La nuit paraît

Publié par Nadicar le 04.01.2012
2 798 lectures

Le jour peu à peu s'étiole,

Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse

Qui rougeoie,

Posée sur l'horizon.

Par-dessus, le ciel

Etend son calicot bleu sombre.

De ces bleus profonds et épais

Qui prennent l'âme 

Des amoureux fidèles

Oubliés, délaissés, méprisés.

Par-dessous, les prairies,

Noyées de ténèbres naissantes,

Ont perdu tout éclat

Et s'affadissent en des verts lugubres,

Sans forme, ni relief.

La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.

Au lointain, le lé lumineux,

D'abord orange vif,

Vire  progressivement.

Il s'éteint en une lente agonie.

Plus terne à chaque instant de son déclin,

Il s'amenuise,

Il s'effiloche,

Jusqu'à devenir deux maigres filets

Maladroitement ajustés

Surlignant la bordure terrestre.

Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,

A désormais mainmise

Sur toutes choses humaines.

Derrière ma fenêtre,

Tout à coup,

La nuit paraît ; noire...

L'horizon lui-même a basculé.

Commentaires

Portrait de Outoftheworld

L'horizon lui-même a basculé
Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise....

Bah c'est pas terrible, mais c'est du tac au tac Nadicar.. Juste pour te donner la réplique...
A tout bientôt.
Portrait de into the wild

avc les "plumes" de seronet,il y aurait moyen de lancer une phrase,avc appel a une reponse sur le premier post(peut-etre un forum où l'on deposerait,heu non on va forcement se percuter)on oublie? mais je soumet qm,non c trop aleatoire et gros boulot pour la mise en page

chacun pourrait enchainer avec sa phrase ou plus

un peu cette chanson (je sais plus en fait,c t en colo que l'on chantait ce truc)

ou chaque debut de phrase ou de couplet reprennait la fin de la precedente

j'ai des idées un peu space par moment,désolé

la lueur d'une ame exquise

qui envelloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent

chaque crepuscule appartient a celui qui le contemple Perplexe

c  du boulot c sur,c un metier

Clin d'oeilbizbye 

Portrait de Nadicar

Merci pour ta généreuse spontanéité Outoftheworld.

Et toi, Into the wild, pour ton idée "un peu space"; j'adore...

Alors bon, si je résume, avec vos contributions à la suite de mon texte, on en serait là: 

Le jour peu à peu s'étiole,

Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse

Qui rougeoie,

Posée sur l'horizon.

Par-dessus, le ciel

Etend son calicot bleu sombre.

De ces bleus profonds et épais

Qui prennent l'âme 

Des amoureux fidèles

Oubliés, délaissés, méprisés.

Par-dessous, les prairies,

Noyées de ténèbres naissantes,

Ont perdu tout éclat

Et s'affadissent en des verts lugubres,

Sans forme, ni relief.

La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.

Au lointain, le lé lumineux,

D'abord orange vif,

Vire  progressivement.

Il s'éteint en une lente agonie.

Plus terne à chaque instant de son déclin,

Il s'amenuise,

Il s'effiloche,

Jusqu'à devenir deux maigres filets

Maladroitement ajustés

Surlignant la bordure terrestre.

Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,

A désormais mainmise

Sur toutes choses humaines.

Derrière ma fenêtre,

Tout à coup,

La nuit paraît ; noire...

L'horizon lui-même a basculé

Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise

Qui enveloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent.

Chaque crépuscule appartient à celui qui le contemple.

.....

Portrait de into the wild

qui n'a d'autres plaisirs que celui ci

et comme un enfant qui a peur de la nuit ,il veille

une seule attente que revienne l'aube 

il ne la verra pas,comme l'enfant innocent

il s'est endormi...

Portrait de Nadicar

Nouvelle contribution de Into The Wild. Merci!

Le texte s'allonge. Qui continue? Une ligne ou deux (ou plus) suffisent!

Le jour peu à peu s'étiole,

Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse

Qui rougeoie,

Posée sur l'horizon.

Par-dessus, le ciel

Etend son calicot bleu sombre.

De ces bleus profonds et épais

Qui prennent l'âme 

Des amoureux fidèles

Oubliés, délaissés, méprisés.

Par-dessous, les prairies,

Noyées de ténèbres naissantes,

Ont perdu tout éclat

Et s'affadissent en des verts lugubres,

Sans forme, ni relief.

La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.

Au lointain, le lé lumineux,

D'abord orange vif,

Vire  progressivement.

Il s'éteint en une lente agonie.

Plus terne à chaque instant de son déclin,

Il s'amenuise,

Il s'effiloche,

Jusqu'à devenir deux maigres filets

Maladroitement ajustés

Surlignant la bordure terrestre.

Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,

A désormais mainmise

Sur toutes choses humaines.

Derrière ma fenêtre,

Tout à coup,

La nuit paraît ; noire...

L'horizon lui-même a basculé

Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise

Qui enveloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent.

Chaque crépuscule appartient à celui qui le contemple,

Qui n'a d'autres plaisirs que celui ci.

Et comme un enfant qui a peur de la nuit, il veille;

une seule attente : que revienne l'aube.

Il ne la verra pas,comme l'enfant innocent,

il s'est endormi...

Portrait de into the wild

ses reves l'emportent

il n'a aucune maitrise

un sourire tantot habille sa bouche

et tantot se crispe

des fantasmes de toute beautés

des peurs irraisonées

Portrait de Nadicar

Into The Wild persiste! (Rire).  Félicitation! (Re-Rire)

J'y ajoute trois p'tites lignes.

Le texte s'allonge. Qui continue?

Le jour peu à peu s'étiole,

Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse

Qui rougeoie,

Posée sur l'horizon.

Par-dessus, le ciel

Etend son calicot bleu sombre.

De ces bleus profonds et épais

Qui prennent l'âme 

Des amoureux fidèles

Oubliés, délaissés, méprisés.

Par-dessous, les prairies,

Noyées de ténèbres naissantes,

Ont perdu tout éclat

Et s'affadissent en des verts lugubres,

Sans forme, ni relief.

La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.

Au lointain, le lé lumineux,

D'abord orange vif,

Vire  progressivement.

Il s'éteint en une lente agonie.

Plus terne à chaque instant de son déclin,

Il s'amenuise,

Il s'effiloche,

Jusqu'à devenir deux maigres filets

Maladroitement ajustés

Surlignant la bordure terrestre.

Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,

A désormais mainmise

Sur toutes choses humaines.

Derrière ma fenêtre,

Tout à coup,

La nuit paraît ; noire...

L'horizon lui-même a basculé

Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise

Qui enveloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent.

Chaque crépuscule appartient à celui qui le contemple,

Qui n'a d'autres plaisirs que celui ci.

Et comme un enfant qui a peur de la nuit, il veille;

une seule attente : que revienne l'aube.

Il ne la verra pas, comme l'enfant innocent,

il s'est endormi...

Ses rêves l'emportent.

Il n'a aucune maîtrise.

Un sourire tantôt habille sa bouche

Et tantôt se crispe

Des fantasmes de toute beauté,

Des peurs irraisonnées

Qui s'insinuent sous son crâne

Et coulent en lui.

Etrange rivière d'eau et de feu mêlé...