HPST : le CISS déçu

22 Février 2011
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"La loi HPST était pleine de promesses pour la démocratie sanitaire", rappelle le CISS (collectif interassociatif pour la Santé) dans un communiqué (14 février). Aujourd’hui, le Collectif déchante et parle même d’une "idylle [qui] semble tourner à la rupture". "Les conférences régionales de santé apparaissent trop souvent comme des chambres d’enregistrement sous la pression d’un calendrier intenable, les conférences de territoire peinent à voir le jour et sont dépourvues de moyens, quant aux projets régionaux de santé [les programmes des Agences régionales de santé] ils relèvent d’une pseudo-consultation visant à "être raccord" avec les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens plutôt qu’à relever l’ambition d’une politique régionale de santé soucieuse d’une analyse fine des besoins." Un des griefs du CISS est que les pouvoirs publics n’ont prévu aucun budget pour faciliter la présence (déplacements par exemple) des représentants d’usagers. "C’est donc aux associations ou à leurs représentants de financer la démocratie sanitaire", ironise le CISS. Autre point de critique, le financement des associations agréées de santé. "Il faut que d’ici la fin de l’année le financement des associations agréées de santé soit réglé, au plan national comme au plan régional. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doit voir la création d’un fonds de dotation pour la participation des associations agréées de santé aux processus de décision en santé", réclame le CISS.
Plus d’infos sur www.leciss.org