groupies

elles se pressent,m'entourent,se bousculent au portillon

comme des abeilles vers la ruche,dans un tourbillon

je pourrai être leur reine mère mais ne suis qu'un faux-bourdon

elles illuminent mon existence de vieux garçon

dans leur innocence,leur éclat de leurs plus que vingt ans

je suis tour à tour,à la fois et en même temps

leur grand-frère,leur père,leur confident

cela m'amuse,me fait rire,en un mot,c'est plaisant

une certaine provocation transparaît dans leurs regards pétillant

dans ce qui se révèle n'être qu'un jeu séduisant

j'accepte volontiers d'en être un acteur indulgent

me transformant alors en vieil adolescent.

comme des pies,elles jacassent à tout va

vibrillonnantes,elles vont de ci,de là

m'interrogent,m'interpèllent pour un oui,pour un non

elles sont comme les abeilles d'une ruche,mais je ne suis pas leur bourdon.