Belle dame, part 1

Publié par madelin40 le 09.12.2008
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Pardon, dans quel monde, vous dites ! 

On finit toujours par regarder sa montre, car le bonheur est au fond de soi; en fait, le désir ultime de ce monde réside dans le déploiement de son essence propre.

 

"Je vous aime." avait-il dit, avant de partir, et, " je vous aimerai toujours car je vous pardonne".

Rhétorique messianique, pardon, vous dites !

 

" Saint Paul nous permet de penser le temps, explique Bernard Sichère, lorsque, comme moi, on refuse le temps sans promesse qui est le nôtre : ce temps du consumérisme de masse et du relativisme médiocre."

Le capitalisme global, les fanatismes identitaires, l'écologie, les expérimentations biogénétiques, l'Europe, la fin des Etats, nous montre qu'il y a une mutation radicale, une nouvelle ouverture au monde.

 

Pardon, tous sous surveillance, vous dites !

 

"Mais tout ce qui est beau est difficile autant que rare" Baruch Spinoza.

 

Pour tout dire il semblerait que la satisfaction que l'on peut éprouver face à telle ou telle chose ne dépendrait pas de données objectives mais de la comparaison que l'on fait avec son entourage.

 

Des populations entières sous Prozac pour augmenter le PIB ?

Pardon, Roosevelt, vous dites !

Et puis, soudain, devant le "défi viril" qui déterminerait, en quelques mots, notre monde, il existerait toujours une fine douleur quelque part qui nous unirait, l'instant d'un espoir, au point de nous rendre un peu plus supportable.

 

Oui, une égérie est née :

 

Carla Bruni-Sarkozy