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Il est encore tôt
Et
J’ai envie
Je glisse ma main sous le tee-shirt
Passe dans mes poils,
Mes abdos en sommeil,
Elle bute sur l’élastique épais du survêt
Merde
Trop serré
L’érotisme trésaille
Mon ventre, légèrement rentré
Ma
Main
Passe
Enfin !
J’attends un instant que le monstre se manifeste
D’un doigt je tapote
L’antre de « Darky » reste sans aucun souffle de vie
De la main je cherche
Et trouve la pauvre bête écrasée entre mes jambes
J’en desserre l’étau
Et le frêle animal reste collé entre les cuisses
C’est alors un spectacle pitoyable
De peur de déchirer cette délicate membrane
Je stoppe net l’écartèlement de « Darky »
De la main je soulage son cerveau bicéphale
Au passage sa trompe
Demain je ferais gaffe
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Commentaires
encore un effort !
de la ténébreuse existence de Darky... j'en étais presque à l'entendre en alexandrins, ça devenait aussi tragique que Racine et drôle que Desproges,
(c'est assez flasque, excellent pour un court-métrage made in france)
persistance de la mémoire
la mémoire ? c'es quoi ?