Réflexions personnelles :
Certains médecins confondent 'combattre' et 'soigner'. Je l'ai expérimenté, alors je me lance...
Leur métier consiste à 'combattre' la maladie et à 'soigner' le malade.
Et non pas l'inverse.
J'en ai rencontré (et je ne suis pas la seule, je crois) qui préfèrent 'combattre' le malade pour s'attacher à 'soigner' la maladie.
Je m'explique. Si tant est qu'il en soit besoin. Veuillez pardonner ici cette petite infatuité...
Si nous sommes vraiment acteurs de notre santé, Messieurs du 'corps médical' que je ne connais que trop bien, alors laissez-nous agir aussi, nous les malades, selon notre propre
r e s s e n t i de notre corps. (oups, j'ai lancé le grand mot. J'en vois qui font déjà la grimace)
Car si vous avez décidé de 'soigner la maladie' sans trop tenir compte de la personne en face de vous, et cela à coup de traitements qui vont provoquer bcp trop d'effets secondaires catastrophiques, alors vous ne faites effectivement que 'soigner la maladie' et pas le malade, malade que vous avez finalement combattu. Avec ou sans son consentement éclairé.
Combattu jusqu'à en faire tomber ses défenses bien légitimes. (Vous croyez que ça va me faire du bien, Docteur ? Enfin, vous savez mieux que moi, puisque vous avez fait des études sur ça...) Je ne parle pas ici de ses défenses immunitaires, mais je m'en approche.
Pour expliciter encore plus. Car si vous avez bien voulu me suivre jusqu'ici dans ma démonstration littéraire, la symbolisation par un exemple simple est souvent bcp plus parlante pour faire passer le message.
Exemple : J'ai soif. Mon médecin préféré me tend un grand verre d'eau bien limpide et bien fraiche. Je crois que l'eau va étancher cette soif et je bois ce grand verre d'eau si généreusement offert. Merci beaucoup Docteur, mais non... J'ai encore soif.
Et je sens que j'ai plutôt une grosse envie de manger une clémentine. Je mange une clémentine et oh surprise, ma soif est enfin étanchée. Et en plus je garde un délicieux parfum dans ma bouche. Bonus. J'ai même pas d'effet secondaire du type aller pisser un bon coup.
Alors qui a raison ? Le médecin qui croyait bien faire, ou bien moi qui sais parfaitement ce dont mon corps a besoin.
Pour les médicaments et leurs effets secondaires, c'est pareil. A vous de voir. Le débat est ouvert. Sous forme de questionnement personnel ou de lâchage de vilains mots en réponse à ce gentil blog. Ca ne fait rien, je suis preneuse de tout ce qui vous aura interpelé. Ou agacé. Mais je me répète : le débat est ouvert.
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Commentaires
j'y reviendrais...
néanmoins, je salue ton courage !
Droit de réponse, devoir de réserve.
tout ça dépends...
'combattre' et 'soigner'
pour moi c'était juste du bon sens. Pas du courage.
C'est une de mes solutions à moi, elle m'a aidée. J'expose, c'est tout. Mais j'aimerais bien que tu 'y reviennes' lorsque tu auras un peu de temps. Je sais Je sais. Quand on se lance, on n'a plus bcp de temps à soi.
Mais il suffit de faire un choix. Comme pour tout. Et comme je l'ai déjà écrit.
Et là je vais me boire un bon bol de café au lait. MMMmmmm les petits plaisirs du début d'une journée qui s'annonce très rude. Mais rien ne me fait plus peur. Bien sincèrement
P.S. j'ai aimé et soutenu le CORPS MEDICAL durant 30 ans. Un super 'corps médical' que ma famille me disait d'écouter et d'aider (aucun diplôme au-dessus du bac dans ma famille) et d'être très très gentille et très patiente avec lui. (...) (...) (...) J'ai failli y perdre la vie. (....) (...) (...) Ca va trs bien now, merci.
C'est juste mon avenir professionnel qui va être mis en jeu à 15 h. RV avec DRH. Au fond demoi je me marre. Faudra que je ne moufte pas si je veux continuer à m'amuser à l'hosto.
oui, ça dépend...
... et c'est d'ailleurs le 'maître-mot' de la psychologie, dernière matière scientifique à être venue s'intégrer dans le monde de la connaissance. Le siècle des lumières n'est pas très loin derrière nous.
Je m'étais inscrite en 'psycho' lors de mon divorce, pour attacher mon esprit à autre chose que mes bouleversements perso.
Et lorsque j'ai lu qlq part que le maître-mot était 'ça dépend', je me suis dit que j'avais tout compris. Effectivement, ça dépend.
Tiens, ça me fait penser à cette appellation devenue courante pour étiqueter les soi-disants schizophrène que le dénomme parfois à tort et à travers de 'schizophrénie atypique'. Par son essence, la schizophrénie est toujours 'atypique' puisque propre à chaque personne. Facile pour le corps médical d'en affubler n'importe qui pour n'importe que comportement... atypique. Car nous sommes tous atypiques, non ? Puisque nous sommes tous uniques en notre genre. Que nous soyons... et là je pousse le bouchon un peu loin... Donc que nous soyons hétéro, bi, gays, SM, etc...
Ou alors il aurait mieux valu que nous soyons tous hermaphrodites, dans le cas de la sexualité s'entend. Mais dame nature nous a faits tels que nous sommes. Avec en plus différentes facettes de caractère à différents moments de notre vie si simple et si compliquée à la fois.
ma petite experience
bon patient-mauvais patient
De fois j aimerais savoir de quelle côté nous parviennent les informations , si existe aparement encore, Corevih... TRT5...Ciss....pourquoi encore nous arrivent tant de doutes sur notre état de santé ? Je n'ai pas demandé de mon Sida être politisé , mais je veux bien savoir si on s'en occupes bien de ma santé , et je crois que c'est la préoccupation de chaque personne séropositif . Alors à qui renvoyer la missive si je me sens de fois être la balle d'un ping-pong ? ...Et je me demande sans émotion: est ce que la remise d'un diplôme de survie nous attends à la fin du tunnel ?