AIDES lance une campagne
Trois. Ils sont trois les spots de cette campagne radio de AIDES pour les élections régionales. Trois spots qui rappellent certains grands combats politiques gagnés par l’association depuis 25 ans comme "la représentation des personnes malades dans les instances de santé" (1), "la reconnaissance par l’Etat des unions de personnes de même sexe" (le PaCS) et "l’accès au préservatif et à moindre coût". Dans un communiqué, AIDES rappelle que ces avancées ont été obtenues grâce à l'engagement de "militants concernés par le VIH" et qu'elles "bénéficient aujourd’hui à la société tout entière". OK, mais il reste encore beaucoup à faire pour les personnes séropositives au VIH et les groupes les plus vulnérables face à l’épidémie. C'est ce qu'entend rappeler l'association aux futurs conseiller régionaux : ils ont des "responsabilités à assumer envers les personnes séropositives au VIH". C'est plus particulièrement vrai dans une région comme l'Ile-de-France. Si les compétences régionales sont limitées en matière de santé, en revanche, ce n'est pas le cas en matière de transports. Du coup, AIDES demande "aux régions de rendre gratuits les transports pour les personnes séropositives qui vivent en dessous du seuil de pauvreté du fait de leur maladie, qu’elles soient titulaires d’un minima social (RSA, AAH), d’un revenu de substitution (indemnités journalières, chômage) ou d’un salaire lié au travail précaire." Cette mesure permettrait de faciliter grandement les conditions de vie des personnes séropositives titulaires de minima sociaux qui doivent faire face à des restes à charge pour se soigner de plus en plus élevés et aux conséquences des projets de réorganisation des services VIH en Ile-de-France : l'éloignement de leur hôpital de leur domicile. AIDES rappelle que : "Plus du quart des 150 000 séropositifs au VIH en France vivent avec les minima sociaux, au dessous du seuil de pauvreté". Par ailleurs, AIDES demande "aux candidats aux élections régionales en Ile-de-France de prendre position publiquement pour que les personnes malades, premiers concernés par la réforme de l’offre de soins, soient associés aux décisions qui les concernent". Ce qui n'est pas du tout le cas actuellement.
Plus d'infos sur le site de AIDES
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Commentaires
C'est très bien tout ça....
Pourquoi dans les minimas sociaux ne parle
Aides bat la campagne?