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[TF1 JT de 20H] S+ en trithérapie = Non contaminant

Bonjour, 

ce 6 mai 2015 sur TF1 au Journal Télévisé de 20 heure, il a été revelé que les S+ (les Séro positifs) soignés par trithérapie n'etaient plus contaminant du tout, devant des millions de téléspectateurs.

Je me demande le choc que cela peut donner aux seropositifs pour qui leur medecins leur ont toujours dit qu'ils resteraient contaminant à vie.

Voici le lien pour revoir en replay ce qu'il a été annoncé (lien clicable) :

http://bit.ly/TF1-6mai2015-JTde20h-depistage

Tout est clairement expliqué à 1 minute 15.

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Les découvertes de séropositivité au stade sida, c'est-à-dire à partir du moment où la personne développe une maladie opportuniste, sont en baisse à...
Mots clés  : prise de risquedépistage

Que dire à un présumé séro+ qui a peur de se faire dépister ?

Bonjour,

Il y a quelques mois j'ai rencontré au fin fond d'une backroom un étudiant étranger qui est devenu une sorte de sexfriend. On se croise toutes les semaines et on se raconte nos petites aventures. Dès la première fois, j'ai bien vu qu'il n'était pas safe. Un soir, il m'a demandé si j'utilisais systématiquement des préservatifs et il a été surpris de ma réponse affirmative. Je lui ai expliqué que vu l'endroit où nous nous trouvions c'était indispensable (les 3/4 de mes partenaires acceptent le nokpote) et que je voulais rester séro-. Il m'a répondu, tellement gêné que je n'en ai pas cru un mot, qu'il s'était fait dépister et faisait du bareback seulement avec son partenaire régulier. Deux semaines plus tard on faisait un plan grindr à 3 et il se faisait prendre sans préso... Dans la backroom c'est pareil.

Il n'est pas le seul à me faire croire être séro- et je n'en fait pas une affaire d'Etat. L'ironie de l'histoire c'est qu'il a toujours cru que je lui cachais mon statut ! J'ai eu droit à quelques remarques faites sur le ton de la plaisanterie : "le mec a avalé ton jus ? Oh il est contaminé maintenant", "tu es allé voir ton médecin ? C'est pour le vih ?", "voyons Palov, je sais bien que tu es positif", etc. Mais je laissais couler.

Hier, au Mac-Do, nous avons parlé du Truvada. Je lui ai expliqué le principe de la PrEP. Rebelote : "Je ne te comprends pas Palov. Pourquoi tu veux prendre du truvada ? T'as pas déjà un traitement ?" Plusieurs de ses connaissances sont séropos. Je l'ai assuré que je ne l'étais pas. Il m'a demandé à plusieurs reprises à quand remontait mon dernier test (fin février 2015). Cette fois-ci, j'ai osé lui demandé de quand datait le sien. Il a blêmi. Réponse : 1 an puis peut-être 1 an et demi puis qu'il n'était pas très sûr de la date. J'ai voulu savoir ce qui le retenait de se faire dépister. Il s'est alors mis à trembler, sa voix est partie dans les aigus et au bord des larmes il m'a avoué qu'il était terrorisé par le résultat. Il sait que ce ne sera pas bon et il ne veut pas mourir du sida. Il voulait savoir si à mon avis il était séro+. Là, je n'ai pas été très fin. Je lui ai dit que selon moi il l'était. C'était pas intelligent de ma part. J'aurais dû esquiver. Après tout, je n'en sais rien. Mais vu ses pratiques (relations passives, dizaines peut-être même centaines de partenaires différents par an, partenaires surtout issus des Caraïbes ou d'Afrique sub-saharienne), peut-on encore se faire des illusions ?  

Je lui ai expliqué les bases sur le vih, qu'en France il n'en mourra pas et que dans son pays non plus. Les traitements sont performants. Dans son pays il a entendu que si on a le vih on risque la tuberculose et donc de mourir. Je lui ai indiqué que les ARV empêchaient d'arriver au stade du sida et de contracter des maladies opportunistes. Puis, on a parlé des CD4 et de la charge virale. Il voulait aussi savoir s'il y avait beaucoup de séropos en France. Je n'avais pas le chiffre en tête mais je lui ai dit qu'à Paris presqu'un gay sur cinq l'est et qu'en backroom à mon avis c'est beaucoup plus. Il a frémi à l'annonce de ces chiffres. Mais je lui ai montré que les séropos n'étaient pas sur un lit d'hôpital et qu'il vivaient bien. Il m'a posé des questions sur la prise en charge. J'ai préféré ne pas m'avancer car je ne connais pas les conditions de prise en charge pour lui en France et dans son pays. Bien qu'il ait un niveau d'éducation très élevé, ses connaissances sur le vih sont plutôt minces. Finalement, il a préféré changer de sujet de conversation car ça l'angoissait trop. 

Je ne sais pas trop quoi faire. Le relancer pour qu'il se fasse dépister ? Ne plus soulever le sujet ? 

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