Jet-lag et laisser faire

Publié par Ferdy le 17.03.2011
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Toute la journée, j'ai pensé que nous étions déjà vendredi. C'est idiot, en fait, sans conséquence. La matinée commençait par une prise de sang. Je m'étais rendu dans un labo privé, à l'issue du prélèvement, l'infirmière me proposa différentes boissons, j'optai pour un jus de citron, le soleil recommençait à faire surface, tout ceci était léger et calme comme s'il ne m'avait jamais concerné. Je recevrai les résultats par mail. Un échantillon prendrait l'avion en début d'après-midi pour Paris.

Je m'étais enfin débarrassé de cette corvée. Il y avait deux achats signalés sur ma liste : le premier consistait en une plaque de chocolat destinée à une mousse, je trouvai un Noir absolu, 85% cacao, originaire d'une coopérative Acopagro du Pérou. Je n'ai plus envie de nourrir Nestlé, j'ignore ce qu'il en est précisément de ma consommation lorsque je fais attention au bio - équitable. Un truc de bo-bo ?  Enfin, j'ai toujours l'impression de me faire avoir.

le deuxième achat portait plus simplement sur les quelques ingrédients utiles à une quiche aux épinards, surtout quand on n'a besoin que des épinards et d'un peu de fromage râpé, le reste, je l'avais déjà.

Je me suis demandé si j'attendais du monde. Bah, nan. Le week-end paraissait encore assez loin, si je regardais mon agenda de plus près. 

Quand je suis rentré chez moi, j'ai eu envie de réécouter ce titre de G. Brassens : Mourir pour des idées, il me trottait dans la tête depuis que j'étais enfin sorti de ces boutiques, d'accord, mais de mort lente, c'était tout ce que j'espérais, tout en anticipant un calendrier des plus fantaisistes. Comment peut-on concilier des désirs aussi contradictoires ?