Hypersexualité : GSK condamné

6 Avril 2011
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Il a 51 ans. Il s’appelle Didier et il est atteint de la maladie de Parkinson. Si Didier J. connaît une certaine notoriété, c’est qu’il a attaqué en justice le laboratoire GSK (GlaxoSmithKline) fabriquant le médicament, le Requip, qui lui a été prescrit par son médecin pour la maladie de Parkinson. Didier a porté plainte contre GSK car il estime que le Requip a eu des effets indésirables importants sur lui. Ici, pas d’éruptions cutanées ou de diarrhées, le Requip l’aurait rendu accro au sexe et au jeu, ce qui aurait "brisé" sa vie. "Aux Etats-Unis, nous savons que dans des cas similaires, où cette molécule est impliquée dans des dossiers d'agressions sexuelles, GSK est actuellement en train de négocier avec les avocats", a souligné un des avocats de Didier J. A l’évidence, ces arguments ont porté puisque le tribunal de Nantes a donné raison (31 mars) à Didier J. GSK a été condamné par la chambre civile du tribunal de grande instance à verser 117 000 euros au plaignant  ainsi que 11 315 euros à la caisse primaire d’assurance maladie. Le plaignant réclamait 450 000 euros. A noter que les effets secondaires d'addiction au jeu ou d'hypersexualité sont désormais mentionnés dans la notice qui accompagne le médicament.