Mediator : des associations s’alarment !

30 Mars 2011
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Dans un communiqué (23 mars), le CISS (Collectif interassociatif sur la santé) et l'UFC-Que Choisir "s'alarment" du traitement de l'affaire du Mediator. Les deux structures appellent le ministre de la Santé à présenter "des avancées concrètes permettant un règlement rapide et efficace du scandale sanitaire". "Si l’information sur la prise en charge clinique vient de nous être transmise, les conditions financières d’accès à cette prise en charge, à chacune de ses étapes, ne sont toujours pas disponibles après plus de cinq réunions du Comité de suivi", notent le CISS et l'UFC-Que Choisir. Les associations critiquent le fait que "l’information sur la prise en charge juridique n’est toujours pas finalisée alors qu’un document a été proposé par les associations depuis près d’un mois." Elles dénoncent également le manque de progrès concernant la création du Fonds d’indemnisation public des victimes du Mediator. "Les associations en ont assez des communications successives extrêmement choquantes de la part du laboratoire Servier qui nous éloignent de l’objet initial (…) Le gouvernement doit, sans délai, officialiser un fonds garantissant une indemnisation indépendante, rapide, équitable et intégrale des préjudices". Les associations membres du CISS et l’UFC-Que Choisir considèrent que la création d’un fonds d’indemnisation des victimes du Mediator doit être réglée au plus vite, dans le véhicule législatif le plus adapté et le plus proche. La proposition de révision de la loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires), prochainement discutée à l’Assemblée nationale, permettrait aisément de le faire. "A défaut, le gouvernement prendrait la grave responsabilité d'un enlisement de l'affaire Mediator", mettent-elles en garde.