Hospitalisé à la Pitié depuis mardi suite à un accident de moto, une infirmière me déclare vendredi "il faut que vous demandiez à un membre de votre entourage de vous apporter de chez vous tel médicament de votre trithérapie car nous n'en n'avons plus ici."
Face à l'énormité de la chose je ne réponds pas immédiatement.
Lorsque je la revois, je lui indique avec fermeté qu'il était hors de question que j'envoie un ami dans une pharmacie de ville et que la Pitié a un service immunologie.
Ma trithérapie était au complet sur mon plateau hier soir.
Act UP est mort.
Méfions-nous de ne pas perdre les droits qu'ils nous avaient permis de gagner.
C'est précieux.
Si je n'étais pas un râleur de 40 ans et que je n'avais pas vaguement rencontré Act UP dans ma vie, j'aurai certainement fermé ma gueule et été oblige de faire des pieds et des mains pour envoyer un ami récupérer une ordonnance puis mon traitement en ville...
Restons sur nos gardes !
30/01/2011
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Commentaires
je ne comprends pas la date
de ce post (30/01/2011),
le sujet peut probablement toujours être d'actualité dans certains établissements,
mais j'attends confirmation de ce post,
amicalement,
F.
oui ont recule
réponse à Ferdy
J'ai écris ce texte au moment où j'étais hospitalisé, le 30 janvier 2011, pour le publier sur Facebook.
Je viens de rejoindre seronet et il me semble que ce texte est toujours d'actualité.
C'est pourquoi je viens de le publier ici en précisant la date.
Ils exagèrent quand même a la pitié ne
Ils exagèrent quand même a la pitié ne même pas avoir de traitement en reserve.
Nathanaël.
à savoir...
j'ai appris depuis cet accident que la règle, établie par la sécu, est que c'est à l'hôpital de fournir les traitements aux malades pendant leurs périodes d'hospitalisations...
oui