossible, un ascenseur a donc été installé pour accéder au dernier étage et à l'hopital de jour ?

Ex-tra-or-di-naire !

Des médocs qui prolongent la vie des malades et des progrès scientifiques décisifs dans  la techique d'installation des ascenseurs : on n'arrête décidément pas le progrès : youpi !

Je garde aussi un très bon souvenir du docteur Valentin...

Tout n'était pas si noir, mais bon !

Courage à toi, à ce jour et pour les nombeux lendemains qui t'attendent  : en fait, je n'espère qu'une seule chose, c'est que le service fonctionne mieux que je l'ai mi-même ressenti !