A la douche,
.
Le matin ou le soir, en solo, au prétexte d'hygiène, à poil : je passe sous la douche.
Sitôt entré, c'est un réflexe qui m'échappe, je dirige le jet à mes couilles, à ma queue.
.
Shampoing à mes cheveux, je laisse couler l'eau au reste de mon corps.
La mousse parfois glisse sur le haut de mon buste
Et ma main s'en enduit, caresse les pectoraux, les épaules, les seins.
Je descends au paquet et le tiens bien en paume.
Rincer à une main, et de l'autre aussitôt, caresser mon engin.
Et puis c'est le savon, un lait, une crème blanche ; là, au creux de ma main.
Je l'étale à mon corps dans un bien bon massage,
Encore les pectoraux, les épaules, les seins,
Descendre sur mon ventre et vers les poils pubiens,
M'y attarder un peu, repasser à mes burnes, au sexe prêt à gonfler.
Au contact des poils, la mousse se fait plus dense,
La répandre à mes fesses, à l'intérieur des cuisses.
D'une poigne sûre d'elle, agripper les fessiers, et bien les malaxer.
Une main roule les boules, l'autre s'active à la raie,
Un doigt agace ma rondelle, qui savonnée, lubrifiée
Se fait alors alliance et s'offre à l'épouser.
Reprendre du savon, décalotter mon gland,
D'un geste circulaire me le bien enduire, là, à son renflement.
L'autre main s'en retourne à mon cul, j'écarte un peu les cuisses,
Un majeur savonné s'immisce en mon œillet,
En ressort parfois un peu emmerdé ; recommencer le jeu
Jusqu'à le retrouver en toute propreté.
Tel un Ganesh en feu, me voudrais quatre mains
Deux ardentes à mes seins, une autre à mon pieu,
Et enfin la dernière fourrageant mon derrière,
Une cinquième aux gourdes serait même bienvenue.
Le chibre bien rigide, tendu comme au zénith
Les burnes bien gonflées, bien plaquées à ma trique,
Le fion bien dilaté à se faire entuber…
.
J'arrête souvent ma pogne avant de décharger.
Face au miroir, en train de m'essuyer,
Je me la joue Narcisse à mon membre gonflé,
Qui, de cette matine mise en route,
n'aura cesse de la journée de ne pas se faire oublier
.
Au hasard des piscines, des saunas, des salles de gym,
Les douches collectives offrent à mes yeux voyeurs
Les corps humides de tant et tant d'autres hommes,
Muscles bandés d'efforts ou de s'être excités.
Le jeu se veut macho ; le regard, lui, pointe les bites.
La testostérone bien agitée, le feu au paf se self-contrôle
Les mains s'attardent plus que de raison, en des zones échauffées
Les hommes s'attardent plus que de raison sous les douches embuées
.
Il arrive parfois, qu'à deux ou trois ou plus
Nous allions nous offrir, dans un recoin discret, quelques extases viriles.
euh... c'est pas moi sur la tof !! on se calme !!
Kaaphar
(tof récupérée sur net - réputée "libre de droits")
- Blog de Kaaphar
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 2847 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
ah bon c'est pas toi ?
pareil
lavage
et
masturbage
arsule
FRANC - JEU -sais tu au moins ce que tu veux ?
K
??
euh marco66 !
j'ai pas tout compris......
mais si ! on me "rencontre" !! voyons lol
je retourne ton salut fraternel à p--p-l...
K.
K p--p-l...
lol
suint et soins
avec soins
on voit là la supériorité du lavage acqueux sur le nettoyage à sec !
mais si le prélavage peut se faire dans la sueur,
j'aime le post lavage à la langue
une aventure polyglote vive
de l'un à l'autre la médiation m'ouvre à un monde inconnu que je laisse me pénétrer faisant mousser ma jouissance....
;o)
ecceomo
Positivement / / De passage avant compostage
J'aime te lire !
Un texte savoureux, délectable, sensuel et enivrant.
Très différent de ce que tu as fait pour L' [ A T E L I E R ]. Celui que tu nous a livrer là bas est plus sombre, plus nocturne, presque bestial et bien plus juteux dégoulinant.
Celui ci pourrait être un appel à la nature, à la sexualité libérée, mais pas débridé comme dans "Ma nuit au Satrape".
Les deux sont vertigineux, ils sont tous deux sensuels, mais différemment. L'un est lumineux, il évoque le matin et la journée, le confort et la propreté, l'autre est nocturne, ténébreux, il se réfère à la nuit, la déchéance, le sexe pour le sexe, le sperme et les coup de reins, l'inconnu, la saleté, le sordide...
J'avoue avoir un penchant pour Dennis Cooper, des lectures plus rares et moins fines, plus brutales. J'aime te lire !
Llu.
"Ce qui est terrible, ce n'est pas de souffrir ni de mourir, mais de mourir en vain."
Jean-Paul Sartre