Le jour peu à peu s'étiole,
Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse
Qui rougeoie,
Posée sur l'horizon.
Par-dessus, le ciel
Etend son calicot bleu sombre.
De ces bleus profonds et épais
Qui prennent l'âme
Des amoureux fidèles
Oubliés, délaissés, méprisés.
Par-dessous, les prairies,
Noyées de ténèbres naissantes,
Ont perdu tout éclat
Et s'affadissent en des verts lugubres,
Sans forme, ni relief.
La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.
Au lointain, le lé lumineux,
D'abord orange vif,
Vire progressivement.
Il s'éteint en une lente agonie.
Plus terne à chaque instant de son déclin,
Il s'amenuise,
Il s'effiloche,
Jusqu'à devenir deux maigres filets
Maladroitement ajustés
Surlignant la bordure terrestre.
Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,
A désormais mainmise
Sur toutes choses humaines.
Derrière ma fenêtre,
Tout à coup,
La nuit paraît ; noire...
L'horizon lui-même a basculé.
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Commentaires
...
Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise....
Bah c'est pas terrible, mais c'est du tac au tac Nadicar.. Juste pour te donner la réplique...
A tout bientôt.
comme ca en l'air
avc les "plumes" de seronet,il y aurait moyen de lancer une phrase,avc appel a une reponse sur le premier post(peut-etre un forum où l'on deposerait,heu non on va forcement se percuter)on oublie? mais je soumet qm,non c trop aleatoire et gros boulot pour la mise en page
chacun pourrait enchainer avec sa phrase ou plus
un peu cette chanson (je sais plus en fait,c t en colo que l'on chantait ce truc)
ou chaque debut de phrase ou de couplet reprennait la fin de la precedente
j'ai des idées un peu space par moment,désolé
la lueur d'une ame exquise
qui envelloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent
chaque crepuscule appartient a celui qui le contemple
c du boulot c sur,c un metier
bizbye
Qui continue ce texte?
Merci pour ta généreuse spontanéité Outoftheworld.
Et toi, Into the wild, pour ton idée "un peu space"; j'adore...
Alors bon, si je résume, avec vos contributions à la suite de mon texte, on en serait là:
Le jour peu à peu s'étiole,
Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse
Qui rougeoie,
Posée sur l'horizon.
Par-dessus, le ciel
Etend son calicot bleu sombre.
De ces bleus profonds et épais
Qui prennent l'âme
Des amoureux fidèles
Oubliés, délaissés, méprisés.
Par-dessous, les prairies,
Noyées de ténèbres naissantes,
Ont perdu tout éclat
Et s'affadissent en des verts lugubres,
Sans forme, ni relief.
La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.
Au lointain, le lé lumineux,
D'abord orange vif,
Vire progressivement.
Il s'éteint en une lente agonie.
Plus terne à chaque instant de son déclin,
Il s'amenuise,
Il s'effiloche,
Jusqu'à devenir deux maigres filets
Maladroitement ajustés
Surlignant la bordure terrestre.
Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,
A désormais mainmise
Sur toutes choses humaines.
Derrière ma fenêtre,
Tout à coup,
La nuit paraît ; noire...
L'horizon lui-même a basculé
Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise
Qui enveloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent.
Chaque crépuscule appartient à celui qui le contemple.
.....
......
qui n'a d'autres plaisirs que celui ci
et comme un enfant qui a peur de la nuit ,il veille
une seule attente que revienne l'aube
il ne la verra pas,comme l'enfant innocent
il s'est endormi...
Qui continue ce texte?
Nouvelle contribution de Into The Wild. Merci!
Le texte s'allonge. Qui continue? Une ligne ou deux (ou plus) suffisent!
Le jour peu à peu s'étiole,
Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse
Qui rougeoie,
Posée sur l'horizon.
Par-dessus, le ciel
Etend son calicot bleu sombre.
De ces bleus profonds et épais
Qui prennent l'âme
Des amoureux fidèles
Oubliés, délaissés, méprisés.
Par-dessous, les prairies,
Noyées de ténèbres naissantes,
Ont perdu tout éclat
Et s'affadissent en des verts lugubres,
Sans forme, ni relief.
La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.
Au lointain, le lé lumineux,
D'abord orange vif,
Vire progressivement.
Il s'éteint en une lente agonie.
Plus terne à chaque instant de son déclin,
Il s'amenuise,
Il s'effiloche,
Jusqu'à devenir deux maigres filets
Maladroitement ajustés
Surlignant la bordure terrestre.
Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,
A désormais mainmise
Sur toutes choses humaines.
Derrière ma fenêtre,
Tout à coup,
La nuit paraît ; noire...
L'horizon lui-même a basculé
Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise
Qui enveloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent.
Chaque crépuscule appartient à celui qui le contemple,
Qui n'a d'autres plaisirs que celui ci.
Et comme un enfant qui a peur de la nuit, il veille;
une seule attente : que revienne l'aube.
Il ne la verra pas,comme l'enfant innocent,
il s'est endormi...
:-]
ses reves l'emportent
il n'a aucune maitrise
un sourire tantot habille sa bouche
et tantot se crispe
des fantasmes de toute beautés
des peurs irraisonées
Qui continue ?
Into The Wild persiste! (Rire). Félicitation! (Re-Rire)
J'y ajoute trois p'tites lignes.
Le texte s'allonge. Qui continue?
Le jour peu à peu s'étiole,
Eclairé simplement d'une mince parure lumineuse
Qui rougeoie,
Posée sur l'horizon.
Par-dessus, le ciel
Etend son calicot bleu sombre.
De ces bleus profonds et épais
Qui prennent l'âme
Des amoureux fidèles
Oubliés, délaissés, méprisés.
Par-dessous, les prairies,
Noyées de ténèbres naissantes,
Ont perdu tout éclat
Et s'affadissent en des verts lugubres,
Sans forme, ni relief.
La vie villageoise s'estompe une nouvelle fois.
Au lointain, le lé lumineux,
D'abord orange vif,
Vire progressivement.
Il s'éteint en une lente agonie.
Plus terne à chaque instant de son déclin,
Il s'amenuise,
Il s'effiloche,
Jusqu'à devenir deux maigres filets
Maladroitement ajustés
Surlignant la bordure terrestre.
Le ciel, à peine moiré de reflets translucides,
A désormais mainmise
Sur toutes choses humaines.
Derrière ma fenêtre,
Tout à coup,
La nuit paraît ; noire...
L'horizon lui-même a basculé
Dans l'espoir.
Le temps si doux
Laisse apparaître
Dans le noir même
La lueur d'une âme exquise
Qui enveloppe et ensorcelle les inconscients qui s'y frottent.
Chaque crépuscule appartient à celui qui le contemple,
Qui n'a d'autres plaisirs que celui ci.
Et comme un enfant qui a peur de la nuit, il veille;
une seule attente : que revienne l'aube.
Il ne la verra pas, comme l'enfant innocent,
il s'est endormi...
Ses rêves l'emportent.
Il n'a aucune maîtrise.
Un sourire tantôt habille sa bouche
Et tantôt se crispe
Des fantasmes de toute beauté,
Des peurs irraisonnées
Qui s'insinuent sous son crâne
Et coulent en lui.
Etrange rivière d'eau et de feu mêlé...