si ce n'était qu'une question de calendrier
nous nous croirions pleinement en été
il suffit de traverser parcs et jardins pour se rassasier
de formes et de physiques agréables noitoirement dénudés
sur quelques bancs et pelouses,assises ou nonchalamment allongées
s'offrent à notre regard des créatures que l'on croirait sorties
de ces tableaux de peintres impressionnistes,qu'on en reste ébahis
c'est un interminable clin-d'oeil enchanté dont on ne peut se lasser
le soleil et le vent sont des acteurs inévitables et complices
de ces peaux laiteuses,soyeuses et colorées
le ravissement est complet,ce n'est que pur délice
l'abandon n'est pas loin,la tentation assurée
ainsi va,pour une saison,ce clin-d'oeil printanier
un défilé de mode où l'individu s'exprime en toute liberté
c'est un festival de la nature dans tous ses états
c'est un festival de la nature dans tous ses ébats.
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