Le 22 juin, des associations (Oxfam et ATTAC, entre autres), membres de la campagne "Robin des bois", militant pour une taxe sur les transactions financières (TTF), ont organisé un rassemblement au Jardin des Tuileries, à Paris. A l’occasion de cette journée d’action mondiale pour cette TTF, les associations ont protesté contre la mollesse de la mise en place de celle-ci, alors que le G20 se réunissait au même moment. Cette taxation, à hauteur de 0,05% sur l’ensemble de ces transactions, permettrait de récolter, si tout le monde s’y met, plus de 200 milliards d’euros par an, somme qui pourrait être redistribuée vers les pays du sud et en développement, pour financer la santé (lutte contre le VIH/sida), le développement (lutte contre la faim) et de faire face "aux urgences sociales et environnementales" que ces pays connaissent, rappelle un collectif d’associations de lutte contre le sida (1). Pourtant, les Etats traînent des pieds et attendent un consensus international, impossible à obtenir ! Le FMI (Fonds monétaire international) soutient pourtant, dans un rapport paru en mars dernier, la mise en place d’une TTF unilatérale (un pays se lance et montre l’exemple). Après celui de la Grande-Bretagne, pourquoi pas la France ? "Aux députés français d’aller au bout de leur démarche", invite le collectif pour la TTF, après le vote quasi-unanime le 14 juin dernier de la résolution des Nations Unies pour la création d’une telle taxe.
(1) Solidarité sida, Sidaction, Solthis, AIDES et Coalition PLUS.
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