Le blog de forever

j'ai la bouche sèche comme un caillou.brûlante,ma gorge c'est le sahara.je viens de griller ma dernière cigarette.dans ma poche,le briquet est à l'agonie et je ne trouve qu'un mégot abandonné. une terrasse ombragée d'un bar tabac me tend les bras.l'invite est trop belle et ,en quelques enjambées,assoiffé,je viens me poser pour commander un demi bien frais.je me reprends des clopes et un briquet...

je suis dans le mitan de ma vie cette force de l'âge ,comme l'on dit et de mon existence,j'en ai parcouru déja une bonne distance. joies et peines,rires et pleurs on jalonné mon chemin j'en connaitrais encore,je le crois bien. la jeunesse passe,les sentiments demeurent et ce serait mentir de dire que je n'ai plus rien à découvrir l'heure de mon bilan n'est pas encore venue et je n'ai pas encore...

comme ce matin,comme tous les matins ils sont là,devant ma tasse de thé rangés comme de petits soldats de plomb. ils ne sont pas les sept nains de blanche-neige je ne les prends pas en sifflotant. combien d'arrêts sauvages,de "fenêtres"vites refermées.bonjour les dégâts combien de fois ai-je voulu tout arrêter,tout jeter je n'en parle pas,vaut mieux pas. aujourd'hui je suis devenu un automate,je...

avant de prendre le dernier train avant de boucler mes valises j'aimerai encore connaître quelque surprise non pas une mauvaise,il y en a tellement! par exemple,lorsque je vais chez le médecin chercher le résultat de mes examens qu'importe son visage,qu'importe ce qu'elle sera que ce soit un soir,que ce soit un matin j'ouvrirai ma porte et lui prendrai la main ce sera alors une belle et ultime...

à la fin de l'année ,j'aurai... sans blague,pas possible....,mais si! alors,je prendrais le temps de vivre,d'aimer et de chanter comme ferrat,"j'aimerai à perdre la raison" comme andré cayatte,je ferai un remake de "mourir d'aimer" j'avancerai encore malgré le poids des ans et des traitements j'avancerai,dans l'espoir de rencontrer l'amour,comme mon pseudo pour toujours

je ne comprends rien à ce scénario qui se déroule dans l'instant ce coup de fusil qui me va droit au coeur ce tsunami qui m'envahit et qui m'emporte comme un ouragan je l'ai pressenti,je l'ai vu venir ce "gadin",ce "rateau" à vingt ans on s'en remet facilement mais dépassé cinquante,ilfaut un certain temps. avec les années je devrais être "blindé",mais pourtant, une fois encore j'effeuillerai la...

en quelles circonstances l'avais-je rencontré celui là?. un matin , une nuit ,je ne m'en souviens pas.dans un de ces instants où toutvous appartient,le monde,l'existence entière,presque tout,quoi! en quelle année? .c'est bien loin ,tout ça. j'étais alors insouciant,je ne connaissais rien de la vie,de l'amour et de tous ses interdits.mais quand on est jeune,on s'en fout un peu ,on se moque de tout...

a quoi bon ces retours en arrière regretter ce qui n'a pas été ces souvenirs qui nous pèsent ! inexorablement ,le temps fait son oeuvre car rien de ce qui fut ,ne pourra se refaire. c'est l'instant qui compte le plus c'est le "maintenant", "l'aujourd'hui" qu'il faut vivre intensément! ainsi,le coeur léger,un sourire au coin des lèvres nous pourrons aller de l'avant!

c'est un jardin secret,bordé de pins et de genêts.un jardin d'eau fraîche et d'ombre où il fait bon se reposer et méditer. les allées ne sont pas tirées au cordeau,point de quelconques pancartes mais seulement deux ou trois bancs de pierre,un chêne centenaire où sous ses frondaisons est blottie une tonnelle famillière. c'est le domaine des oiseaux,des merles et quelques étourneaux un jardin où...

ce n'est pas celui de compostelle c'est le mien. il n'est pas de traverse il n'est pas non plus incertain. chaque jour ,chaque matin je l'emprunte sans me hâter car il est frais et ombragé sans aucun danger n'aies pas peur ,n'hésite point viens,prends ma main parcourons-le ensemble tu verras,nous irons loin.