Je pense que mon courrier vous parvient toujours.
Vous m’aviez tenue au courant de votre incroyable réseau de postes restantes dans le monde pour que nos nombreuses correspondances ne souffrent d’aucuns retards.
Que de souvenirs plus ou moins flou me reviennent en mémoire.
Votre imagination sans limites ajoutées à la mémoire indéfectible des moindres détails sur les évènements, lieux, odeurs.
Voir vos mains fiévreuses, votre langue savourante sur vos lèvres mi-closes, les yeux clos pour mieux appréhender ces choses évoquées, en ressentir les odeurs et les anecdotes.
Vous saviez beaucoup de choses à mon sujet lors de notre première entrevue. L’endroit était lugubre et malgré les troublantes personnalités qui se trouvaient dans ce lieu, votre présence suffisait à les éclipser.
Debout au milieu de la pièce exiguë, tout était possible et vous y restiez impassible à me débiter mon curriculum.
Des faits, connus alors de qui que ce soit, étaient le fruit de votre folle intuition.
Fort jeune à l’époque et débutante, l’impression fut telle que j’en fis de nombreux cauchemars.
Le puzzle complexe que vous me proposiez à chaque visite était une longue attente à fin de découvrir l’auteur des dépècements de jeunes filles.
L’acharnement à obtenir des renseignements sur mes angoisses passées étaient dignes d’un supplice raffinés.
Une colère sourde montait en moi contre cette fascination irraisonnée à chaque entretien.
Il me fallait tenir les coups pour supporter vos attaques.
Le fort ressentiment dans cette foule compacte ou je suis encore persuadée que vous êtes passé près de moi.
Je suis lasse ce soir et je me rends compte d’avoir écrit « Lecteur » au lieu de « Lecter ».
Cher Hannibal vous ne m’en voudrez pas j’en suis sure.
Bien à vous votre Clarice Starling.
- Blog de concombremasqué
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 1278 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
hannibal !
Bien vu cher cucurbitacé !
Meliah
Minute Papillon...
humour vache
Deux prés, dans l'un il y a une belle petite vache qui se prénomme Marguerite et, dans le second il y a un énorme taureau super hyper musclé portant le nom de HANNIBAL.
La petite vache en est folle amoureuse et, toute la journée elle lui dit : HANNIBAL mon bel animal je t'aime depuis toujours.
Un jour HANNIBAL en a marre, alors il prend son élan saute la clôture pour aller trouver la petite vache qui lui dit :
- A enfin te voilà HANNIBAL mon bel animal...
Et celui-ci lui répond :
- HANNI tout court j'ai perdu mes "balls" sur la clôture.