Resultat bilan!

Publié par Ratatouille le 18.07.2008
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Comment d habitude je m inquiete pour rien les resultats de mon bilan sont bon. Toujours indetectable. Comme d habitude le point noir mon poids!! Trop grossi trop maigre! mais ou est le juste milieu pour un medecin lol. La perdu 2 kg c trop pour elle. Bon pas grave vais en prendre et j aurai la reponse inverse lol. Faut stabilisé dit elle. Facile a dire pas facile a faire.

Enfin voila 4 mois de tranquillité! vais profité de cet été pour faire du sport enfin vais essayer car deteste en faire seul. Voila bon j y vais week end a venir.

Commentaires

Portrait de Zauberberg

Une étude menée en Afrique a montré qu'il n'y avait pas de différence dans l'efficacité de la prise en charge entre les médecins qui pouvaient procéder à des bilans biologiques (cd4, charge virale...) et ceux qui, par manque de moyens (On connaît les difficultés de l'Afrique), ne pouvaient pas accéder à ces bilans mais procédaient à des bilans cliniques approfondis (auscultation approfondie). L'état de santé des patients suivis pas les seconds médecins était aussi bon que celui de ceux suivis par les premiers. Pas de différence. Mais dans le second cas, il y avait aussi une meilleure prise en charge des maladies opportunistes ou autres infections intercurrentes.

Peut-être que dans les pays riches, nos médecins sont-ils trop captifs des résultats biologiques et pas suffisamment attentifs aux manifestations cliniques. Les nouvelles recommandations devraient mettre davantage l'accent précisément sur la prise en compte des manifestations cliniques de la maladie pour décider de la mise en oeuvre d'un traitement et prendre moins en compte les constantes biologiques (cd4, charge virale).

C'est pourquoi notamment, à l'avenir, on commencera le traitement beaucoup plus tôt, même au-dessus de 600 cd4. Mais ce n'est bien sûr pas la seule raison.

Portrait de sonia

Ce n'est pas bien sûr la seule raison..............mais encore?

je suis outrée de lire ce genre d'infos tellement ça ressemble à de l'intoxication! en outre, le vih2 prévalent en Afrique n'a rien de comparable avecle vih1 mais zaub, avec les connaisances que tu as, tu peux certainement développer ce côté là?merci

Portrait de cierva54

c'est vrai que chez nous on regarde plus les résultats cliniques que la prise en charge des maladies opportunistes et je parles en état de causes, donc je pense que vous avez tous les deus raisons maintenant serait pas plus judicieux de prendres les deux comparaisons en comptes pour voir.

Maintenant il faut savoir qu'en afrique et ce n'est pas les seules malheureusement ils n'ont pas acces à nos traitements, alors vaut mieux ce concentré à les aider plutôt qu'à comparer des chiffres.

c'est tout, aidons les plutôt que de comparer...

cierva54

Portrait de sonia

j'essaie de décrypter l'info

primo une étude X ou quand combien comment le but de l'étude? Qui est le prescripteur/financeur de l'étude, un lobby pharmaceutique, un parti politique??

secundo la cible , les popultations africaines et européennes qui d'autre est concerné?

tertio le message son interprétation, voici la mienne qui n'engage que moi bien sûr:

on est aussi bien soigné en afrique avec peu de moyens qu'en occident.

Le taux de cd4 et la charge virale pour décider d'un protocole médicamenteux ne sont pas une condition nécessaire......... il faut tirer une leçon de l'histoire........

Dans ce cas, il est légitime de se questionner, à savoir si la sécurisation du sida par l'entrée précoce en traitement anti vih,(à 500 au lieu de 350 cd4 rapport yéni 2006) est plus profitables aux personnes seropositives que son traitement en tant qu'objet de domination et de contrôle des menaces du sud.

je m'éloigne du sujet principal mais les questions  nord sud me tiennent beaucoup à coeur, veuillez m'en excuser............voir mon blog migrant-bbk ;-)

Portrait de ptitmatou75

En lisant ton post Sonia, je suis agacé. j'ai l'impression que tu ne décryptes pas grand chose. As-tu vérifié la validité de l'étude avant de lui lancer des attaques, tu parles mêmes de parti politique ? Mais as-tu des preuves avant de lancer des rumeurs ? Sinon ce que tu racontes n'est rien que du blabla  non argumenté. Je sais, ça occupe, mais est-ce sérieux vis-à-vis des internautes africains ?

 

Je me suis intéressé pendant plusieurs années à la question de l'accès aux antirétroviraux en Afrique et j'ai remarqué des faits intéressants. Il y a quelques années au Cameroun a été mis en place un programme pour les séropos. Les antirétroviraux étaient parmi les moins chers à l'époque sur le continent, mais les médecins avaient tendance à prescrire toute une batterie de test avant d'autoriser quelqu'un à entrer dans le programme. Même dans le programme français à Abidjan on n'osait pas en faire temps parce qu'on avait compris que c'était un frein aux soins.  Le coût des examens au Cameroun était d'un montant inaccessible pour la plupart des personnes et résultat seuls les plus riches ou ceux bénéficiant de l'aide de la famille élargie pouvaient postuler. Au même moment, au Kenya, Médecin Sans Frontière pratiquait une toute autre politique dans le but de démontrer que même avec peu de sous on arrivait à traiter beaucoup de monde. Le principe était simple : on utilisait une gamme d'examens beaucoup plus restreinte et c'était l'examen physique, la vue et le toucher, qui était primodial. Et ça marchait bien. L'étude dont tu parles confirme cette approche. Tu peux toujours dire : oui mais pourquoi les Africains n'auraient pas accès aux même technologies que nous et tu as raison.  Mais il faut aussi être pragmatique. La raison pour laquelle a souvent bloqué l'accès aux ARV en Afrique était le coût. Le coût des ARV mais aussi des examens. MSF a montré qu'on pouvait traiter pour pas cher, et même dans les villages les plus isolés où l'infrastructure technique n'existait pas. Et même sans médecin ! Il suffit d'un infirmier, mais là le lobby des médecins n'apprécie pas du tout. Pourtant ça a sauvé des vies. Et le fait de démontrer que ça pouvait coûter pas cher, qu'on pouvait se passer de médecin, c'était pour contrer les opposants à l'accès aux antirétroviraux. Souviens-toi qu'il y avait même un dirigeant de labo qui disait que les Africains ne pouvaient pas prendre de traitement parce que n'ayant pas de montre, ils ne pouvaient pas prendre la dose à heure régulière et être observant. C'est du racisme et rien de plus, tout celà pour éviter de casser les prix des médicaments antirétroviraux vendus à un prix scandaleusement élevé (même en France). 

 

A la même époque, on traitait en France à partir de 350 CD4 et dans les pays pauvres seulement  quand les CD4 passaient en dessous de 200. Ben oui, tu vis dans un pays pauvre, t'es moins bien soigné et plus tardivement. Si maintenant on commence à traiter à 500 CD4 en France pour limiter les dégats par le VIH (vieillissements) et risque de cancer, c'est très bien et il faudra informer tous les militants séropos africains pour qu'ils réclament la même chose. Il n'y a pas de raison qu'ils n'en profitent pas. Tous les progrès au Nord doivent bénéficier au Sud, même si on sait qu'ils arrivent plus tardivement. Mais faut pas se décourager. Ce n'est en aucun cas une raison pour dire non au traitement à partir de 500 CD4. Toutefois cela n'empêche pas qu'il faut continuer à assouplir les protocoles si cela peut permettre de mettre plus de gens qui en ont besoin sous un traitement protecteur. 

 

Je sens dans ce que tu dis une volonté de respect des gens du Sud mais qui flirte avec un différentialisme très génant.  Au nom du fait que les africains étaient parait-il différents, l'OMS a bloqué pendant plusieurs années l'accès au bactrim et au fluconazone, deux médicaments qui empêche le développement de maladies opportunistes. Ce fut un scandale. Ne répétons pas les mêmes conneries. 

 

 

 

 

Portrait de sonia

bonjour ptimatou75

 je n'ai malheureusement pas autant d'aisance que toi pour m'exprimer et je réagis avec mes tripes, mes émotions......tu sais la rumeur consiste à diffuser de fausses informations dans un but malveillant et je ne pense pas en être l'auteur. Concernant les pays pauvres, ils fournissent un terrain d'expérimentation ; nouvelles molécules, recherche vaccinale, gels microbicides et le résultat est une augmentation des contaminations au sida et un apauvrissement de leur force vive, mais là c'est un autre débat............bon dimanche

Portrait de Zauberberg

Bien sûr ce n'est pas la seule raison ! L'autre réside dans le fait que grâce aux progrès médicaux, les séropos survivent au sida et sont donc de plus en plus nombreux.

Paradoxalement, ce progrès est aussi source de menaces. Plus les séropos sont nombreux et plus les possibilités d'une accélération de l'épidémie existent. C'est très logique car les sources de transmission se multiplient.

Or on sait que le vecteur principal de la transmission du vih est la sexualité. On sait aussi, contrairement à ce qu'on peut lire ici et là, que les traitements ont pour premier effet de réduire la charge virale dans le sperme. D'ailleurs Pierre-Marie Girard l'a rappelé publiquement sur les médias, il y a quelques mois. Et il a même ajouté que c'était une question de santé publique : faire en sorte d'abord de contenir l'épidémie.

Et c'est son honnêteté de laisser entendre que le premier objectif des traitements n'était pas de sauver les séropos mais de préserver la population dans son ensemble. Il fallait traiter fort, en routine !

On peut d'ailleurs s'interroger sur la faible prise en compte des spécificités de chaque séropo dans le dosage des traitements. Ca a longtemps été la même dose pour tout le monde, voire même pour les enfants. Ca l'est globalement encore. Or les traitements sont des chimothérapies. Rappelons que beaucoup des traitements actuels résultent de la recherche sur le cancer. Or dans le traitement des cancers, les spécificités de chaque malade sont prises en compte de façon très précise et scientifique. Le dosage plasmatique est-il une habitude des médecins spécialistes du vih ? Pas étonnant dès lors qu'il puisse y avoir  chez certains, nombreux, de tels effets secondaires.

Donc voilà, chère Sonia, une des autres raison possibles de l'éventualité d'un traitement plus précoce, au-dessus de 600 cd4. Et là, précisément, on est au coeur de la polémique actuelle !

Portrait de Zauberberg

Bravo ptit matou.

L'étude dont je parlais existe et est très sérieuse. Son but, Sonia, n'est pas de démontrer que les examens biologiques ne servent à rien ! Elle dit que les examens biologiques ne sauraient être les seuls éléments qui permettent de définir une stratégie thérapeutique.

J'en sais quelque chose. Quand mon ami est devenu grabataire du fait de lymphomes non diagnostiqués, le discours des médecins était alors que ce n'était pas grave puisque ses résultats biologiques étaient bons. Si on avait poursuivi dans ce sens, il serait mort avec une charge virale indétectable. Cela lui aurait été très utile dans sa tombe. Cela me rappelle que le seul Français mort du SRAS, à Tourcoing, un médecin d'ailleurs, est mort des complications du SRAS, et non du SRAS qui avait été vaincu selon le Professeur MOUTON, chef du Service des Maladies Infectieuses. Belle réussite médicale mais je doute que la victime ait apprécié.

Heureusement que j'ai pris la décision d'aller voir Pierre-Marie GIRARD qui lui a décidé de faire le boulot nécessaire et de ne pas s'en tenir aux données biologiques. C'est ce qui a sauvé mon ami.

Portrait de Zauberberg

Chère Sonia, je ne pense pas que ptitmatou et moi-même soyons insensibles à ce qui se passe ailleurs. Bien au contraire. Nous aussi pouvons réagir avec nos tripes mais autant aussi avec notre pauvre petit cerveau !

Comme le rappelle ptitmatou, il ne suffit pas de dire l'Afrique, l'Afrique et de montrer sa compassion ! D'ailleurs, ce que je trouve très postif dans l'étude que je citais, c'est qu'elle souligne la grande qualité du personnel médical, parmédical et des médecins alors même que, au Nord, on aurait plutôt tendance à considérer ces personnels en Afrique peu compétents.

C'est justement leur grand professionnalisme qui leur permet de faire beaucoup avec peu de moyens. Avec beaucoup de moyens, nos médecins font-ils toujours beaucoup, et pour tous ?

Portrait de Zauberberg

Cher Cierva, on ne compare pas des chiffres mais des pratiques.

Voir les autres posts ajoutés à ce sujet pour te faire une idée plus précise des enjeux de ce débat. Merci.

Portrait de Zauberberg

Je recherche dans mon moteur google mail le document relatant cette étude.

Je ne saurais conseiller à tous de créer une Alerte vih sur google. Cela permet d'être informé constamment des infos sur le sujet, même provenant de sites associatifs. Et franchement ça marche très bien.

Je le fais aussi pour d'autres sujets. Et c'est aussi efficace. J'accède ainsi à des informations que je n'aurais pas soupçonnées et à des sites sur lesquels je ne serais jamais allé.

Portrait de sonia

merci zauberberg pour toutes ces précisions. Je me fais certainement vieille, je ne saisis pas toutes les nuances et j'ai tendance à m'emporter quand il sagit d'études comparatives avec l'afrique, étant originaire de tunisie dans le nord. Tes éclaircissements m'ont permis de comprendre mes ressentis et mon manque d'objectivité totale, je ne veux ni sombrer dans la victimisation ni dans le compationnel. Voilà c'est dit, maintenant j'espère participer plus sereinement à ce fameux débat: faut il commencer plus tôt les traitements ou attendre? la toxicité médicamenteuse est elle en voie de disparition grâce aux nouvelles molécules, une observance totale, une diminution de l'activité virale? Bon dimanche à tous

Portrait de Ratatouille

Merci de vos reponses et votre debats que je prend plaisir a lire. mais juste une chose on s'enerve pas sur le sujet et on partage nos avis dans la bonheur!!! L'auteur ratatouille de ce blog. Mais enorme merci de tout les messages!!!