Etrangers malades : La Cimade demande à Hollande

"La Présidence de François Hollande doit marquer une rupture avec l’approche sécuritaire de la politique d’immigration dont La Cimade constate chaque jour les conséquences violentes pour les personnes qu’elle accompagne, ses répercutions sur l’ensemble de la société et sur le regard porté sur les étrangers", indique un communiqué de presse (11 mai) de l’association. La Cimade met plus particulièrement en avant : "La maltraitance dont sont victimes les personnes étrangères (…) l’amélioration des conditions d’accueil et d’instruction des dossiers dans les préfectures et l’abandon des objectifs chiffrés en matière d’expulsion". Il s’agit de priorités d’action. Dans son communiqué, l’association demande au nouveau président de la République de prendre des mesures urgentes comme "mettre fin au placement en rétention des familles, y compris à Mayotte" ; "Mettre fin aux expulsions de demandeurs d’asile en cours de procédure, quel que soit leur statut" ; "Garantir le droit au séjour des étranges gravement malades qui vivent en France", etc. La Cimade demande aussi "l’abandon du principe du paiement d’une taxe lors de la demande de titre de séjour et que soient revus les montants exorbitants de l’ensemble des taxes liées au droit au séjour des étrangers qui poussent les étrangers à rester dans la clandestinité".
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Commentaires
Malades étrangers : l'abandon des migrants
Les évènements se corsent au gré des décennies qui passent pour les malades étrangers, et des directives des gouvernements. Et le sort des étrangers devient funeste.
Je me rappelle la débandade des troupes citoyennes dans les années 90 ... Nous avons, à partir de ce passé récent, de plus en plus souvent surpris les forces républicaines de la nation française « unies » pour expulser des migrants, malades qui, quoique sous la protection du ministère des affaires sociales, ont été abandonnés, jetés lâchement sur ordre du ministre de l’intérieur.
Sur ordre du commandant et des douaniers, les amarres du bateau ont été parfois sectionnées pour retrancher nos frères de tous leurs droits. Sur un quai du port à Marseille en particulier. Fort heureusement, les bataillons des défenseurs des étrangers se renforcent ! J'en suis fort content. Maintenant nous sommes unis ! Le travail est encore là ! Dans les jours qui viennent .... Bernard Escudier
@bernard...
L'espoir c'est maintenant...
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Oui l'espoir