Transmission volontaire : Un acupuncteur suspecté

18 Juin 2010
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Une nouvelle affaire de "transmission volontaire" du VIH agite la Suisse. D'autant plus qu'elle est atypique. Elle concerne, en effet, un acupuncteur de Berne suspecté d'avoir infecté dix-huit personnes avec le VIH depuis 2004. Les présumées transmissions ne seraient pas liées à un défaut d'hygiène, mais à une volonté délibérée de l'acupuncteur de contaminer certains de ses patients au moyen d'injections. L'acupuncteur aurait expliqué qu'il s'agissait de médicaments. C'est ce qu'explique un récent article (7 juin) du quotidien suisse Le Matin. Comme l'explique le quotidien suisse, l'affaire démarre lorsqu'une personne séropositive suivie à l’Hôpital de l’Ile à Berne raconte à ses médecins qu'il aurait contracté le VIH par "le biais d’une sorte de piqûre que son [acupuncteur] lui aurait administrée dans l’épaule lors d’une séance d’acupuncture". Les médecins n'y croient pas jusqu'à ce que deux personnes séropositives, suivies dans le même hôpital, fassent état, en 2005, de la même situation et mentionne avoir eu recours au même acupuncteur. Aujourd'hui, le journal indique que dix-huit personnes séropositives auraient été contaminées par cet homme. Des plaintes ont été déposées et une instruction est en cours.