Euthanasie : encore un malade seul sans assistance pour se liberer
Un jeune homme de 23 ans, lourdement handicapé, s'est suicidé dimanche à Valmondois (Val-d'Oise)
Il avait reçue une réponse négative de Nicolas Sarkozy à un courrier où il demandait qu'on lui "permette de mourir", un drame qui pose à nouveau la question de l'euthanasie.
Rémy Salvat, atteint d'une maladie mitochondriale (pathologie dégénérative rare) depuis l'âge de six ans, s'est donné la mort avec des médicaments.
Il avait écrit au président de la République en mai. "Ces derniers mois, il ne pouvait plus marcher, son bras lui faisait aussi de plus en plus mal", a expliqué à l'AFP sa mère, Régine Salvat. Interrogé, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire (tu penses...).
"Comme Vincent Humbert (tétraplégique de 22 ans que sa mère a aidé à mourir en 2003), je demande à ce moment qu'on me permette de mourir pour me libérer de mes souffrances", avait écrit Rémy Salvat dans sa lettre dont l'AFP a obtenu une copie. "Je sais qu'en France, il n'y a pas de loi qui permette aux équipes médicales de pratiquer l'euthanasie. Ca m'empêche de vivre en paix (...) Il faut que la loi change!", avait-il ajouté.
"Le problème est que vous, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis personnel et d'arrêter d'être sourd. Vous le pouvez si vous êtes le Président de tous les Français", concluait-il.
Voici ce que Nicolas SARKOZY a déclaré à la Mutualité, le 11 février 2007 : "Quand j'entends les débats sur l'euthanasie, je veux me dire, les principes je les respecte, les convictions je les respecte, mais je me dis quand même au fond de moi, il y a des limites à la souffrance qu'on impose à un être humain. J'ai souvent dit le respect que j'avais pour les grandes religions de France, je voudrais simplement qu'on aborde ces questions en partant moins des principes et plus de la souffrance. On ne peut pas rester les bras ballants devant la souffrance d'un de nos compatriotes qui appelle à ce que ça se termine, tout simplement parce qu'il n'en peut plus".
Cette ouverture constitue un désaveu cinglant pour tous ceux, de Philippe Douste-Blazy à Jean Leonetti, en passant par Christine Boutin ou Bernard Debré, qui se refusaient à envisager toute évolution après le vote de la loi sur le « laisser mourir » du 22 avril 2005. (Loi de 2005 qui ne resoud rien et qui a été voté par la gauche et la droite).
Faute est de constater que l'homme des REFORMES celle la on l'attend toujours.
Et que l'apparente ouverture de Sarkosy sur la question de l'euthanasie est totalement bidon puisque y'a aucun acces au suicide médicalement assisté en France.
Surtout quand en coulisse les lobbys religieux et surtout de l'industrie pharmaceutique bloque l'evolution de la loi. Il faut savoir qu'une solution buvable léthale comme celle utilisé en suisse ne vaut qu'une vingtaine d'euro c'est a dire rien par rapport aux medicalements que vous allez consommé pendant des mois ou des années de dechéance physique et mentale.....
Et oui votre decheance engraisse les actionnaires des laboratoires pharmaceutique... et en France il semble que nos elites politiques ca les derangent pas....
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Commentaires
Comme quoi la france est bien sectaire
moi je persiste et je signe: je n 'ai
moi je persiste et je signe: je n 'ai besoin de la permission de perssonne pour ce qui concerne ma vie je suis la seule à décider !
j'addère à 500% au fait que la loie Léonéti soit vue et revue et les decrets appplicables dans les plus bref délais :
laissons et aidons ceux qui veulent mourrir STOP à tant de souffrance et de manque de compation et aidons à vivre ceux qui veulent et on la force de continuer; C'est poutant simple a comprendre,pas besoin d'avoir fait science po! mer.........allors
j'adhere tout à fait a ton idée
j'adhere tout à fait a ton idée PAMELOS
Perso je suis pour l'euthanasie et moi même je demanderais que l'on abrège mes souffrances si un jour je devrais arrivé en phase final SIDA ou d'une autre maladie.
le trublion
solidarité
je pense que nous devons cetainement tous adhèré, si l'un de nous devait etre confronté à ce problème , j'éspère que nous serions tous solidaire pour trouver l'énérgie nécéssaire à faire changer les choses.
fabinette