1 000 participants pour ANRS-Prévenir

23 Mars 2018
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L’étude ANRS-Prévenir a déjà inclus plus de 1 000 volontaires. Cette étude soutenue par l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales et dont l’association AIDES est partenaire, vise à améliorer l’offre de Prep (prophylaxie pré-exposition) en Ile-de-France — dans le contexte de l’initiative Paris sans Sida et Ile-de-France sans Sida — et à évaluer l’impact de cette stratégie de prévention sur l’épidémie du VIH/sida. ANRS Prévenir a prévu d’inclure 3 000 volontaires, d’ici 2019, puis de les suivre jusqu’en 2020. Elle a été lancée en mai 2017. Elle est menée par le professeur Jean-Michel Molina (Hôpital Saint-Louis, AP-HP), le docteur Jade Ghosn (Hôpital Hôtel Dieu, AP-HP) et Daniela Rojas-Castro (AIDES). Dans cette étude, les participants peuvent choisir de prendre la Prep en continu (un comprimé par jour) ou selon le schéma proposé par l'étude ANRS Ipergay validé dans les recommandations nationales et européennes, soit un traitement à la demande, au moment de la période d'activité sexuelle. L'impact d'un accompagnement personnalisé proposé par des acteurs communautaires est également évalué ainsi que la prévention et la prise en charge des autres infections sexuellement transmises, rappelle un communiqué de l’ANRS. Le recrutement des participant-e-s s’effectue dans des centres hospitaliers, mais aussi dans des centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) et des centres de santé communautaires comme Le "190" (62 rue des Tournelles - 75003 Paris) et "Le Checkpoint" (36 rue Geoffroy L’Asnier - 75004 Paris). "Cette étape du recrutement constitue une réelle satisfaction : cela indique l’intérêt des populations cibles, les personnes séronégatives présentant un risque élevé d’infection par le VIH, pour cette stratégie de prévention et souligne la mobilisation des professionnels de santé pour élargir l’offre de Prep (…) L’étude ANRS Prévenir, à plus large échelle, doit nous permettre d’affiner encore nos connaissances et d’obtenir enfin un impact sur l’épidémie", explique le Pr. Jean-Michel Molina, coordinateur principal de l’étude.

 

Commentaires

Portrait de sonia

Vieux vaut Prevenir que guerir, ou s'aguerrir.

Questions :
- Il y aura des alternatives ou une seule exclusive trithérapie avec le trxxxxa? (Contrat de non concurrence par ex) - ------  - Generiques autorisés ou pas, d'ici 2020...

La croi à Boston a évoqué deux cas de contamination sous prep.
Des tests sanguins et sur cheveux ont démontré qu'ils etaient suivis et observants.
Une personne a développé une résistance au taf dans le trxxxa; elle continuait la prep alors qu'elle était déjà infectée au vih.
Pensez-vous améliorer l'offre de prévention ou considerer celà comme des dommages collatéraux ?