Science sans conscience n’est que ruine de l’âme 2

Publié par skittles le 29.11.2009
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La science on le voit n’est donc pas qu’une source de bienfait. Mise entre les mains d’êtres sans conscience elle peut affliger à notre société toute entière les pires supplices.

Pourtant la science c’est le propre de l’homme. L’homme en a un besoin vital, il doit connaître toujours plus, toujours plus vite et toujours plus loin. Il veut comprendre, apprendre pour pouvoir à son tour créer. Beaucoup critiquent notre science moderne et ses dérapages.

Le monde doit pourtant évoluer, comme il l’a toujours fait. Il s’agit là d’une règle à laquelle  nous ne pouvons nous dérober. A force de mêler conscience et science on finit par avoir peur d’avancer, peur de ne pas bien faire. On se perd dans de multiples réflexions puis l’on finit par abandonner, par baisser les bras parce qu’on a peur des effets néfaste de notre science.

Les catastrophes liées à la science sont bien plus montrées et médiatisées que les réussites.

Il finit donc par y avoir une psychose de la découverte, de l’avancée technologique. L’esprit novateur, le génie créatif se perd donc au profit du politiquement correct.

La Suisse n’a jamais été si peu créative que ces dernières années, nos génies s'exilent en masse vers des pays où la prise de tête collective est remplacée par un climat propice aux élans créatifs. A force de vouloir trop bien faire on finit par ne plus rien faire du tout. Et l’on risque du même coup de passer à côté d’innovations bouleversantes par leur utilité.

Cette peur de mal faire finit en plus par rendre le créateur, le penseur ou le scientifique incapable de se responsabiliser. Il perd son assurance en lui-même, il n’est plus sûr de la cause pour laquelle il se bat.

Et puis soyons réalistes toute bonne chose possède sa part de mal, et vice et versa. Rien n’est totalement bon totalement juste, tout est relatif !

 

 

Lorsque Rabelais affirma que « science sans conscience était ruine de l’âme » il n’avait pas tord. Bien au contraire cette phrase devrait s’afficher comme une règle qui devrait dominer l’empire scientifique. Les sciences on le sait peuvent être nos pires ennemis si l’on en use à des fins indignes. Le chercheur comme le découvreur devrait utiliser son génie créatif pour l’utilité publique et non pour son seul plaisir. C’est l’égoïsme qui pousse ces chercheurs à aller dans une direction contraire aux bonnes mœurs. Il est donc important de trouver un juste milieu, d’utiliser la science et de l’orienter vers des fins bénéfiques à notre société. L’imagination est notre plus bel outil mais il n’est pas seul. Apprendre sans penser c’est apprendre sans comprendre. C’est encore plus dangereux qu’inutile. Essayons donc d’utiliser tous les outils qui nous sont offerts pour utiliser la science à une juste cause. Ne soyons pas dupes : l’homme évoluera toujours, c’est inscrit dans ses gênes il doit avancer toujours assoiffé de connaissances vers des ères nouvelles. Il doit créer en pesant le pour et le contre de chacune de ses découvertes. Il doit faire de son mieux, faire ce qui lui semble bien pour ses semblables. Mais ne l’oublions pas l’homme fait parti du genre humain, et l’erreur est humaine, ou devrais-je dire l’erreur n’est qu’humaine ?

Commentaires

Portrait de danielec

qu'ont été créés des Comités d'Ethique, de façon à mieux cadrer les visées de toute aventure (sens étymologique bien-sûr) scientifique. La religion en effet ne saurait remplir ce rôle car elle est bien trop empêtrée dans les superstitions imbéciles de tous ordres.