ET DE DEUX

Bonsoir à tous,

Avant toute chose, je vous prie de bien vouloir m'excuser pour le silence radio qui (je le sais) a été insoutenable (;o), d'autre part laissez moi vous souhaitez pas mal de bonnes choses pour cette nouvelle année.

Dans mon précédent et premier billet je vous exposais l'angoisse de l'attente des premières prises de traitement. C'est (enfin) arrivé. Voilà plus d'un mois et demi que je prends mes cachets, mes copains du soirs pour ainsi dire. Lors de la dernière visite, mes cd4 étant en rechute (274 au lieu de 350 trois mois plus tôt), le médecin à lancé le processus.

Désolé si c'est un redit de situation, mais je trouve dans ces billets le moyen d'extirper pas mal d'angoisses et de pouvoir vider ce sac que bien souvent je ne veux ouvrir.

Compte tenu du changement de situation professionelle et géographique, il a fallu attendre les transferts de dossiers et tout particulièrement du génotype du virus ... Faute de quoi j'attendais. Quelle attente. Une solution ou un problème ? Bref l'angoisse montait.

Et puis l'annonce d'un ton peu assuré que tel traitement devrait convenir : Sustiva + Truvada. Et c'est parti pour tour. Mais dès alors qu'allait devenir l'angoisse ? Celle qui me tannait depuis un peu moins de deux ans (date de la primoinfection) qu'allais-je en faire ?

Comme quoi la nature, ou du moins ses substituts (comprenez les médocs) sont bien faits. Le traitement m'a littéralement camé, m'envoyant pendant une bonne quinzaine de jours au pays des planeurs et des parapentes. Mais cela s'arrange, faut-il y voir une lueur d'espoir ... Je ne saurais encore être trop affirmatif sur ce point ! Désormais c'est l'attente des résultats, probants ou pas, de ce traitement, c'est aussi l'angoisse d'oublier d'en prendre un soir ... Bref un transfert de compétences d'une angoisse vers une autre !

Dans tout les cas, et là promis je stoppe mes envolées pseudo-lyriques, j'aurais aimé savoir s'il y avait ici des personnes qui, suite à la prise du même traitement, avait eu des conséquences d'un point de vue psycho-affectif, voire émotionnel. Je m'explique, non je ne suis pas devenu une madelaine qui pleurniche sans arrêt sans savoir pourquoi, mais il me semble qu'à partir de la deuxième semaine après la prise mon moral a connu des variations assez nouvelles, beau fixe, petite déprime et vice versa.

De même et en parrallèle, des sensations très particulières, que je n'avais pas ressentis depuis l'enfance (très proche de celle qu'on peut ressentir lors de fatigues très extrêmes) sont brusquement réapparues ... Si tel est le cas pour certains d'entre vous, j'aimerais en savoir un peu plus, mon médecin spécialiste me répondant que ce sont des effets observés du traitement.

Bien à vous tous !