Les définitions du bareback sont floues parce que le mot a été récupéré dans une propagande de discrédit à fins préventives supposées. Sur les sites francophones , le mot bareback a été stigmatisé par exemple en raison de son origine américaine, pour le plus grand bien d'associations très clairement cataloguées. On a ainsi pu présenter le bareback comme une "mode" américaine, exploiter l'anti-américanisme de bon aloi avec une conjoncture très favorable ( désastre irakien etc.....). Pour le reste, les intellectuels crédibles engagés dans le bareback ont été presque tous homosexuels et censurés , ils ne sont ni lus ni relayés, et l'indifférenciation d'internet où le plus insigne tocard a la même valeur d'expression que le savant, a achevé de paraffer le sujet bareback au chapitre des ignorances plébeiennes sous le chapiteau bienveillant des associations de militants convaincus définitifs. Erik Remès : selon mes définitions, il n'est pas un barebacker "politique". Remès a été contaminé par "trahison", avec tous les bémols que laissent planer cette accusation qu'il ne soutiendrait d'ailleurs pas, et il se protégeait avant d'apprendre sa séroconversion. Une fois devenu séropositif, il a tout naturellement laisser tomber la capote pour avoir une sexualité plus satisfaisante en recherchant des partenaires compatibles ( c'est à dire acceptant consciemment le no kpote ). Cela n'est possible et facilité que si les barebackers ont les moyens de se retrouver entre eux. Comme les associations homosexuelles ont eu comme priorité leur propre cause et non celle de leurs séropositifs, ces associations ont tout fait pour occulter l'existence des barebackers. Remès a écrit un livre de prévention adapté à la diversité des sexualités. En fait, il est un authentique préventionniste ( c'est pourquoi je suis "faché" avec lui car je me définis au contraire de lui comme un barebacker prosélyte ). Les citations de Rémès comme quoi il conseillerait la contamination des militants d'act-up relève de la simple expression littéraire d'un individu agressé qui a des pensées réactives face à une agression injuste. J'ai déjà posé 1000 fois des bombes au siège d'act-up et torturé Pierre Bergé le double en rêve, sans jamais passer à l'acte , au même titre que bien des gendres ont étranglé leur belle - mère. Et ça fait du bien de l'écrire ! Sur ce forum, Phil86 n'a pas lu Remès, il a lu des extraits, il connait des titres et des étiquettes, et sa culture sur le bareback est hélas très superficielle, c'est un vrai problème qu'il écrive autant d'assertions qui relèvent de préjugés , derrière une forme qui s'appuie en apparence de référencements nombreux mais hélas sans valeur. Guillaume Dustan : Là, on se rapproche du vrai bareback, même si son histoire personnelle n'en fait pas un barebacker authentique ( son prosélytisme n'est apparu qu'après la connaissance de sa séropositivité ). Penseur exceptionnel, poète certain, écrivain illisible parfois ( est-il "chiant" à lire , au vu des réactions pourtant on ne "s'ennuie" pas ! ), individu exceptionnel. Je ne rajoute rien car son image n'est pas déformée comme l'est celle de rémès. Point commun : ceux qui en parlent très souvent ne l'ont pas lu réellement.
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Les "Historiens" : Eric Rofès : universitaire américain aujourd'hui décédé. Le spécialiste de l'histoire du sida, même si son appartenance à la communauté homosexuelle le fait parfois tomber dans le risque de trahir la réalité pour préserver l'image des homosexuels ( je trouve son chapitre ' the dawn of epidemics" un peu timoré derrière sa finesse, totalement à l'image de son auteur dirons-nous. Pour le reste, les si nombreuses et variées associations de lutte contre le sida sont des paravents dont le sida est un prétexte et la cause défendue ailleurs : cause des femmes, cause des homosexuels, cause de la chasteté, cause des immigrés, cause des écologistes contre les labos, .....les intérets catégoriels des communautés ont toujours primé sur la vérité historique.
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Définition du bareback : je m'appuie sur l'observation que 80% des membres des sites bareback ont une sexualité passive. Le barebacker authentique est un individu qui ne connait pas son statut sérologique et accepte de prendre le risque de devenir séropositif ( risque majeur pour l'homosexuel passif ) Se pose alors la question de la responsabilité s'il devient réellement séropositif. Les séropositifs homos de 1983 se savaient nombreux et déterminés et ne doutaient pas un instant de la facilité pour eux de trouver des partenaires compatibles, tant les témoignages de refus de la capote étaient nombreux à l'origine. La peur d'une autre partie du milieu homo a été le discrédit que cela entrainerait. Elle a occulté par tous les moyens l'existence d'un très fort courant bareback dès les années 83 et a cru que la progression de la capote face à la mort de plus en plus précise, allait faire disparaitre le courant bareback. Le plus formidable de l'entreprise aura consisté à dire qu'un "nouveau " mouvement, appelé "bareback, était "apparu" aux Etats-Unis dans les années 90 etc....on connait la suite. De quoi s'agit-il en réalité ? En rendant impossible la facilité originelle du bareback , dont la meilleure preuve se retrouve à l'époque dans la prédominance morale de la responsabilité dite partagée entre les homos libres alors de mettre ou non la capote, la prévention a voulu faire planer la menace de l'isolement en plus de la menace sur la santé. En quelque sorte, les milieux homos dits "intégrationnistes" ont vendu sur la place publique un discours comme quoi les homos étaient tous responsables, et si la désinformation a eu lieu, elle provient en réalité d'eux et d'eux seuls. Car il faut maintenant rajouter ceci : le bareback est d'autant plus organisé que la criminalisation de la tromperie est forte. Précisément aux Etats-Unis, il est devenu obligatoire très vite d'avouer sa séropositivité. Bien évidemment, la seule possibilité légale pour les séropositifs d'avoir des rapports sans capote est alors d'organiser les rencontres entre volontaires déclarés. Le mot bareback est le résultat de la Loi qui contraint à l'honneteté, à la déclaration. En France, le port de l'étoile jaune n'est pas obligatoire en matière sida, et le bareback n'a alors pas lieu d'être en tant que tel ! Mais la disparition de la règle morale de la responsabilité partagée, bien supérieure à la morale de l'aveu, en réalité, a renforcé la nécéssité du bareback chez les séropositifs français. Enfin, Loi contraignante ou pas, le bareback est également un choix politique fondamentale de lutte contre le sida : le plastique et la frustration en toute sécurité et pour toute la vie, ou alors la libération par la science ou le renoncement à la vieillesse pour une sexualité restaurée, au risque possible et incertain dela santé voire de la mort ( d'où la figure de héros pour les premiers barebackers qui ont fait acte de foi en la science , sans aucune certitude ni sur la maladie ni sur la réponse scientifique ou sociale dans la lutte à venir contre la maladie ). **********************************************