In bed with Madonna

question : la vie en couple est - elle une acceptation de son homosexualité .

et le changement de partenaires  non ?

vivre sa sexualité avec chaque fois un autre partenaire dans des endroits specifiques est -elle synonyme de problèmes d 'identité sexuelle .

chaque aventure est une petite histoire en soi mais inégale dans sa durée pendant laquelle je suis pd.

après le phantasme reprend ses quartiers .

les mecs en couple assument leur différence je crois ; bien qu 'ils vivent des histoires complémentaires dans leur quotidien .

alors la solution : je vous le demande 

Cool

a+

 

Commentaires

Portrait de serosud

Je ne pense pas que la vie de couple soit une acceptation de sa sexualité, pas plus que le multipartenariat sexuel indiquerait une fuite de cette même sexualité.

Dans les deux cas, nous avons tous, mille et une "bonnes" raisons d'effectuer telle ou telle démarche.

La solution, si solution il y a, c'est d'essayer de vivre sa ou ses sexualités en fonction du ressenti de chacun, et ce, dans une possible faisabilité.

Bises 

Portrait de Ironman

Bonjour Alsaco

bien que je ne suis pas trop inclin a discuter sur la question de l'acceptation

car cela me semble bifurquer en trois autre possibilites, ce qui amene a un mal entendu, d' au moins c'est ce que je peut constater lors que je l'entands sur les levres de quelqu'un:

l'une c'est de savoir ce qu'on aime

l'autre c'est de l'afficher au garnd jour aux autres

et la troisieme acceptation c'est celle des gens en general

et je rajoute une observation: une personne peut ne pas avoir envie de materialise ces fantasmes.  Par exmple: Dali (l'artiste espagnol- disait qu'il preferais mille fois les jeux  et fantaisies premilimaires à l'acte sexuel   en lui meme)

 a la fin de ton text tu pose une question

a propos d'une solution, mais

je n'ai pas compris  de quois il s'agit..

solution a quois? 

@+

Portrait de alsaco

t 'as raison . trouver une solution de bien être ou de mieux être . et essayer de superposer phantasmes et quotidien . Je ne cherche + rien  : isolement certain mais la vie sexuelle continue d 'une façon soudaine et nouvelle.

je pense fonctionner comme la plupart des mecs ; c 'est çà le fond du blème . usant mais enrichissant et contre toute concretisation relationnelle.

J 'ai l 'impression de n 'avoir pas été programmé pour la vie de couple :solitaire depuis bien longtemps maintenant .

a+

Portrait de frabro

Je crois qu'on peut retourner le post d'Alsaco dans tous les sens et donner de multiples interprétations. Par exemple :

Je suis en couple stable et fidèle, et c'est parce que j'ai accepté mon homosexualité et donc trouvé la stabilité ;

J'ai accepté mon homosexualité, donc je ne  vis en couple parce que je sais que c'est incompatible ;

C'est parce que je n'ai pas vraiment accepté mon homosexualité que je cours sans arrêt après un idéal que je sais inexistant et change sans arrêt de partenaires, mais je rêve d'être en couple stable et fidèle ;

Je suis en couple parce que j'ai peur de la solitude, et que je vois bien que la plupart des gays séropos  qui s'acceptent et assument sont seuls ;

 Etc...

Et si c'était seulement la vie qui nous propose des choix que nous sommes libre ou non de faire et d'accepter ?

Portrait de serosud

...on peut être en couple fidèle sentimentalement, tout en ayant des rapports extra ou intra-conjugaux.

Cela requiert une grande ouverture du coeur et de l'esprit, et non pas seulement une large ouverture de la braguette.

Bises 

Portrait de madelin40

La vie en couple est une acceptation de son homosexualité ?

Le changement de partenaire est-il un problème d'identité sexuelle ?

 

Alsaco est né en 1950, c'est un homme qui se définit comme étant homosexuel.

Ce qu'il dit dans sa biographie : "un moment, un contact, c'est tout pour le moment".

Et il semble d'après son vécu, qu'il ne soit pas programmé pour la vie de couple.

 

Alsaco utilise beaucoup de mots, il est difficile de se faire une idée précise de ce vécu.

Ceci dit, la question semblerait universelle : elle ne concernerait, par exemple, pas seulement, les homosexuels.

En tout cas, j'adore ce type de questionnement sur le besoin d'atteindre le "mieux-être".

 

A suivre
Portrait de nathan

La vie en couple ad vitam eternam était simple à gérer à une époquue où l'espérance de vie était finalement réduite, notamment pour les hommes.

Aujourd'hui que l'espérance de vie s'est considérablement accrue, des institutions comme le mariage vacillent naturellement. L'homme est génétiquement programmé pour être polygame si ce n'est synchroniquement du moins diachroniquement. La durée du désir dans un couple dépasse rarement les trois ans.

Portrait de maya

est plus surement peut être l'acceptation de bcp de choses (à mes yeux ^pour que ça fonctionne), des acceptations/compromis indispensables si on l'envisage sur du long terme; c'est apprendre à grandir aussi moins égoistement sans toujours tout centrer sur soi mais en tenant compte de l'autre autant que de soi

c'est aussi accepter que l'"idéal " qu'on attendait à 20 ans n'existe définitivement pas, que la aussi il faut grandir comme dit frabro plus haut.

 sur la remarque de nathan : ya aussi le facteur ou les couples d'aujourd'hui ne se fondent plus sur les mêmes "valeurs" (pour ce qui est du mariage hétéro)

l'amour est aujourd'hui (pour notre pays en tous cas) le vecteur majeur, quand les mariages se faisaient "de raison", ils duraient bien plus puisqu'au départ déjà la frustration et l'acceptation étaient conviées d'emblée ...

 la particularité d'etre homo change aussi les choses comme tu l'expliques...

pff pas simple comme questionnement  

Bisou

bzz bzz 

Portrait de izeline

Cette question de la vie de cople en regard de l'homosexualité ne me parle pas pour cause.

Par contre la question de vivre en couple questionne à mon sens beaucoup de choses, dont celle de la capacité à vivre seul(e) .. "être seul au coin d'un carrefour et n'attendre personne "

Mais aussi la question de la liberté et celle de pouvoir (ou non ) faire des concessions... 

Je pense ausi que ce n'est pas toujours un choix, rencontre l'autre avec qui on a envie de partager  cela ( les petits matins glauques  lol ! ..)

Vaste sujet  et gare au mirage .. sourire 

Portrait de madelin40

Portrait de nathan

Un livre intéressant qui vient de sortir sur cette problématique :

Pascal Bruckner, Le mariage d'amour a-t-il échoué ?, Grasset, septembre 2010

Portrait de jean-rene

Le couple, pour moi, c'est d'abord une certaine sécurité affective:"tu n'as pas l'air bien aujourd'hui, dis-moi ce qui ne va pas".

C'est, ensuite, le fait que je t'accepte autant que tu m'acceptes. Evidemment, il ne faut pas que ces concessions, dont parle Maya, provoquent des frustrations insupportables. Mais le fait que l'autre fasse un effort, t'invite à en faire un.

Et ainsi, ça peut durer longtemps; parfois pour toute le vie.
Cependant il faut savoir que rien n'est jamais sûr, rester attentif à l'autre et ne jamais être arrogant.

Portrait de nouvelle_vie

Il faut voir ce qu'on entend par couple

"Couple" indépendant ?

Couple vivant ensemble sur le même toit ? 

Par expérience personnelle, je connaissais un mec avec qui j'ai jamais pu construire une relation de couple et vivre ensemble.

Ceci parce qu'il n'acceptait que partiellement son homosexualité.

J'ai lui ai laissé bcp de temps. Finalement, ça n'a servi à rien.

J'ai perdu quelques années à rien.

mais j'avais compris la dernière année que je ne pouvais pas compter sur lui et qu'il vivait selon le style caché sans vie sociale à deux.

Plus tard j'ai pris une claque car j'ai vu la différence. 

J'ai déjà discuté avec un mec qui m'a expliqué son parcours.  Au début, il n'osait pas franchir le cap et aujourd'hui, il le ressent comme un echec en lui, et collectionne les aventures sans lendemain. 

Portrait de Doume29

Et c'est peut être aussi pou cette raison que je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied!

Pour moi couple signifie, partage, complicité et fidélité, ce qui n'est pas le point fort de l'homme il faut bien le reconnaitre.

Bien à vous

Doumé 

Portrait de Doume29

Dans mon post précédent j'étais à côté du sujet, désolé!

J'ai vécu avec un homme d'urant 5 ans et durant toutes ces années nous n'avons jamais pris l'ascenseur ensemble, n'avons jamais fait les courses ensemble et n'avons jamais fait aucune sortie en public, et pourtant nous étions très heureux. Nous réservions ces moments lorsque nous étions loin de Brest, très loin... Brest étant une petite ville...

C'était dans une autre vie, dans les années 80.