5 idées fausses sur la vie avec le(s) virus

« C'est de ma faute, je suis nul-le de m'être contaminé-e »

Bien sûr que non ! Des milliers de personnes se contaminent chaque année : les 150 000 per- sonnes vivant avec le VIH en France, les 280 000 personnes vivant avec le VHB et les 110 000 personnes vivant avec le VHC. Il s’agit d’épidémies. Vous n’avez aucune raison de vous sentir coupable.

« Je n’ai plus que quelques années à vivre. »

C’est totalement infondé. Grâce aux traitements, l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH tend à rejoindre celle de la population générale. Avec les hépatites, l’évolution de la maladie est très lente (20 à 30 ans) et les traitements sont de plus en plus efficaces. Donc, vous avez beaucoup d’année devant vous. Sauf si vous avez 90 ans... ou que vous traversez la route sans regarder à droite ni à gauche.

« Avec les traitements, ma vie sera invivable. »

Finis les traitements anti-VIH lourds et les 20 pilules par jour : les traitements sont plus simples, plus efficaces et mieux tolérés. Une ou deux prises par jour, avec un choix de molécules qui permet de trouver celles qui conviennent. Quant à l’hépatite C, avec l’arrivée des nouvelles molécules, le traitement est plus court et les chances de guérison proches de 90 %.

« Je devrai aller à l’hôpital tous les mois. »

Pas nécessairement, les rendez-vous sont semestriels ou annuels, même si, à certains moments, ils peuvent être plus fréquents (notamment au début du traitement ou lors d’un allègement thérapeutique, pour vérifier que tout se passe bien). Et on peut aussi, parfois, être suivi en médecine de ville.

« Je vais finir seul-e et sans enfant. »

Parce que vous pensez que l’amour dépend du statut sérologique ? Avec les progrès de la médecine, il est facile de faire un enfant quand on est séropo.