de Luca de Santis et Sara Colaone
Un roman graphique sur le confinement des homosexuels à l'époque du fascisme.
Extrait : " Lors de la refonte du code pénal, le code "Rocco", ils avaient prévu un article pour les gens comme nous, les homos.. Alors Mussolini s'est indigné : "Nous n'avons pas besoin d'une loi pareille! En Italie, il n 'y a que des vrais hommes". Finalement, ce sont les préfectures qui se sont chargées du confinement mais sous l'étiquette "Prisonniers politiques"."
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Commentaires
Mussolini, ce visionnaire !
La sexualité, et en l'occurrence, l'homosexualité est aussi un acte politique, P.-Paolo Pasolini, assassiné dans des circonstances qui n'ont jamais pu être clairement établies, l'avait si bien analysé et revendiqué qu'il en est mort, Michel Foucault ne disait pas autre chose, et quant aux nombreux déportés portant l'étoile rose, l'histoire qui les aura si longtemps négligés devrait pourtant réfléchir aux raisons qui avaient conduit à cette extermination programmée, car l'histoire n'est qu'un long prolongement des mêmes causes conduisant aux mêmes effets,
l'inégalité qui sévit encore dans notre démocratie républicaine à l'égard des homosexuels est un acte éminemment politique, dont chacun pourrait à juste titre se sentir "prisonnier",
(...) vaste programme !
triangle, étoile...
désolé, ma distraction habituelle et matinale m'aura fait confondre l'étoile jaune imposée aux juifs et le triangle rose (Rosa Winkel, en all.) réservé aux homosexuels masculins,
juste pour erratum, sans autre acte de contrition.
la couv :