Et de nouveau célibataire...

Publié par jerome75010 le 07.09.2008
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Et voilà, encore une rupture... c'est pas vraiment évident, surtout lorsqu'on a rencontré un alter égo... peut etre, trop ressemblant....

Mais, la déprime de la séparation fait réfléchir sur sa vie, avec cette putain de maladie...

Evidemment, je vais rencontré d'autres personnes, mais c'est toujours ce calvaire (et on peut même parfois parler de honte) d'annoncer à la personne en face, envers qui on commence à éprouver des sentiments, qu'on est séropositif.

Alors je passerais sur ceux qui partent en courant (il y en a), ceux qui ne répondent plus, ceux qui vous quittent pour des raisons plus ou moins médiocre... il y a ceux qui restent, et qu'on aime.... mais le jour où eux aussi vous laisse, on se sent seul au monde... malgré les amis qui essaient de vous remonter le moral.... il ne savent pas ce que je ressens vraiment...

Voilà pour mon petit coup de gueule d'un soir où je ne vais pas très bien...

bisous

Commentaires

Portrait de Patrick

Je crois que ce qui est bien, c'est qu'avec le temps la honte se transforme en quelque chose d'indéfinissable...le vih nous a rendu tel que nous sommes dans notre tête aujourd'hui (plus fort peut-être ?), du coup moi je le considère comme faisant partie de ma personnalité. Bon, je n'irai pas à dire que j'en suis fier, mais il y a bien quelque chose de cet ordre quand même...

Sinon, tu as bien raison, c'est toujours aussi difficile de le dire (s'il existait un moment T, ce serait chouette)...

Je n'ai jamais rencontré de personnes qui partaient en courant contrairement à toi (pas encore). Mais des garçons m'ont dit qu'ils ne "pouvaient pas" que "c'était trop difficile" pour eux (pour tout un tas de raisons qu'ils ont souvent du mal à déméler). Franchement, si j'étais à leur place, je ne sais pas comment je réagirais. Ca m'aide donc de penser que ce n'est pas totalement eux qui me rejettent, mais leur inconscient, et tout ce que leur éducation et leur environnement culturel, professionnel (...) a accumulé de clichés, de stéréotypes.

Je ne leur en veux pas. Et ça finit par faire moins mal.