Faire l’amour c’est bon pour la santé

Publié par skittles le 23.11.2009
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Faire l’amour c’est bon pour la santé

En plus des sensations intenses qu'ils procurent, les câlins sous la couette seraient bénéfiques pour la santé. Faire l’amour augmenterait l'espérance de vie, préviendrait l’apparition de problèmes cardiaques et même de certains cancers. Quand plaisir rime avec santé…

 "Réduisez votre consommation d’alcool, arrêtez de fumer et… faites plus souvent l’amour" ! Tels pourraient être les conseils que vous donnera demain votre médecin. En effet, depuis de nombreuses années différents travaux s’intéressent aux effets sur la santé des rapports sexuels. Et pratiquement tous soulignent les bénéfices de cette activité sur la durée de vie et la prévention de certaines maladies.

Quand le sexe n’envoie pas au ciel…

D'une manière générale, les relations sexuelles régulières feraient baisser le taux de mortalité chez l'homme. Une recherche suédoise1 de 1981 avait souligné un taux de mortalité plus fort que la moyenne chez les hommes de 70 ans qui avaient cessé depuis plusieurs années leur activité sexuelle. Mais ses bénéfices ne concernent pas que les seniors. Début 1997, une étude britannique2 a suivi 918 hommes âgés de 45 à 59 ans pendant quatre ans. Elle a démontré que, durant cette période, le taux de mortalité des hommes avec au moins deux relations sexuelles par semaines était deux fois plus bas que le taux de mortalité de ceux qui en avaient moins d'une par mois. Attention, au-delà de deux rapports sexuels, aucune proportionnalité n'a été constaté entre le nombre de rapports sexuels et la baisse du taux de mortalité.

J’y mettrai tout mon coeur

Les vertus thérapeutiques de l'activité sexuelle concernent principalement le coeur. En effet, l’étude britannique précédemment citée souligne une baisse des risques cardiaques liés à la fréquence des relations sexuelles. Ces bienfaits sur le coeur sont également évoqués pour les deux sexes dans des travaux américains publiés en l'an 20003.

Bien sûr, ce bénéfice reste discutable : faire l’amour n’est somme toute qu’un exercice physique, or les bienfaits pour le coeur de l’activité physique sont bien connus ! A chacun son sport…

La petite mort sans la grande…

Evidemment, certains ne manqueront pas d’évoquer les risques d’epectase (décès durant l’orgasme) et citerons l’exemple du président français Félix Faure, mort en 1899 à l’Elysée dans les bras de sa maîtresse…

Qu’ils se rassurent, l’étude américaine citée plus haut3 a évalué les risques d’attaque cardiaque liés à cet exercice particulier. Certes, elle démontre que le risque d’infarctus du myocarde est 2,5 fois plus important durant les deux heures qui suivent une relation sexuelle. Néanmoins, ce risque reste extrêmement faible : l’augmentation du risque d’accident cardiaque est de 0,01 % sur un an pour une fréquence d’une relation sexuelle par semaine.

Orgasme et prostate : même combat ?

Outre d'éventuels effets sur le coeur, faire l'amour pourrait prévenir l'apparition de certains cancers. Ainsi, une étude japonaise4 de 1990 menée sur cent hommes pendant trois ans aurait démontré une baisse du risque de cancer de la prostate liée à une augmentation de la fréquence des orgasmes. Néanmoins, cette étude dénote également une augmentation du risque en cas d’activité sexuelle soutenue entre 30 et 50 ans…

Cet effet des relations sexuelles sur la prostate à également été étudié sous l’angle de l’abstinence. Ainsi, des recherches américaines5 de 1981 ont étudié le taux de mortalité lié au cancer de la prostate chez 6 226 prêtres catholiques de l’état de New York (Etats-Unis). Les résultats, cette fois-ci, ne plaident pas en faveur des relations sexuelles : les décès liés au cancer de la prostate étaient deux fois moins élevés chez les prêtres que ceux statistiquement attendus. Les taux de mortalité liés aux cancers colo-rectaux ou pulmonaires étaient également moins élevés.

Aimez-vous les uns les autres

Une autre étude américaine6 de 1996 concernait cette fois-ci 2 573 Soeurs catholiques âgées de 50 à 84 ans. Cette fois-ci, les résultats montraient une augmentation chez les nonnes du taux de mortalité lié aux cancers du sein et de l’appareil génital. Pour les scientifiques, l’explication serait en fait liée à l’absence de grossesses et non à celle de relations sexuelles.

Dans tous les cas, l’hygiène de vie d’un prêtre ou d’une nonne diffère par de nombreux aspects de celle du citoyen moyen. L’abstinence ne saurait évidemment porter toute la responsabilité de ces observations statistiques.

Jeux de main…

Enfin, il ne faut pas oublier les préliminaires, qui seraient eux aussi bon pour la santé. C’est du moins ce que suggère un chercheur australien7. D’après lui, la stimulation des tétons chez la femme, en libérant une hormone appelée l’ocytocine, pourrait prévenir l’apparition du cancer du sein. L’étude précise même que l’ocytocine est libérée en grande quantité lors de l’orgasme, et que l’activité sexuelle pourrait donc avoir un rôle protecteur contre le cancer du sein.

D’une manière générale, ces différentes travaux semblent donc indiquer que faire souvent l’amour est réellement bénéfique pour la santé. Néanmoins, si vous décidez de prendre en main votre santé… pensez à vous protéger.

Commentaires

Portrait de Osmin

 Le blème c'est que dans le "milieu gay" plus personne ou presque ne sait ce que faire l'amour veut dire... Parle de plan cul, de baise, de barbaque et autres fist fucking tant que tu veus, mais faire l'amour avec tous les délicieux préliminaires et la lente montée du désir, interrompue pour mieux la reprendre après échanges de maintes friandises par la bouche, les oreilles, le nez, les yeux, le bout de doigts ou les milliards de millimètres carrés que comporte l'épiderme humain avec ses terminaisons nerveuses qui ne demandent qu'à être sollicitées, excitées.

Et bien ! Non tout cela les gays de 2009 l'ignorent.

Ils ne connaissent plus que quelques centimètres carrés de leur anatomie, toujours les mêmes (pas besoin d'un dessin) et des pratiques de plaisir à sens unique la plupart du temps et limitées à quelques minutes une dizaine au mieux (douche comprise).

Quelle tristesse !

Alors quand, de plus, il faut gérer le doux aveu d"une séropositivité qui risque de vous envoyer au tapis d'un gauche bien asséné....

Ta prescription est belle et bonne en effet mais dans quel monde ?

En quelle époque ?

Et surtout avec qui la partager sans risquer de se faire gruger ou molester voire ridiculiser pour avoir seulement oser en exprimer le besoin ?

Je n'attends nulle réponse car je sais qu'il n'y en a pas.

 

Séro-Dignement

1 des amis de Dorothy !
Portrait de skittles

 La réponse

Il y en a une c'est celle de ne pas chercher la ou il ne faut regarder.

Faut laisser le temps et le destin s'accomplir et voir entre les lignes car certaines personnes peuvent etre et dire l'inverse de ce qu elles sont ou ce qu'elles disent.

Psychologie de bas étage peut être!!

Mais c'est que dans un monde de consommation et de consumérisme accrus, les terriens ont fait aussi l'amalgame que l'amour est un Kleenex.

Au final,on se croirait au supermarché Auchan ou tu as tous les produits nécessaires à ton équilibre et aucun ne te satisfait.

Mais il ne faut jamais désespérer les parles rares, les bons produits ne sont pas les plus chers ni ceux mis en facing des gondoles de ratyonnage.

Voila mes petits conseils de mec qui a connu l'amour intense, qui s'est fait trompé et qui a offert son corps sans pour autant désirer et qui maintenant pense que l 'amour et le plaisir est ce que tu décris.

J ai plus d'orgasme en étant sensuel, calin, endurant et à l 'écoute de mon partenaire et j'essaie de l'appliquer dorénavant .

L'âge y est pour beaucoup et j'en suis ravi d'avoir bientôt 40 ans 

D.B-S