Algérie : des risques en prisons
Selon une étude réalisée au sein des prisons en Algérie et révélée par l'association Aniss de lutte contre les infections sexuellement transmissible et le sida, le "trafic des stupéfiants ferait rage dans les prisons et serait même l'une des causes de transmission les plus virulentes [du sida] en Algérie", indique le journal algérien Le Temps. "Les usagers de drogue injectable ont de tout temps constitué un groupe exposé à la contamination par le VIH/sida et l'hépatite C. Ainsi, 30 à 40 % des utilisateurs de drogues injectables au Maghreb seraient contaminés par le VIH/sida. Cet état de fait est expliqué par les conduites à risque des injecteurs qui partagent leurs seringues ainsi que le matériel d'injection en absence totale des règles élémentaires de stérilisation", indique un médecin interrogé par Le Temps. Selon l'étude conduite par l'association Aniss : "La consommation de drogue prend depuis quelques années des proportions alarmantes en Algérie, le pays n'étant plus une terre de transit mais de consommation". L'étude fait également état de la vente de ces produits dans les prisons où leurs prix seraient plus élevés que dans la rue ou dans les pharmacies.
- 1950 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
Ah bon ?
Ah bon ?? suite...