Euthanasie : encore un malade seul sans assistance pour se liberer

Publié par bear le 13.08.2008
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Un jeune homme de 23 ans, lourdement handicapé, s'est suicidé dimanche à Valmondois (Val-d'Oise)


Il avait reçue une réponse  négative de Nicolas Sarkozy à un courrier où il demandait qu'on lui  "permette de mourir", un drame qui pose à nouveau la question de l'euthanasie.

Rémy Salvat, atteint d'une maladie mitochondriale (pathologie dégénérative  rare) depuis l'âge de six ans, s'est donné la mort avec des médicaments.

Il avait écrit au président de la République en mai. "Ces derniers mois, il  ne pouvait plus marcher, son bras lui faisait aussi de plus en plus mal", a  expliqué à l'AFP sa mère, Régine Salvat. Interrogé, l'Elysée s'est refusé à tout  commentaire (tu penses...).

"Comme Vincent Humbert (tétraplégique de 22 ans que sa mère a aidé à mourir  en 2003), je demande à ce moment qu'on me permette de mourir pour me  libérer de mes souffrances", avait écrit Rémy Salvat dans sa lettre dont l'AFP a  obtenu une copie. "Je sais qu'en France, il n'y a pas de loi qui permette aux  équipes médicales de pratiquer l'euthanasie. Ca m'empêche de vivre en paix (...)  Il faut que la loi change!", avait-il ajouté.

"Le problème est que vous, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en  entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis  personnel et d'arrêter d'être sourd. Vous le pouvez si vous êtes le Président de  tous les Français", concluait-il.

Voici ce que Nicolas SARKOZY a déclaré à la Mutualité, le 11 février 2007 : "Quand j'entends les débats sur l'euthanasie, je veux me dire, les principes je les respecte, les convictions je les respecte, mais je me dis quand même au fond de moi, il y a des limites à la souffrance qu'on impose à un être humain. J'ai souvent dit le respect que j'avais pour les grandes religions de France, je voudrais simplement qu'on aborde ces questions en partant moins des principes et plus de la souffrance. On ne peut pas rester les bras ballants devant la souffrance d'un de nos compatriotes qui appelle à ce que ça se termine, tout simplement parce qu'il n'en peut plus".

Cette ouverture constitue un désaveu cinglant pour tous ceux, de Philippe Douste-Blazy à Jean Leonetti, en passant par Christine Boutin ou Bernard Debré, qui se refusaient à envisager toute évolution après le vote de la loi sur le « laisser mourir » du 22 avril 2005. (Loi de 2005 qui ne resoud rien et qui a été voté par la gauche et la droite).

  

Faute est de constater que l'homme des REFORMES celle la on l'attend toujours.

  

Et que l'apparente ouverture de Sarkosy sur la question de l'euthanasie est totalement bidon puisque y'a aucun acces au suicide médicalement assisté en France.

   

Surtout quand en coulisse les lobbys religieux et surtout de l'industrie pharmaceutique bloque l'evolution de la loi. Il faut savoir qu'une solution buvable léthale comme celle utilisé en suisse ne vaut qu'une vingtaine d'euro c'est a dire rien par rapport aux medicalements que vous allez consommé pendant des mois ou des années de dechéance physique et mentale.....

  

Et oui votre decheance engraisse les actionnaires des laboratoires pharmaceutique... et en France il semble que nos elites politiques ca les derangent pas....

Commentaires

Portrait de shadow

  • Comme quoi la france est bien sectaire sur bien des points par rapport aux autres pays d'Europe et que nos représentant sont loin d'être à la hauteur merci bear pour cette article qui démontre une fois de plus que notre systéme non seulement n'entend, n'écoute pas mais ne se sent pas concerné par la souffrance de autres.

  • Ma citation : Clotaire II en 614 a dis : il ne faut pas condamner sans entendre, traduction : défendis que l'on condamne un homme libre ou meme un esclave sans qu'on l'est entendu
Portrait de PAMELOS

moi je persiste et je signe:  je n 'ai  besoin de la permission de perssonne  pour ce qui concerne ma vie je suis la seule  à décider !

j'addère  à 500% au fait que  la loie Léonéti soit vue et revue   et les decrets  appplicables dans les plus bref délais :

laissons et aidons  ceux qui veulent mourrir STOP à tant de souffrance et de manque de compation et aidons à vivre ceux qui veulent et on la force de continuer; C'est poutant simple a comprendre,pas besoin d'avoir fait science po! mer.........allors

Portrait de Letrublion-seronet

j'adhere tout à fait a ton idée PAMELOS

Perso je suis pour l'euthanasie et moi même je demanderais que l'on abrège mes souffrances si un jour je devrais arrivé en phase final SIDA ou d'une autre maladie.

 

le trublion

Portrait de fabinette

je pense que nous devons cetainement tous adhèré, si l'un de nous devait etre confronté à ce problème , j'éspère que nous  serions tous solidaire  pour  trouver  l'énérgie  nécéssaire  à  faire  changer  les  choses.

fabinette