La police angolaise a officiellement enregistré entre 2007 et 2008, à Luanda, la capitale, deux plaintes pour transmission délibérée du VIH, a déclaré à la presse (9 juillet) le porte-parole de la Police nationale dans un style peu clair : "La police nationale connaît de forme informelle, qu'il y a plus de crimes de cette nature, mais toutefois elle n'a pas plus de cas déclarés, parce qu'il y a une société protectionniste dans le but de résoudre le problème sans recourir aux ordres juridiques". En gros, on doit comprendre que ces deux cas ne seraient que la partie émergée de l'iceberg et que les cas de transmission délibérée seraient fréquents en Angola. En parallèle, la directrice de l'Institut national angolais de lutte contre le sida a affirmé (8 juillet) que le gouvernement couvrirait jusqu'en 2012, 80 % des besoins en traitements anti-VIH. Selon l'Agence de presse angolaise, actuellement la moitié seulement des personnes séropositives sont sous traitement.
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