Les archives communautaires

salut,

 

ça m'énerve !!

 

voilà le genre d'affiche qu'on peut trouver à l'INPES

(vous vous souvenez le coup "des rumeurs")

 

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/848.pdf

 

amalgamer ainsi la séxualité gays avec les causes de mortalités hépatiques est proprement REPUGNANT !!

 

les séropos meurent de cirrhose et de cancers hépatiques !!

c'est vrai !!

mais pas causés nécessairement par des hépatites VIRALES !!

 

ils meurent d'hépatites TOXIQUES (notamment médicamenteuses liées aux ARV) !!

 

auxquels il faudrait ajouter, les multifactorialités de risques hépatique (en général) et possiblement les multifactorialités de prises de risques autres que sexuels (sex hard et possiblement sanglant, sniff, tatoos, peircing...)

 

il y a une discrimination aux sein même de la supposée "communauté" gays vih+ vis à vis de nous les co-infectés (j'en recauserai en détail à l'occasion)

 

ces messages contribuent à cette discrimation !!

car à ma connaissance et au jour d'aujourd'hui RIEN ne permet d'affirmer qu'il y aurait risque "sexuel" (pur jus ! si je puis dire) de contamination hepatite C !!

 

attendons possiblement HEPAIG et ses 70 pékins - pour voir

et en attendant appréhendons plutôt ces multifactorailités !!

 

kaaphar

Commentaires

Portrait de Kaaphar

résultats préléminaire de l'étude HEPAIG !!

 

RIEN !! ne permet d'affirmer une contamination purement "sexuelle"

 

conclusion d'étape :

"Les expositions au risque VHC chez les homosexuels VIH+ sont multiples et observées lors de comportements sexuels spécifiques qui créent des opportunités de transmission du VHC par contacts avec du sang."

 

Portrait de cierva54

Tout ce que tu dis, mais pour moi rien de nouveau (je ne suis pas co-infecté, donc je peux me tromper).

Evidemment que le VHC ne se transmet pas dans des relations sexuelles, mais contact de sang uniquement (sauf erreur de ma part).

En ce qui concerne la discrimination, je ne suis pas d'accord personnellement, pourquoi?

On n'ose même pas en parler entre nous, alors pourquoi demander pour le VHC en sachant qu'il n'y a aucun risque, à moins que celui qui est séropo est moins franc que toi et là ça peut poser problème.

J'arrête là car je suis parti dans mon truc à moi et j'espère que tu as compris ce que je voulais dire malgrès mes confusions.

Sache du moins que je t'ai bien compris et évidemment cela me laisse à réfléchir et tant mieux, merci pour ton forum et à bientôt, bises.

Cierva54

Portrait de Kaaphar

salut Cierva,

euh.... ben non ! j'ai pas compris ce que tu voulais dire ! (mais j'ai un peu les neurones en sauce blanche !)

moi, je veux bien en parler JUSTEMENT avec des gens non co-infectés VIH/VHC...

kaaphar 

Portrait de cierva54

Salut Kaaphar,

oui, je comprends, en ce moment j'ai du mal à m'exprimer en français, trop de cachet alors je m'embrouille, pas grave.

Donc je te propose de commencer le débat, moi j'aimerais avec plaisir parler de ce sujet, donc je t'écoute avec attention.

Bises, cierva54

Portrait de sonia

 

je trouve les propos tenus sur cette affiche assez méprisants pour la communauté homosexuelle et les seropositifs en général, en outre elle suggère un comportement sexuel irresponsable et les stigmatise davantage, "cancers et cirrhoses du foie sont la première cause de mortalité des malades du sida" dixit le message. L'inpes ne fait de différence entre seropositivité et sida, jetant à la poubelle les efforts de changements de mentalité envers les personnes vivant avec le vih cf campagne de aides "...si j'étais séropositif(ve)", de même comme le souligne kaaphar, la contamination par voie sexuelle est très rare chez les homos, à moins que l'inpes ne fasse l'amalgame avec les barebakers qui dit on ont des pratiques hard "skin to skin" et traumatiques avec saignements..... le risque de transmission de l'hépatite c par voie sexuelle est faible <5% mais celà concerne surtout les rapports hétéros non protégés pendant les menstrues ou règles, et c'est bien dommage qu'il n'y ait aucune campagne de prévention pour les jeunes filles réglées et qui ont des rapports à ce moment pour ne pas tomber enceintes (la pilule bof).

Portrait de Anonyme

cette affiche est en effet très douteuse ! ce n'est pas parce qu'on baise à droite à gauche qu'on transmet des maladies...
Portrait de skyline

Salut,

 

Merci Kaaphar pour nous indiquer cette affiche lamentable qui pu les préjugés et la culpabilisation. Je pensais qu'on avait passé la logique "rumeur" dans les campagnes de prévention de l'INPES...

Mais je rappelle que les campagnes de l'INPES sont normalement validées par un collège "d'experts" formé par des associations sida, des médecins, etc... Comment ont-ils pu laissé passer une telle affiche ? Ou alors ce système est apparemment obsolète... Il s'agit tout de même de nos impôts !

J'espère en tout cas que nous serons nombreux à dénoncer cette affiche autour de nous...

Portrait de patient75

 J'ai été proprement désarçonné lorsque j'ai appris, à l'automne 2004, que j'avais été contaminé par l'hépatite C. Moi qui croyais ce virus "réservé" aux toxicos et aux transfusés, j'avais choppé cette merde !!!

 

'ai chopé ce virus en étant uniquement actif nokapote dans une backroom connue de la rue Keller, à Paris. Pas d'échange de seringues, ni de transfusion/effusion de sang.

 

Ce n'est que quelques mois plus tard, en 2005, qu'on a commencé à dire que les personnes séropositives étaient beaucoup plus vulnérables à ce virus que les autres.

 

Ce qu'on ma dit de cette bestiole : chez les sujets non vih, elle peut mener vers de graves maladies du foie dans les 20 à 30 ans suivant la contamination. Ce délai est "ramené" à moins de 10 ans chez les séropositifs au VIH. Il était donc primordial de traiter ce truc et de tenter de maîtriser sa réplication virale.

 

J'ai donc suivi le traitement interféron + Ribavirine pendant 24 semaines (une chance, puisque souvent, c'est le double de durée !) Du coup... là... je jouais aux seringues une fois apr semaine, en ma piquousant tous les vendredis dans le ventre. Effets secondaires très lourds : sensation d'avoir 80 ans, fatigue JAMAIS éprouvée jusqu'alors.... bref : au bout de 24 semaines, on m'a indiqué que j'avais éliminé le virus (contrairement au VIH qu'on n'arrive pas à eradiquer pour l'instant).

 

J'ai donc cessé les partouzes bareback et autres activités collectives non-protégées qui, à coup sûr, transmettent ces trucs-là. On m'a prévenu : "vous êtes débarrassé de ce virus VHC, mais vous pouvez l'attraper à nouveau s'il se présente à vous".

 

Voilà mon expérience de cette aventure.

 

Quant à l'affiche, je trouve aussi qu'elle prend un raccourci très dangereux pour informer et qu'elle risque, par ce raccourci, de ne pas atteindre son but initial.

 

Je souhaite un bon courage à ceux qui sont sous traitement interféron. Tenez bon : ça vaut le coup !

"La lumière, au bout du tunnel, c'est souvent le train qui arrive"

Portrait de Kaaphar

salut patient75, suis pas sûr que la façon très affirmative dont tu évoques ta contamination vhc ne contribue en fait à cautionner la "rumeur" que par ailleurs tu dénonces ! mais on en reparlera, si tu veux... par contre tu dis n'avoir eu "que" 24 semaines de ttt Interféron/Riba ! Or on fonctionne encore sur le dogme "pour les co-infectés c'est 48 semaines quel que soit le génotype ! point barre" - aurais-tu un toubib particulièrement progressiste et en avance de quelques métros ? - avez-vous discuté de cette stratégie ? - comment va ton vih ? - c'était quoi ton génotype VHC ? Merci pour tes encouragements, moi j'en suis à la 25 semaines et je rame grave - et oui moi j'ai "droit" à 48 semaines malgré un VIH peinard depuis 5 ans et un géno 3 !! merci pour tes réponses Alain
Portrait de patient75

Oui : En 2004-2005, à l'hôpital Georges Pompidou à Paris, ils devaient considérer que, pour les génotypes 3 (ce qui était mon cas), 24 semaines pouvaient suffire. En matière de protocoles de traitements, les "modes" varient très souvent : il en va de même avec le traitement du VIH. De mon temps, on laissait le patient sans traitement jusqu'à ce que les CD4 s'effondrent... puis on traitait. Ensuite, on a eu la "mode" du "traiter-tout-de-suite", dès l'annonce de la séropositivité. Puis : "on-ne-traite-pas-tout-de-suite-on-attend"... Je crois que, dans l'incertitude, les scientifiques affirment un peu tout et son contraire.


Plus sérieusement, demande à ton équipe soignante de faire une mesure de charge virale VHC et, si elle était indétectable, tu pourrais leur suggérer de stopper l'interféron/Riba (?) c'est ce qui s'est passé pour moi, en août 2005. Je me souviens que ce traitement interféron était vraiment chiantissime à suivre... mais ça vaut le coup de s'accrocher.


Mon VIH est tenu en respect par un protocole "Maraviroc"... une nouvelle molécule qui est, dit-on, sur le point d'être commercialisée en France. Elle semble agir très bien (j'attends mes résultats ; donc : je ne peux pas dire sur mon cas perso).


Pour le libellé de l'affiche, tu n'as pas tort : nous sommes tous remplis de contradictions. S'il est vrai que je trouve ce message un peu trop lapidaire, j'aimerais néanmoins qu'on explique (comme on me l'a expliqué lors de ma contamination VHC) que les sujets déjà seropositifs-VIH semblent beaucoup plus susceptibles de choper l'hépatite C que tout le monde pense "réservée" aux toxicos et aux transfusés. Mais je crois quand-même qu'il faut relayer cette info. Moi, je ne savais pas du tout et je "barebackais" en toute quiétude depuis la fin des années 90, en me disant "j'ai déjà le VIH... je ne crois pas aux sur-contaminations, je suis pas camé... donc allons-y gaiement... le VHC, c'est pas pour moi !!!!" et BINGO.. je l'ai chopé. Qu'auriez-vous fait à ma place ? moi, j'ai juste prévenu tous mes potes barebackers. Après : chacun fait comme il veut, bien sûr. informer : oui... moraliser et juger : jamais.



"La lumière, au bout du tunnel, c'est souvent le train qui arrive"

Portrait de Kaaphar

salut patient75, les autres,

c'est étrange qu'il y ait aussi peu de coinfs sur ce site, normalement nous sommes 30% (1 sur 3) de séropos vih à être également co-infectés par VHB et/ou VHC, mais la majorité vient du monde toxico et ceux-là on ne les a pas vu encore ici...

donc, ils sont très bien à Pompidou de considérer un coinfecté géno 3 qui à un vih dans les clous comme un mono-infecté vhc et ne lui proposer "que" 24 semaines ; qaund on connait le coût humain (pour la personne) et le coût financier (pour la collectivité - 1500€/mois) c'est une stratégie qui devrait faire école. Et si je comprends tu es toujours indétectable au vhc ("PCR négative" comme on dit dans le jargon hépatites). Donc très content pour toi.

Moi, je défends cet argument en général ; mais j'ai un peu de mal à me l'appliquer à moi-même ! car c'est mon 2em vrai traitement (4em tentative) et lors du précédent j'ai repositivé à la fin du traitement ; donc cette fois nous avons choisi de jouer la prudence... et comme mes bilans sont bons et comme je n'ai pas de gros effets secondaires (à l'exception de cette incomensurable fatigue) je vais, je pense, tenir le coup sur les 6 mois à venir.

Maintenant sur TA contamination :

sauf quelques rares situations, ça me paraît quand même difficile d'affirmer sans nuance "je me suis contaminé tel jour à tel heure". Tu nous parles de backroom et nous dit qu'il n'y a pas eu d'effusion de sang ! qu'est-ce que tu en sais ? par définition une darkroom on n'y voit pas grand chose et les muqueuses génitales (les culs des mecs que tu as baisé ce soir là et ton gland à toi) sont par définition des zones où le sang est "à fleur de peau" - il a pu suffire de quelques pipes un peu hard, peut-être portes-tu un cockring qui renforce l'afflut sanguin (voire un PA) et ainsi avoir offert une porte d'entrée SANGUINE pour peu qu'un (ou +s) des mecs que tu as baisé no-kapote (dans l'établissement dont tu parles c'est plutôt "la norme") pouvait lui aussi avoir la muqueuse rectale un peu échauffée/irritée.

Ca me parait important de faire cette nuance "sexuelle" et "sangsuelle" tout en sâchant qu'elle a ses limites, car sang et sexe sont étroitement lié : c'est le sang qui fait le sexe et les muqueuses sont par définition des zones de perméablilté capilaire. Mais si on ne fait pas cette nuance : on risque des messages aussi réducteurs que l'affiche en question ou les messages du sneg et ainsi renforcer la stigmatisation dont sont victimes les co-infectés dans le monde pédé séropo vih ! Enfin, en tout cas cette "stigmatisation" moi je la sens et si d'autres coinfs pédés s'expriment ici, j'aimerais bien en causer...

au plaisir

Alain

Portrait de patient75

Pour la "datation" de ma contamination VHC, elle est intervenue à un moment très calme en matière de sexualité (un seul partenaire en plusieurs semaines). Par la suite, le symptôme de brûlures d'estomac (ressemblant à un ulcère) et le bilan hépatique de routine qui explose au même moment me permettent de déterminer la période exacte de ma contamination et donc les circonstances précises.

Bien sûr, je suis persuadé que ça reste étroitement lié à des pratiques aggressives pour la muqueuse anale ; mon partenaire avait certainement dû malmener cette partie de son corps auparavant (fist) et c'est bien l'échange sanguin qui est à l'origine de cette contamination. Je porte un PA depuis 11 ans, donc très bien intégré et adapté.

Il faut dire clairement que la coinfection VHC est bel et bien un deuxièmme tabou à l'intérieur du tabou du VIH.

"La lumière, au bout du tunnel, c'est souvent le train qui arrive"

Portrait de Kaaphar

salut patient75,

merci pour tes explications qui lèvent le doute sur une possible mauvaise interprétation de ta contamination "sexuelle" vhc.

Pour ce qui me concerne : arrêter à 24 semaines (j'y suis) ; j'en ai causé à mon doc au début de traitement en argumentant que j'avais un vih indétectable depuis 5 ans, des T4 très corrects et un génotype 3 et que donc on pourrait me considérer comme un mono infecté vhc et ne me proposer que 24 semaines.

MAiS ! c'est mon 2em ttt (plus 2 tentatives où je suis parti en vrille en qq semaines) ; le premier "vrai" ttt avait duré 9 mois et j'ai repositivé dès l'arrêt du ttt !!

Donc, dans MON cas, j'ai entendu son argument : je partais pour au moins 48 semaines (voire 72) ! Dans une autre vie je connais bien les aléas, les galères, dans lesquels ce ttt peut entraîner les gens ; moi à deux reprises c'est suite au ttt IFN que je me suis retrouvé dans des grosses galères où j'ai failli y laisser ma peau (je ne dis pas "à cause de l'IFN" je dis bien "suite à l'IFN"), donc j'avais vraiment très peur - j'étais carrément angoissé même en me demandant dans quel merdier ça allait m'emmener cette fois - et puis bon, en fait les résultats sont bons (indétectable à 8 semaines et presque tous les marqueurs dans les clous) et à part cette grosse fatigue et quelques coups de mou, globalement je gère... donc je continue !

Quant à discrimination entre pédés plombés vih vis à vis du vhc : elle existe !

Mais il faut dire à la décharge des mecs qu'on trouve tellement de conneries sur internet  et y compris relayées par des structures "identitaires" (le SNEG par ex.) et que d'autres associations au discours moins frileux en général restent pour l'instant sur le principe de précaution en ce qui concerne la contamination "sexuelle" du vhc (dans un post au-dessus je passe le lien vers les résultats intermédiaires de l'étude HEPAIG : ils y évoquent bien la multifactorialité ! Mais la notion de mulifactorialité fait partie de la complexité du discours de "réduction des risques" qui s'adressent donc et par définition à ceux qui prennent des risques... Tu dis avoir du coup renoncé à une sexualité no-kapote ; mais si ça t'intéresse tu peux jeter un œil à ce blog :

ATELIERS SANTE POUR BAREBACKEURS

Moi aussi j'ai une sexualité essentiellement "actif", je n'ai pas de PA, ni aucun tatoo, je n'aime pas vraiment baiser dans le noir et en ce moment plus que jamais je pref des plans longs et trankil à deux (ou un peu plus) donc je VOIS ce qui peut se passer (et donc d'éventuelles lésions à ma queue) et ce type de plans permet à un moment de discuter un peu (mes contacts se font le plus souvent par les différents biais permettant le "sérochoix", donc on parle assez facilement de vih et autres chtouilles) et bien je suis parfois halluciné d'entendre certains discours ou de sentir certaines réactions chez quelques uns quand je parle de mon vhc (y compris de mecs qui se prétendent "acteurs associatifs" par ailleurs) ; ça me surprend et m'énerve d'autant que ce sont des mecs qui pratiquent le no-kapote (voire se revendiquent barebackeurs pur jus) qui sont donc prêts à s'exposer aux diverses chtouilles (syphilis, condylomes etc..) mais qui bloquent sur la C et considèrent la B comme... une jaunisse !!

Bref !! il y a du boulot........

Amicalement

Alain

Portrait de patient75

J'ai parcouru le blog consacré à la santé des barebackers. Intéressant. Ony comprend que les mecs qui pratiquent ça ne sont pas complètement décérébrés.

Concernant les condylômes, c'est vrai qu'une mise au point doit être faite. Ce que j'en sais :

Les condylômes sont dûs à un virus "papillomavirus humain" (ou HPV en anglais). Souvent, aucun signe physique, mais, parfois apparitions de petites crêtes-de-coq autour de l'anus. Il faut les supprimer (par électrocoagulation ou laser ou brûlure azote liquide, comme les verrues) Pas super-agréable et la procédure est à refaire plusieurs fois, à un mois et demi d'intervalle : en effet, les lésions reviennent très lentement et si on y retourne trop tôt, on risque de penser que c'est terminé alors que les bestioles sont encore en gestation !

Néanmoins, même en éliminant les petites verrues blanches, on n'élimine jamais le virus lui-même !!! et c'est bien ce virus qui peut provoquer des cancers ano-rectaux (en constante augmentation chez les populations gay).

Ce virus peut s'attraper très facilement, même pour des personnes ayant des pratiques sexuelles dites "ssr". un simple doigt dans les fesses, qui serait passé juste avant dans un trou-de-balle infecté et on se chope le Papillomavirus ! On peut même attraper ça en utilisant la serviette de bain d'une personne infectée. Mon proctologue m'a ainsi expliqué qu'il avait vu des nourissons porteurs de ce virus... uniquement parce que la mère avait "torché" leur petit avec leur serviette intime.... à méditer !

Dans mon suivi VIH à Georges Pompidou, on nous fait faire un frottis anal une fois par an, pour vérifier qu'il n'y a pas de cellules "louches". Je trouve ce suivi essentiel (exactement comme pour les femmes et leurs frottis vaginaux). Il permettrait, le cas échéant, de traiter ultra précocément tout début de dégénérescence cellulaire dans le trou-de-balle. A conseiller. La procédure est ultra-simple et rapide : un coton-tige dans l'anus... on frotte un peu... et on envoit ça à l'analyse-labo. Au total : 10 minutes TTC. On revoit ensuite le dermato un mois après, à la réception des résultats. Voilà. A bon entendeur !

"La lumière, au bout du tunnel, c'est souvent le train qui arrive"

Portrait de sonia

"Mon proctologue m'a ainsi expliqué qu'il avait vu des nourissons porteur de ce virus... uniquement parce que la mère avait "torché" leur petit avec leur serviette intime.... à méditer !""

patient75, ça voudrait dire que le bébé est porteur du virus à vie et peut développer des candylomes plus tard?

plus loin tu dis:

"La procédure est ultra-simple et rapide : un coton-tige dans l'anus.."

et si par mégarde on le laisse traîner et qu'une autre personne l'utilise pour nettoyer ses oreilles, risque t-elle de choper ce candy lome par cette voie?

bises

Portrait de Kaaphar

un peu d'ordre m'sieurs dames sinon ça va être le souk !!!

les condylomes et autres probléme de trous du cul (cher à Verlaine, il se fait tard) c'est là !!

ici on cause vhc traitement et discrimination !!

non mais alors !!

quand je serai grand je serai animateur sur seronet ! na !!

Alain 

Portrait de p.a confidential

Si je peux me permettre,.... Je suis gay co-infecté je sais que je suis sero+ depuis 87

et VHC+ depuis 1995 sans aucun suivi à cette époque, on ne parlait pas du fléau qu'est l'hépatite C. Pour ma part j'ai toujours jugé qu'il était préferable d'annoncer que mon hépatite C n'était pas due à l'usage de drogue et je suis certain que cela change le comportement de certaine personnes. Il existe bel et bien des discriminations à l'égard des toxicomanes et ceci même dans le milieu médical. Je ne suis pas toxico mais il ne faut pas oublier qu'ils ont pour certains un poid de plus à porter alors ne jugeons jamais personne. Il ne faut pas qu'il y ai de "bon" ou de "mauvais" malade.

Portrait de Kaaphar

salut,

peut-être qu'entre les bidochons et autres angoisses existentielles à propos d'une cascade, l'article de Costa sur les contaminations VHC chez les pédés aura échappé, c'est là :

http://www.seronet.info/article/vhc-l%E2%80%99epidemie-se-poursuit-chez-les-gays-seropositifs-11449

bon....

mais au delà de ces chiffres pas très alarmants en soi, moi, je continue de dire qu'il conviendrait de parler de CONTAMINATIONS DANS UN CONTEXTE SEXUEL plutôt que de se contenter de "contaminations sexuelles" !

On voit bien encore une fois dans l'article que ces contaminations VHC sont souvent liées au... sang (ben oui !) pouvant être en jeu dans le sexe (pratiques très hard, condylomes, etc...).

Par ailleurs ces messages de prévention simplistes contribuent en fait à une stigmatisation dont nous coinfs pédés pouvons être victimes auprès des pédés simples séropos vih.

L'article de Costa insiste beaucoup sur le dépistage régulier du VHC chez les pédés seropos vih et c'est très bien, mais je crois qu'il faudrait insister sur le fait qu'une hépatite C dépistée et traitée en phase aiguë (l'équivalent de la séroconversion vih, en plus long) se guérie "facilement" en six mois (quel que soit le génotype, même 4) et marche quasiment à tous les coups.

@+ Kaaphar

Portrait de skyline

Avec toi. Si l'on ne précise pas, cela va encore une fois faire le jeu des homophobes, des tradipréventionnistes hygénistes et des hépatophobes. Alors de la nuance s'il vous plait, et pas de sensationnalisme urgentiste quand ça n'en vaut pas la peine et que les données restent très floues. Par contre, une alerte de vigilance lancée dans les milieux concernés serait bienvenue. Une petite carte postale ?
Portrait de frmek

Bonjour,

Juste pour vous dire que je suis un peu énervé même si j'assume et j'endosse une certaine responsabilité, des mecs qui ne font pas attention à eux ; conclusion le programme de ces derniers mois fut idylique : une opération des condylomes mi-mars sans compter encore les douleurs 1 mois plus tard, je douille toujours pour aller au wc, avec des saigements etc. puis le début de mon traitement pour l'hepatite C (top tendance le VHC actuellement non ?!... par contre tu dégustes bien avec les effets secondaires qui sont pour ma part assez accentués, troubles du sommeil voire ne pas dormir plus exactement, perte d'appétit donc de poids 5kgs en 3 semaines sachant que j'étais plutôt mince, une fatigue extrême (loque humaine à temps partiel, mais c'est plutôt du 80%)

Pour ce qui est du VIH, je supporte sans trop de souci le traitement commencé depuis fin novembre de l'année dernière.

Forcément avec tout ça je ne peux bosser, donc je suis en arrêt de travail... 

Je ne sais vraiment pas ce qu'il y a de positif là dedans, mais c'est une vraie merde chaque jour, il faut le vivre pour y croire !

En tout cas, pour ma part les mecs j'en peux plus, les parties de jambes en l'air me coutent très chers, mentalement et physiquement actuellement donc les bonnes résolutions sont prises, tomber sur le bon mec et adieu la vie Parisienne de débauche et d'ivresse qui ruine la santé à petit feu. A se demander s'il y a du respect envers les "partenaires" chez les gays ... 

Bon courage à ceux qui sont dans la même situation que la mienne !

Portrait de ecceomo

bon courage à toi Fmerk

j'ai connu le même état avec le traitement hépatite C

mais comme ça a marché pour moi, je peux voir à quel point ça valait le coup car j'ai retrouvé une pêche qui m'avait désertée depuis des années.

 

tiens bon

@+

ecceomo 

Positivement / / De passage avant compostage