Lluphukaâb

Portrait de Trimrûdra
Publié par Trimrûdra le 24.08.2010
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Couché sur le parquet lisse, j'ai chaud. J'ai laissé s'installer la saleté, le désordre, la nonchalance et l'oubli, comme un geste indécis, repoussé sans cesse à demain. Le temps semble fuir partout et arrêté ici. J'attends un message, un appel de lui. Sa voix semble occupée comme le sont les projets de ma chambre. Les choses n'ont pas de place, pas de lieu qui leur appartiennent. Ils s'entassent...
Portrait de Trimrûdra
Publié par Trimrûdra le 04.07.2010
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Je laisse une porte entre-ouverte sur mon île avec pour seule ambition qu'une âme plus que châritable y pénètre. Quelle ne soit pas trop cavalière, ni hésitante, quelle se mesure à moi même et accepte déjà la possilité d'une défaite. Quelle entre sans promesse et sans besoin comme un chat s'installe sur votre fenêtre. Quelle n'exige rien, car je renie tout et à la fois son contraire, quelle se...
Portrait de Lluphukaâb
Publié par Lluphukaâb le 19.03.2010
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D'un jour plus hirsute, veine rouge solaire avec des mains de mélopée Elles claquent comme une pute, la charge amer et le fouet éclopé De ces jours d'insultes, le poing fier lancé comme une onde qu'on écope Les chemins de luttes, l'horizon désert et la voix qu'on salope ! Des pas, des pontons enragés sur la grève, des chevaux attelés Divers attentions trompés mais que la trêve rature les arrachés...
Portrait de Lluphukaâb
Publié par Lluphukaâb le 15.03.2010
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Je rentre de mon hiver, je crois déjà voir une éclaircie. Au milieu du sentier, je me suis dévêtu, sur l'herbe je me suis étendu et mon esprit a su s'échapper comme le jour de cet accident de la route. Le spectacle était magnifique. Toute cette carlingue se froissant comme du papier. J'étais dans cette voiture comme un voile, dansant, imperturbable. Je me retrouve à nouveau en train de lâcher...
Portrait de Lluphukaâb
Publié par Lluphukaâb le 12.03.2010
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Ce soir, je voudrais convaincre ma migraine, torture du silence que je m'impose au rythme lent de ces pensées confuses, lourde nausée qui s'insinue comme une vieille horloge, comme une roulette russe, lui dire tous les alcools dont elle me prive et le tabac qui m'écœure. J'ai fini par admettre que je n'ai besoin d'aucune tension dans mon sang, sur mes tempes pour me décider, me contraindre comme...