La médecine générale au cœur de la prévention du VHB chez les migrants

29 Avril 2014
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On estime que la moitié des personnes vivant avec l'hépatite B (VHB) l’ignore. L’étude PREVAC B 2 (Réseau de santé Paris Nord et faculté de médecine René Diderot) a observé la prévalence du VHB et questionné la prévention du VHB chez les migrants originaires d’Afrique Subsaharienne et d’Asie, en médecine générale en France. Cette étude conduite auprès de médecins généralistes répartis sur l’ensemble du territoire français a inclus 598 personnes dont 73 % étaient d’origine africaine et 27 % d’origine d’Asie (Turquie incluse). Dans ce groupe, 3 % étaient séropositifs au VIH. Concernant l’hépatite B, 9 % étaient connus comme étant porteurs et 50 % comme protégés. Cette étude a permis de passer de 28 % des personnes ayant eu un dépistage à 82 % à la fin de l’étude. De même concernant la vaccination, à la fin de l’étude 35 % des patients avaient complété leur vaccination, 52 % ont eu deux injections, et pour 49 % des personnes ayant des anticorps HBC une seule injection a été faite. La stratégie de prévention globale a été conduite à son terme pour 68 % des patients.