Afravih 2012 : Partager pour vaincre
AfraVIH 2012 : Partager pour vaincre
La 6ème Conférence francophone VIH/sida AFRAVIH 2012 s'est ouverte dimanche 25 mars à Genève en rappelant le contexte d'un monde de plus en plus anglophone et la question de la langue (française en l’occurrence) aussi importante pour défendre des intérêts partagés tant par les scientifiques que les communautés.
Assèchement des financements : conséquences et pistes
A l’heure où les avancées de la lutte contre le sida laissent entrevoir la fin de l’épidémie, la crise du financement international, qui touche le Fonds mondial, inquiète et dessine un retour en arrière avec des conséquences désastreuses en termes de santé dans les pays du Sud. Tour d’horizon d’un début de conférence qui appelle à une re-mobilisation de tous les milieux, scientifiques, politiques, et communautaires, pour une reconstitution des fonds !
Lire la suite...Le mot du président, le professeur Hirschel
Président de la 6ème Conférence francophone VIH/sida AFRAVIH 2012, le professeur Bernard Hirschel est revenu brièvement, dans son discours d’ouverture, sur la déclaration suisse sur la non-infectiosité des personnes en traitement (en France, on parle des recommandations suisses). Une information scientifique à l'époque, en 2008, confirmée depuis par de nouvelles études. Une information qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans la lutte contre le sida.
Le TasP, victime de la crise ?
L’ouverture de la 6ème Conférence francophone sur le VIH/sida a été l’occasion à des acteurs reconnus de la lutte contre le sida de parler du TasP, de saluer l’incroyable avancée qu’il est, mais aussi d’exprimer des inquiétudes quant à son utilisation à grande échelle du fait de décisions financières.
Genève : Démobilisation... touche le fonds
"Démobilisation". A l’occasion de l’ouverture, dimanche 25 mars, de la 6ème Conférence francophone sur le VIH/sida à Genève, ce mot a été dit et répété, dans bien des interventions, sous tous les angles : militant, associatif, thérapeutique, politique, médical, scientifique. Un mot lourd de sens, réfléchi, mais derrière lequel se cache plus un appel à la mobilisation qu’un renoncement. Sophie était à l’ouverture… en couverture pour Seronet. Elle raconte.
Des financements en chute libre
En chute libre. C’est ainsi que MSF a choisi de titrer son dernier rapport sur l’avancement des antirétroviraux. "En chute libre", "désengagement", "assèchement des financements", autant de mots qui revenaient sans cesse au cours des deux symposiums, l’un organisé par MSF, l’autre par Unitaid. Après les regards de Sophie (Seronet) et de Sabrina (Groupe sida Genève), c’est au tour de Renaud de revenir sur… les conséquences de cette "chute libre".
Parlons de sexe
Le mot avait été lancé hier soir, 25 mars, par Michel Sidibé, directeur exécutif d’ONUSIDA, en plénière d’ouverture, il est nécessaire d’intégrer le sexe et la sexualité dans les actions pour lutter efficacement contre l’épidémie. Lundi 26 mars, une session était organisée sur la santé sexuelle. L’occasion de rappeler que la sexualité se situe à la fois dans le champ de la santé globale et des droits humains.
VIH/sida : Lire l'épidémie pour mieux agir
Lors de cette première journée de Conférence (lundi 26 mars), l'effort a été mis sur les notions clés pour lire l'épidémie. Des notions d’autant plus nécessaires qu’elles permettent de mieux agir. Explications par Nicolas Charpentier du Groupe sida Genève.
Maintien dans le soin et approche communuataire
La formule en trois volets est revenue à plusieurs reprises dans les communications depuis l’ouverture de la conférence : dépister, traiter et maintenir dans le soin. Un enjeu d’actualité important dans le contexte du traitement comme outil de prévention et où la question du maintien dans le soin est encore finalement peu discutée. Les défis sont pourtant là.
Vieux ou pas vieux ?
Le débat sur le vieillissement biologique précoce ou le vieillissement accéléré des séropositifs est relancé. Une session de la Conférence de Genève l’a abordé. Franck y était pour Seronet. Explications.
Vulnérabilité, les facteurs qui pèsent pour le VIH
On le sait : le VIH/sida est un révélateur des inégalités vécues par les minorités. Ces inégalités sont souvent renforcées par des facteurs de vulnérabilité qui s’accumulent et qui pèsent sur les personnes les plus touchées par la maladie. La conférence de Genève l’illustre à différents niveaux, tant dans les risques accrus d’être infecté par le VIH, que pour les personnes vivant avec le VIH.
La disance... comme une évidence
Lundi 26 mars, le programme était chargé pour la 6ème conférence francophone VIH/sida. Une session était consacrée à la dicibilité et la visibilité… une occasion d’entendre parler de "Disance"… et de voir que ce nouveau mot plait et pourrait faire florès. Sophie y était… d’autant plus émue, qu’elle participait au groupe de femmes qui, en septembre 2011 en France, a porté le mot "Disance" sur les fonds baptismaux.
Qui a manqué son dépistage ?!
Une étude française a décrit le contexte des opportunités manquées de dépistage chez des personnes nouvellement diagnostiquées en explorant les antécédents médicaux et les dossiers des personnes suivies. En ce qui concerne les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (53% des personnes dans l'étude), 28% d'entre eux ont fait un test il y a plus de trois ans et 32% n'en ont jamais fait. Presque tous (99%) ont eu au moins un recours à une structure de soins pendant la période étudiée (3 ans).
Cameroun : encore un militant arrêté
Il y a quelques semaines, Stéphane Koche, militant d’une association de défense des minorités sexuelles au Cameroun, travaillait en France avec d’autres collègues investis dans les droits de l’Homme sur l’accès à la prévention, aux soins et aux droits des homosexuels… Ce militant a été violemment arrêté (27 mars) alors qu’il menait un atelier sur les droits des minorités, la santé et la lutte contre le VIH. Cette arrestation suscite de très vives réactions.
VIH : les labos font la loi… hélas
Une session intitulée "Propriété intellectuelle et conflit d’intérêt" s’est déroulée à l’occasion de la Conférence francophone de Genève. L’occasion de comprendre les enjeux (ou du moins l’envie de saisir ce qui m’échappe encore) de cette question déterminante pour l’avenir de la prise en charge des personnes… et, par voie de conséquence, de la lutte contre le sida. Regard personnel par Sophie-seronet.
Justice, inégalité pour les malades
Actuellement, ce sont 56 pays qui ont des lois pénalisant la transmission ou l'exposition au VIH et ce sont environ 600 condamnations répertoriées de part le monde. Le contrôle exercé sur les personnes séropositives ne semble pas s'apaiser, le tout sur fond de santé publique et de droit des victimes.
La primo-infection, ça se traite
Même s'il n'y a pas de consensus sur le traitement des primo-infections, voici une idée des recommandations actuelles en France et surtout le pourquoi du comment de cette recommandation. La primo-infection (les premier jours et semaines de l'infection) est caractérisée par une multiplication forte et rapide du virus dans l'organisme. C'est aussi pendant cette période que s'établissent les réservoirs du virus dans le corps.
Partager pour vaincre, mon journal
Militant à AIDES, Jonathan a assisté pour la première fois à une conférence internationale sur le VIH : l’AFRAVIH 2012 à Genève. A cette occasion, il a tenu un journal des moments forts de cette conférence.
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Du nouveau sur les hépatites
Une session de la conférence AFRAVIH de Genève en mars dernier était consacrée aux co-infections VIH/hépatites. Sabrina Roduit du Groupe sida Genève, y assistait. Elle propose, ici, quelques informations présentées à cette occasion.
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