Piqueries au Québec : les infirmières disent oui

Le ministre de la Santé du Québec prétend que les Québécois ne sont pas prêts à accueillir des centres d'échanges de seringues. Là bas, cela s'appelle des "piqueries supervisées". Ce n'est pas l'avis de l’Ordre des infirmières du Québec qui réclame clairement l’implantation de centres d’injection supervisés pour les utilisateurs de drogues intraveineuses. Au Canada, il n’existe qu’un seul centre du genre, à Vancouver. Un centre d'ailleurs menacé de fermeture par le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Un projet, lancé par le ministre de la santé précédent, était bien prévu à Montréal, mais le projet a capoté parce que le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, ne veut rien savoir des sites d'injection supervisée de drogue au Québec. Selon ses services, il n'existerait pas suffisamment de preuves que les piqueries diminuent les risques de surdose et de transmission de virus comme ceux du sida et de l'hépatite.
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Québec et piqueries supervisées - Clarifications